وزارة الداخلية تعلن أنها ''اتّخذت كل الإجراءات القانونية لتتبع حزب سياسي قام بتوظيفه أداء الصلاة بالطريق العام، ضمن تظاهرته السياسية''

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باب نات - دعت وزارة الداخلية في بلاغ لها اليوم السبت، كافة الأحزاب ومكونات المجتمع المدني، إلى "وجوب الإلتزام بالقوانين والتراتيب الجاري بها العمل" وذلك على إثر ما أقدم عليه حزب سياسي، أمس الجمعة بشارع الحبيب بورقيبة بالعاصمة، من "خرق للقانون بالخروج عن سياق الترخيص المسند له وذلك بتوظيفه أداء الصلاة بالطريق العام، ضمن تظاهرته السياسية".
وبعد أن جدّدت تمسّكها بضمان الحقوق الدستورية والقانونية المتعلقة بحرّية التعبير والسهر على حمايتها، أكدت الوزارة في بلاغها أنها "اتّخذت كل الإجراءات القانونية لتتبع المخالفين"، دون ذكر إسم الحزب السياسي المخالف للقانون.


يذكر أن حزب تيار المحبة كان نظّم بعد ظهر أمس الجمعة، بشارع الحبيب بورقيبة بالعاصمة، مسيرة دعا فيها إلى سحب تقرير لجنة الحريات الفردية والمساواة، سحبا نهائيا، لكونه "يتعارض مع مبادئ الإسلام" وذلك حسب الشعارات التي رفعها أنصار الحزب.




وأدى المتظاهرون "ركعتين" في المكان المخصص للمترجلين بشارع الحبيب بورقيبة كما رددوا شعارات رافضة للتقرير على غرار "التقرير لن يمر ..شعب تونس شعب حر”...
وقد شاركت أيضا في هذه المسيرة، الجمعية التونسية لأئمة المساجد التي وزّعت بيانا على الحاضرين تضمن بالخصوص تنديدا بمسألة المساواة في الميراث.





Comments


8 de 8 commentaires pour l'article 165852

Nouri  (Switzerland)  |Dimanche 5 Août 2018 à 12:49           
لماذا توجد كنيسة في قلب شارع بورقيبة ولا يوجد فيها مسجد ؟
عليكم بناء مسجد هناك وانتهت المشكلة، ثم على وزارة الداخلية معاملة جميع التونسيين كل في نفس السواء.

Azzah  (France)  |Dimanche 5 Août 2018 à 11:44           
En pays musulman une prière de rue n'est pas une prière. C'est un rassemblement pour manifester, c'est une manifestation en soi.

C'est pourquoi nulles ablutions, nul déchaussement, nulle propreté requise alentour, on se rassemble en ligne pour manifester que l'on soit pratiquant ou non.

Le drame est que la francophonisation forcée de l'enseignement infuse dans l'esprit des nouvelles générations un sens importé, imposé, déformé et déformateur aux mots, aux symboles et à la signification d'une acte posé.

Les jeunes ne se renvoient plus à des références données depuis toujours par le mot arabe. Mais à ce mot ils substituent le sens imposé par le français. Et, cet acte posé en pays musulman n'est plus compris dans son sens authentique, mais vu sous l'angle terrorisateur du FN à Paris.

