Vive syndicat

En réalité, ce problème a plusieurs facettes et sa résolution doit se reposer sur une certaine logique.
1 - Les conditions économiques actuelles de la Tunisie avec des crédits de montants faramineux et après 6 années ayant enregistré des taux de croissance parfois négatifs et une masse salariale très importante et dépassant toutes les normes de bonne gestion d'un pays, il serait ridicule d'exiger une majoration salariale dans les conditions actuelles, qui si elle n'est pas conditionnée par l'augmentation de la production ne servira à rien. Au
contraire, elle contribuera davantage à alourdir les pertes et nous mener à une fin alarmante et inquiétantes pour tout le peuple.
MAIS AUSSI, décider de surseoir les majorations salariales actuellement c'est l'équivalent de siffler la fin d'un math ou une compétition avant l'horaire avec un score non nul, c'est à dire avec une équipe ( l'adverse) gagnante.
En fait, avec un smig actuel de 350 DT qui ne couvre absolument rien et dont le citoyen n'est pas responsable de cette situation actuelle décevante , et avec l'intégration d'une façon brutale - sans aucune pensée et bonne gestion - d'un très grand nombre de fonctionnaires ( dont le citoyen n'en est pas responsable) et avec un décalage et une différence de salaires très importa,te entre les employés ( d'un SMIG à qq millions de salaire/mois)
et arrêter tout d'un coup ces majorations, créera des pires ennuis à une certaine catégorie de citoyens.
A mon avis, il faut trouver un compromis entre ces différents paramètres pour arriver à des solutions comportant d'un peu d'équité et d'égalité.
C'est pourquoi, je suppose que toutes les parties intervenantes ( aussi bien le gouvernement que l'UGTT ) a raison et les solutions ne seraient pas faciles du tout, mais elles existeraient et on pourrait y arriver par un dialogue constructif pour maintenir à la fois l'état et ses citoyens.
En d'autres termes, maintenir les passagers en vie avec un paquebot en bon état. Il ne servira à rien de maintenir un bateau en bon état avec des passagers - morts - il finira par chavirer -l'inverse est