Il justifie le maintien de la grève par l'attitude du ministère de l'éducation qui est revenu sur l'accord convenu avec le syndicat concernant l'augmentation de la prime de rentrée scolaire, précise M.Dhaker.

Les revendications des instituteurs s'articulent autour de l'augmentation de la prime de rentrée scolaire, la révision du statut, l'amélioration des conditions de travail dans les écoles et le recrutement des instituteurs contractuels et des suppléants.

Ils réclament, aussi, de bénéficier de la prime spécifique à l'instar des fonctionnaires du secteur public.

Joint au téléphone, Mohsen Jelassi, chargé des relations avec les partenaires sociaux au ministère de l'éducation a, pour sa part, indiqué à la TAP, que le conseil des ministres a décidé, lundi, de ne pas augmenter la prime de rentrée scolaire.

Il a ajouté que le gouvernement provisoire qui compte généraliser la prime spécifique d'une valeur de 70 dinars à tous les secteurs de la fonction publique, a décidé de ne pas augmenter les autres primes versées au profit des différents secteurs.