Quelque 900 dossiers liés à la corruption financière et administrative sont soumis au pôle judiciaire, a-t-il rappelé.

Ce sera la deuxième fois consécutive que la Tunisie célèbre la journée internationale de lutte contre la corruption qui sera inscrite cette année sous le slogan : tous mobilisés pour promouvoir la culture de la transparence et lutter contre la corruption.

A l'occasion de cette journée, une conférence sur l'enrichissement illicite sera organisée par la présidence de la République et une rencontre maghrébine sur la lutte contre la corruption aura lieu à la Fondation Témimi pour la recherche scientifique et l'information. Egalement au programme, un symposium international sous la présidence du Chef du gouvernement et une séance extraordinaire à l'Assemblée nationale constituante en présence des trois présidents couronnée par la déclaration de Tunis sur la lutte contre la corruption.

Ce document devra contenir une analyse du phénomène de la corruption en Tunisie, un appel à la diffusion de la culture de la gouvernance et de la transparence et des recommandations pour son inscription dans les programmes pédagogiques.

Par ailleurs, la Tunisie abritera en novembre 2014, la 16ème conférence internationale sur la lutte contre la corruption, à l'initiative de l'Organisation internationale pour la transparence.

Pour sa part, le président de l'Instance nationale de lutte contre la corruption, Samir Annabi, a indiqué que l'instance est en cours de formation et que la composition de son conseil sera, bientôt, annoncée.

Il a fait valoir l'indépendance de cette structure signalant que la principale difficulté réside dans la coordination entre les structures concernées.

M.Annabi a relevé la lenteur dans l'examen des dossiers de corruption qui incombe selon lui à leur caractère complexe, soulignant la volonté de l'instance d'œuvre par le biais du portail national à regagner la confiance du citoyen dans ce domaine.