Cette mécanique est celle de l'aliénation de leurs esprits :
1) On les flatte en leur imposant l'idée que sans le français nulle civilisation ne leur est permise jusqu'à ce que arabe, arabophone, musulman, lois islamiques etc... soient relégués à "arriération" arriéré", "attardé"- il faut une à deux générations pour obtenir ce résultat.
2) Puis une fois que le déséquilibre est installé, les mots français infusent le doute dans les esprits (tel le sens donné au mot liberté qui du sens indépendance, souveraineté, liberté d'un peuple d'une nation de s'organiser et de vivre en tant que société musulmane selon son cadre propre, passe au sens de liberté qui équivaut à caprice personnel type je fais ce que je veux et j'abolis ici et maintenant toutes les lois qui structurent le
cadre juridique et sociologique, ce cadre qui évolue en même temps que la société dans son ensemble avance depuis ds siècles;la liberté individuelle pour être pleinement assumée devrait au contraire ne pas ébranler la société mais être assez puissante et libre justement pour être vécue malgré le cadre qui structure ladite société; on s'écarte de cette société on n'exige pas d'elle qu'elle se transforme en une copie de mon caprice) - ils ne
savent plus quel contenu donner à un mot, période de flottement.
3) Une génération est alors suffisante pour que le mot se vide de son sens originel pour être transfusé d'un sens qui lui est étranger et qui de ce fait le dégénère, le transforme en quelque chose de rébutant:
- le mot charia en est l'exemple le plus frappant : il a quitté son sens de législation pour s'habiller du sens de "lois de la terreur",
- ou le mot voile qui quitte le sens de vêtement de rue porté par toute noble citadine à l'époque romaine autour de la Méditerranée et porté en tant que tel depuis, pour se vêtir du mot terrorisateur que lui a donné le français à l'époque coloniale quand, face sa volonté de désislamiser la société en s'attaquant au vêtement et à la nourriture (exactement comme le fit Isabel la Catholique avec les juifs et les musulmans andalous obligés
d'abandonner leurs vêtements pour ceux des catholiques et de se nourrir de porc, les portes de leurs maison maintenues ouvertes de jour pour que ce détail culinaire soit vérifié par les agents de l'inquisition) après la chute de Grenade,il a vu résistance et maintient du safsari à Alger et à Tunis par les musulmanes qui lui montrèrent que eh bien non je ne vais pas m'européaniser et me déraciner parce que tu me l'ordonnes : il a transformé
résistance en "fanatisme" en et femme musulmane en "femme musulmane à libérer du joug de l'islam".
- Quand enfin on arrive à avoir peur des mots et des significations qu'ils ont transmis depuis des siècle, alors on parle exactement comme celui qui a pris le temps d'obtenir un tel désastre (1881-2018). Le processus d'aliénation a réussi. On est aliéné par l’ignorance ainsi enracinée, par la peur qu'elle va ainsi générer au son de chaque mot sciemment défiguré. Pleinement soumis à celui qui aura mis quelques décénnies pour avoir la mainmise
complète sur notre esprit, donc sur notre identité, donc sur notre façon de concevoir notre liberté qui n'est plus alors indépendance et souveraineté, mais caprices individuels à assouvir coûte que coûte, sans dignité sans respect pour autrui.


La francophonie imposée est beaucoup plus qu'une simple pollution lingustique (voyez ce sabir qui est actuellement pratiqué partout et avec la satisfaction de celui dont on a convaincu qu'il plait à l'occident parce qu'il fait le singe que l'on veut qu'il soit, un mot d'arabe, un mot de français). C'est une gomme qui efface petit à petit l'accès à la connaissance d'un peuple à sa propre langue porteuse de sa véritable histoire. C'est
un instrument d'aliénation mentale pour obtenir que ce peuple ne puisse plus se regarder qu'à travers le filtre que lui impose l'occupant depuis 1881. La francophonie n'a aucun lien avec la langue française et la culture française, mais tout avec la continuation d'une politique colonialiste anti-arabe et anti-islam qui sévit chez nous depuis 1881.

Karimyousef  (France)  |Dimanche 5 Août 2018 à 11:11           
Ça veut dire quoi prier dans la rue.ces gens cherchent ils à montrer qu'ils sont plus musulmans que les autres .et ceux qui sont autour d'eux et qui ne participent pas à ce spectacle,sont ils moins musulmans qu'eux?
Bref ,c'est un triste spectacle que donnent à voir ces personnes.
On peut manifester sans tout mélanger.ce mélange de genre réduit l'islam à un spectacle plus qu'une spiritualité.

Fessi425  (Tunisia)  |Samedi 4 Août 2018 à 22:26           
بِسْمِ اللَّهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيمِ
وَمَن يَتَوَلَّ اللَّهَ وَرَسُولَهُ وَالَّذِينَ آمَنُوا فَإِنَّ حِزْبَ اللَّهِ هُمُ الْغَالِبُونَ (56(

Ateff  (Niger)  |Samedi 4 Août 2018 à 20:05           
و ما هي الإجراءات التي اتخذتموها ضد من جاهر بالإفطار في رمضان ؟؟

MOUSALIM  (Tunisia)  |Samedi 4 Août 2018 à 12:10           
الهاشمي يشرع صلاة جديدة بركعتين باسم -صلاة الركوب على الأحداث -

Karimyousef  (France)  |Samedi 4 Août 2018 à 11:49           
Je suis contre ces prières dans la rue.je trouve ça choquant.
Ils peuvent exprimer autrement leurs points de vue

Aideaudeveloppement  (Tunisia)  |Samedi 4 Août 2018 à 10:50           
السلام عليكم ورحمه الله وبركاته الله يسطر الشعب التونسي والدولة من تبعات هذا التقرير ومخرجاته البلاد ليست في حاجة إلى هذا الله يهدي الجميع والسلام


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