On n'a jamais interdit à personne de déjeuner pendant le mois de Ramadan.

Du temps où en Tunisie le savoir-vivre et l'élégance de langage et de tenue primaient, les déjeuneur et même quand c'étaient des femmes en période de règles, mangeaient fumaient buvaient en retrait, dans la cuisine, dans l'arrière-boutique d'un magasin, et nous faisions déjeuner nos grands-parents fatigués et nos impotents.

La liberté était de mise mais la tenue, le respect de soi-même et le respect du code social, aussi.

Ce respect se vivait entre communautés aussi, les juifs ne fumaient pas devant nous Ramadhan, et nous ne mangions pas devant eux Yom Kippour.

Depuis 2011 le mot révolution a mis dans la tête de certains qu'ils allaient reprendre le flambeau de l'époque où les tunisiens étaient sommés de ne plus vivre en tant que musulmans : époque coloniale mais surtout époque Bourguiba.

Ces gens se veulent modernistes et s'attaquent à la masse des attardés tels qu'ils nous qualifient.

Comme nul ne leur prêtent attention, ils chauffent l'ambiance par des provocations le but étant de créer un conflit et d'appeler alors à leur secours peut être l'ambassadeur de France, leur protecteur, protecteur de tous ceux qui ont décidé de reprendre le combat pour lequel la France avait colonisé notre pays : le désarabiser, le désislamiser. Ou quelque ONG qui se croit tout autorisé chez nous sous prétexte de protéger un quelconque droit de
quelques uns, autorisée à nous imposer des lois exogènes de chez elle.

La provocation n'est plus une attitude d'un citoyen libre mais c'est l'attitude de celui qui veut attirer sur sa personne via son comportement la désapprobation de la société.

La provocation consiste à se faire passer pour la victime d'une majorité qui n'accepterait pas l'insulte cachée derrière la liberté d'expression (Charlie), le manque de respect et de savoir-vivre caché derrière la liberté de conscience (déjeuner en public), sa séparation d'avec la société cachée derrière la liberté personnelle (musulmane réclamant le droit d'épouser un non musulman).

La provocation est le contraire de la liberté. Cet un entêtement à vouloir rester là où ne veut pas rester, c'est un conflit à intérieur de soi, une faille, un caprice, un enfantillage.

C'est devenu la mode chez ceux qui ne sont pas intéressants ni pour eux-mêmes ni pour nous.

Quand on est convaincu de ses choix on les vit on les assume sans jamais contrevenir aux code de la société. Car on a justement envie d'avoir la paix de vivre ses choix librement. Et cela est très simple, parce qu'il y a authenticité.

Et quand ces choix vous amènent à devoir quitter les codes de sa société alors il faut savoir être assez libre pour s'en séparer (femme musulmane voulant épouser un non musulman - musulman voulant baptiser ses enfants à qui il a donné des prénoms chrétiens pour plaire à sa femme non musulmane).

Bravo , Bravo . Chacun est libre. celui qui veut faire le ramadan le fait et laisse les autres manger tranquillement.
Les khouanjiiiias Tajar eddine même s'il fant le ramadan tout leur vie ce n'est pas sûr qu'ils soient mieux que les autre.
La liberté de ne pas suivre le troupeau khouanjiii .

Bravo c'est une demenstration mathematique1+1=2