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Le président de la République Béji Caid Essebsi a souligné, vendredi, en recevant au palais de Carthage une délégation de l'Association tunisienne de lutte contre la torture, la nécessité d'œuvrer à consacrer davantage les libertés, les droits humains et l'indépendance de la magistrature.
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« La Tunisie doit rompre avec les pratiques contraires aux principes de la Constitution », a souligné le chef de l'Etat cité dans un communiqué de la présidence de la République.
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« La Tunisie doit rompre avec les pratiques contraires aux principes de la Constitution », a souligné le chef de l'Etat cité dans un communiqué de la présidence de la République.
Le président de la République s'est engagé « à ne ménager aucun effort pour intervenir dans ce domaine en application des dispositions de la Constitution », soulignant l'importance de « parachever l'étape de construction démocratique et les instruments y afférents ».
Pour sa part, la présidente de l'Association tunisienne de lutte contre la torture Radhia Nasraoui a déclaré à l'issue de l'audience que la rencontre a été l'occasion d'évoquer le problème de la lenteur de la justice pour trancher les affaires de torture.
L'Association, a-t-elle ajouté, a demandé l'abolition de la peine capitale et l'examen de la possibilité d'instituer le 8 mai de chaque année, journée nationale contre la torture.
Le 8 mai 1987 mourait sous la torture le militant de gauche Nabil Barakati au poste de police de Gaafour (gouvernorat de Siliana).
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