Tunisie: JCC 2008, Le Palmarès, Tanit d'or décerne à  Teza (Ethiopie)

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Le film "TEZA " du réalisateur éthiopien HAILE GERIMA (photo) a remporte le tanit d'or de la compétition officielle des longs métrages de la 22 ème édition des journées cinématographiques de Carthage (JCC 2008) a annonce samedi soir le jury de l'édition. « Teza » a déjà emporté le prix spécial du Jury lors de la 65e édition de la Mostra de Venise en 2008, ainsi que le prix Osella récompensant le meilleur scénario.
Le Tanit d'Argent est revenu au film "Leila's Birthday" du Palestinien Rashid Masharaoui, une satire étonnamment optimiste sur le chaos qui règne dans les Territoires palestiniens.
Le Tanit de Bronze a été accordé à "Khamsa" du Tunisien Karim Dridi, un film qui traite de la délinquance juvénile dans un univers fait de violence et d'exclusion dans les bas-fonds de Marseille (France).

Le prix spécial du jury et celui de la première oeuvre ont été décernés à deux films algériens respectivement "La Maison Jaune" d'Amor Hakkar et "Mascarades" de Lyes Salem.



Le prix d'interprétation masculine est revenu au Palestinien Mohamad Bakri pour son rôle dans "Leila's Birthday", alors que Kudzai Chimbaira était sacrée meilleure actrice pour son rôle dans "Zimbabwe" du sud-africain Darrell Roodt.
Un Tanit d'Or a été décerné à "Clean hands dirty soap" de Karim Fanous (Egypte) dans la catégorie des courts métrages.

TEZA

(Ethiopie)
Au début des années 70, Anberber est parti de son village de Minzero pour aller étudier en Allemagne. Il n’est plus du tout le même lorsqu’il revient chez lui en Ethiopie, au début de l’année 1990, pour, dit-il, y mourir. Que lui est-il arrivé pendant toutes ces années ? Beaucoup d’épreuves et d’aventures, liées aux changements radicaux du régime et à sa situation d’étudiant étranger. Au travers du destin hors normes de Anberber, « Teza » raconte l’histoire de l’ةthiopie contemporaine, dans ses rêves et dans ses désillusions, dans ses drames et dans ses espoirs.


Le réalisateur - Né en Ethiopie en 1946, Haile Gerima a émigré aux Etats-Unis en 1968 où il est devenu membre de l’école des cinéastes noirs de Los Angeles. Il est professeur de cinéma à l’Université Howard de Washington depuis 1975. Ses films récents : «Voyage imparfait» (1994), «Une victoire africaine» (doc, 1999).


LEILA’S BIRTHDAY

(Palestine, 2008)

L’histoire du film se déroule pendant une seule journée, une journée ordinaire, en Palestine. Abou Leila est un juge, mais c’est comme chauffeur de taxi qu’il doit travailler pour gagner sa vie étant donné les problèmes d’emploi en Palestine. Le jour du septième anniversaire de sa fille Leila, sa femme insiste pour qu’il rentre tôt et ramène un gâteau et un cadeau. Abou Leila n’a plus en tête que ce seul objectif: accomplir au mieux son travail et rentrer sain et sauf à la maison pour célébrer l’anniversaire de sa fille… Mais la réalité palestinienne semble vouloir déjouer son programme…


Le réalisateur : Né en 1962, dans la Bande de Gaza, cinéaste autodidacte, Rashid Masharawi travaille sur une vingtaine de films avant de commencer à réaliser les siens. Il est le fondateur de Cinema Production Center, à Ramallah. Ses derniers films : «Ticket to Jerusalem» (2002), «Arafat, mon frère» (Doc, 2005), «Attente» (2005).


KHAMSA

(Tunisie, 2008)

Placé dans une famille d’accueil, Marco, onze ans, fugue pour retrouver le camp gitan qui l’a vu naître. Rien ne semble avoir changé : les plongeons dans le chantier naval, les parties de cartes nocturnes... Avec son cousin, le nain, Tony, il rêve de fortune grâce aux combats de coqs. En attendant, il fait les «quatre cents coups» avec Coyote, son ami d’enfance, et Rachitique, un jeune arabe d’une cité voisine. Mais il a beau embrasser la petite main de Fatma qu’il porte autour du cou, protection et bonheur ne sont pas au rendez-vous… Marco ne souhaite pourtant qu’une seule chose : trouver sa place dans un monde qui se passe de lui.


Le réalisateur - Né en 1961, à Tunis, de père tunisien et de mère française, Karim Dridi s’initie dés l’âge de douze ans au tournage de films amateurs. A partir de 1982, il réalise et produit ses premiers courts métrages. En 1990, son travail est distingué sur la scène internationale
(« Zoé la Boxeuse », Grand Prix du Festival de Grenoble).
Sa filmographie inclut: «Bye Bye», «Pigalle» et «Hors jeu».



Comments


4 de 4 commentaires pour l'article 14357

مواطن تونسيّ  (mouwatin@yahoo.fr)  |Lundi 3 Novembre 2008 à 10:26           
1/ تابعت الأيام السينيمائيّة عير الحوصلة اليوميّة في التّلفزة، قيل كنت من أوفى المتابعين ، مستوى الأفلام المشاركة تضهرلي محترمة ، الجمهور كان حاضر ، العيب يقعد في التنظيم ؟؟؟؟؟؟؟ موش معقول الإختتام غلّي تابعته على قناة تونس 21 ، مهزلة بأتمّ معنى الكلمة ، تصديرة لجنة التحكيم تحشّم ، الناطين بالنتائج كانوا شايحين حتّى وهرة و حتّى إليقنس توقول تلميذ يقرأ في التابلوه و يستنّى وقتاش يرجع لبلاصته ، حوشمة مشومة ، ألأمرّ يستدعاو الفائز و من بعد
إلّي باش يعطي الجائزة ، لا عاد ما عادش إنّجم ، نصرفه المصاريف الكلّ و من بعد نهلكوها في التنظيم، تقريب حقّنا كبرنا على المهتزل هذه، واضح

Amira  (mayyamhadhbi@gmail.com)  |Lundi 3 Novembre 2008 à 00:17           
I felt that am so biased.My fascination with the red carpet made me so.
To be honest i have to insist on the negative aspects as mush as the positive ones. But i 've really seen nothing negative but the closure,and the distribution of the films over the theatres.

Amira  (mayyamhadhbi@gmail.com)  |Lundi 3 Novembre 2008 à 00:02           
@ LECTRICE
Am quite sorry dear,i wanted to exspress my fascination with this session of the jcc.IT was really great to see tunisian youth so interrested in all sorts of films doc,short and feature films.the openin ceremony was great ,the cloture wasn't perfectly organized bnut it wasn't that bad.
I wan't to say
bravo to DALI BOUMNIJEL for the talent and the charisma he had though his young age.
Bravo NOURI BOUZID for his "Penalty"
Bravo to DALI NAHDI for his project,i couldn't attend the film yesterday due to the big number of people insisting to attend this alone is a success.
To the great FADHEL JAZIRI THANK YOU for "thalathoun" we really need to know about this important period in our history.
I hope next time we find bigger theatres for big works of art,we are always complaining that the cinema in tunisia have no audience now we have big audience that deserves big works of art;
How gorgeous is our country!
LONG LIFE TUNISIA!

Lectrice  (lec@yahoo.fr)  |Dimanche 2 Novembre 2008 à 20:40           
@amira
On n'a rien compris de ton commentaire!!!
Brabbi écris en arabe en utilisant yamli,ou bien dans une langue plus intelligible.
merci.


babnet
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