La politique en matière d'alliances, de décomposition, de revirement, et de reconstruction, avec des rectifications des titres ou d'objectifs à chaque fois, est devenue une cuisine tunisienne, qu'on pourra comprendre après une dictature totalitaire pendant 55 ans, et avec un effritement brusque de ce pouvoir, que plusieurs ont Cru qu'il était éternel. Et c'est toujours ceux est celles qui étaient dans la sphère de l'ancien pouvoir ou dans
les contours, qui sont à l'œuvre. D'un côté, c'est bien pour eux, car en finalement nous sommes malgré tout devant des démarches politiques sous le toi du parlement. Sous la quatrième République en France, ou même maintenant en Italie, les alliances peuvent changer de jour au lendemain. Sauf qu'on Tunisie le gouvernement reste toujours en place. C'est quoi le secret ? En fait, il ne faut pas chercher de secret. Il faut juste se dire que la
démocratie tunisienne n'est pas mûre au stade de virer un gouvernement et même organiser des élections pour donner un sens à ces nouvelles alliances. Et cela prouve que ou bien la démocratie elle même n'est pas encore mûre dans la tête des membres de ces groupes. Ou bien ça montre bien que les choses sont malheureusement pilotées par des forces en dehors des partis politiques élus.

Ça montre aussi que le premier groupe élu en 2014, dont issus tout ce bon monde, n'était pas rassembler autour d'un programme de gouvernement, mais juste pour afficher une existence et barrer la route à une autre existence au pouvoir. Donc nous sommes encore dans le politique militant et non dans le politique gouverner un pays.

Perso je souhaite le bien à tout le monde. Mais nous avons perdu beaucoup de temps pour s'occuper du pays, et la situation économique et sociale le montre bien.

Le militantisme c'est dans la société. Et quand un gouvernement n'a pas de majorité, il faut qu'il part.