Au fond du puits est une réflexion sur la mort, la souffrance et la culpabilité à travers l'histoire d'un jeune envahi par le désespoir.

Il pense au suicide mais il imagine en même temps la conséquence de cet acte sur sa mère: un sentiment précoce de culpabilité l'habite; il recule devant ce qu'il croit être sa délivrance.

Né à Sfax en 1972, Moez Ben Hassen a poursuivi des études supérieures à la faculté de sciences de Tunis entre 1993 et 1997, puis des études en écriture de scénario et en réalisation à l'institut maghrébin de cinéma entre 1994 et 1997.

Depuis 1999, il travaille comme premier assistant réalisateur sur des séries et des téléfilms pour la télévision tunisienne.

A partir de 2001, il participe à des productions de films et téléfilms étrangers (plus d'une vingtaine de productions) avec de grands réalisateurs comme Guiseppe Tornatore sur son film Baaria ou Jean-Jacques Annaud sur le film Or Noir .

Son court métrage primé Au fond du puits a été sélectionné dans la section officielle L'Afrique en Court , réservée aux courts métrages de fiction et documentaires, aux côtés d'un deuxième film tunisien Mkhobbi fi kobba (Soubresauts, 22mn, 2011) de Leila Bouzid .

Pour cette édition 2012, le cinéma tunisien a été en lice également dans la section officielle des longs métrages documentaires De l'autre côté du Détroit par le film «Laïcité inch'allah» de Nadia El Fani.

Le Griot du meilleur long métrage de fiction a été décerné au film Tey d'Alain Gomis (Sénégal).

Le Griot du meilleur long métrage documentaire a été remporté par Gangster Project de Teboho Edkins (Afrique du Sud) et le Griot du meilleur court métrage a été raflé par le film Sur la route du paradis de Uda Benyamina (Maroc-France).

Le Festival de Cinéma Africain de Cordoue a montré cette année 94 films, entre documentaires, court métrages et films d'animation de 28 pays d'Afrique et du Moyen Orient dont la quasi totalité n'ont jamais été vus en Espagne.