Tunisie: environ 100 cliniques priv�es

M. Mondher Zenaidi, ministre de la Sant� publique, a annonc� hier devant la Chambre des d�put�s la cr�ation prochaine de trois h�pitaux priv�s � Tunis et � Sousse, une nouvelle exp�rience qui doit donner une valeur ajout�e qualitative, dans le secteur priv� de la sant�, en Tunisie.
M. Mondher Zenaidi a ajout� que l''''action est, aussi, orient�e vers le d�veloppement de la m�decine d''''urgence, notamment au niveau de l''''infrastructure, l''''acquisition d''''�quipements m�dicaux et la disponibilit� du cadre m�dical sp�cialis�.
A cet effet, les travaux d''''�tude et de r�alisation des p�les des urgences, � la Marsa, aux h�pitaux Charles Nicolle et la Rabta, � Tunis, et d''''autres r�gionaux, � Gab�s, Gafsa et Jendouba, et l''''installation d''''unit�s mobiles de secours m�dicaux d''''urgence, dans chaque gouvernorat, � l''''horizon 2011.

L''''int�r�t du minist�re s''''est, en outre, dirig� vers l''''am�lioration de la formation dans cette sp�cialit� m�dicale, � travers la cr�ation d''''un mast�re en m�decine d''''urgence, ainsi que la mise � niveau du parc des ambulances et l''''acquisition de 50 nouvelles ambulances qui seront distribu�es aux r�gions.

Concernant le ch�mage des pharmaciens, le ministre a expliqu� que les d�cisions pr�sidentielles de l''''ann�e derni�re � propos de la cr�ation du poste d''''aide pharmacien et l''''ouverture de nouvelles pharmacies de jour et de nuit, dans les imadas, et des postes en pharmacie hospitali�re ce qui a permis le recrutement de 488 pharmaciens. Tunisie: environ 100 cliniques priv�es

Il a, par ailleurs affirm� que l''''objectif fix� dans le domaine de l''''industrie pharmaceutique, � l''''horizon 2014, est d''''atteindre une couverture de 65 pc des besoins nationaux par la production locale, tout en oeuvrant pour porter � 250 millions de dinars le chiffre d''''affaires � l''''exportation, contre 50 millions, actuellement.
Ces r�sultats devront �tre obtenus � travers l''''incitation des multinationales du secteur � cr�er des unit�s de production, en Tunisie, la sous-traitance d''''une partie de leurs activit�s de production par des soci�t�s tunisiennes et la commercialisation des m�dicaments tunisiens � travers les circuits de distribution.

Tunisie: environ 100 cliniques priv�es
Le ministre a, par ailleurs, indiqu� que le nombre des m�decins psychologues op�rant dans les h�pitaux publics est de 118, alors que 900 lits sont r�serv�s � cette sp�cialit�.
Les h�pitaux universitaires comptent, pour leur part, huit services de psychiatrie, alors que d''''autres services de sant� mentale sont en cours de cr�ation � Bizerte, Menzel Bourguiba et Nabeul.
R�pondant � la question relative � la consolidation du statut de la Tunisie en tant que p�le r�gional d''''exportation de services m�dicaux, M. Zenaidi a soulign� le souci de garantir la qualit� des services. Il a indiqu�, dans ce sens, que la Tunisie compte environ 100 cliniques priv�es et que pr�s de 140 mille �trangers ont recours, chaque ann�e, � leurs services, sans compter ceux qui viennent pour le thermalisme et la thalassoth�rapie.
D�apr�s TAP

Comments

12 de 12 commentaires pour l'article 27673

Pharmacien,,,,, (Tunisia) |Dimanche 28 Novembre 2010 à 22:04

Nous sommes le pays o� il est le plus difficile d'ouvrir une pharmacie (distance, pouvoir d'achat, nombre d'habitants). les listes d'attente vont �tre gravement surcharg�es � l'exemple de sousse o� il y a plus de 70 en attente... sur le papier 12 pharmacies devraient ouvrir mais cel� tra�ne et depuis 2 ans aucune n'a �t� cr�e car des pharmaciens priv�s sur la liste d'attente h�sitent jusqu'au dernier moment et profitent des
r�glementations en vigueur qui leur permettent jusqu'� 8 mois d'h�sitations . le drame est aggrav� par des pharmaciens ayant une pharmacie en france et d�sirant ouvrir une autre en parall�le en tunisie alors que des pauvres pharmaciens attendent d'ouvrir depuis pr�s de 20 ans... que faut-il faire ? a mon avis il faut changer beaucoup de r�glementations et de texte de loi pour que la dpm puisse travailler avec qui�tude entre autre revenir � la
formule "1 officinal pour 3 autres" puisqu'ils ont eu d�j� une chance et ont choisi d'ouvrir, de s'installer et de profiter pendant de nombreuses ann�es...

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Mehdi (Tunisia) |Vendredi 30 Avril 2010 à 14:13

Le syst�me de soin en tunisie est d�plorable surtout dans les gouvernerats de l'int�rieur. la situation des m�decins g�n�ralistes est aussi de plus en plus difficile. de m�me que les jeunes pharmaciens. le ministre a affirm� que presque 500 pharmaciens ont �t� embauch� cette ann�e. c'est vrai peut �tre mais dans quelles conditions??? les pharmacies dans les imadats ne sont pas rentables. et pour le poste de pharmacien assistant: travailler 8
heures par jours (comme un pr�parateur en pharmacie) chez un ancien pharmacien qui a au minimum un chiffre d'affaire de 500 millions par ans (d�clar�), pour 700 dinars par mois!!!! et g�n�ralement c'est seulement pour une ann�e en contrat sivp!!!!! c'est vraiment loin des esp�rances d'un cadre sup�rieur...

�� (Tunisia) |Vendredi 30 Avril 2010 à 09:52

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Toubib-inquiet (Tunisia) |Vendredi 30 Avril 2010 à 04:34

C'est plus facile de parler du chomage des pharmaciens qui est quasi inexistant que de parler de la situation alarmante de nos jeunes g�n�ralistes !!
aucun mot sur le flou qui regne sur le processus de s�lection des candidatures pour le peu de postes ouverts annuellement en sant� publique, de m�me que pour le concours d'embauche � la cnam ! aucun mot non plus sur la r�forme du cursus universitaire en m�decine g�n�rale et l'instauration d'une 8�me ann�e qui tarde � �tre appliqu�e ! rien non plus sur l'urgence de revoir les objectifs du r�sidanat vieux de 25 ans et jamais mis � jour depuis !
ni sur les multiples appels � r�viser la date actuelle du concours (fin septembre ) qui ne convient � personne sauf peut �tre au minist�re !
en voici des questions qui m�ritent bien des r�ponses !
tout ce qu'il y a � dire, c'est qu'il est imp�ratif de se pencher s�rieusement au plus vite sur la pratique actuelle de la m�decine en tunisie notamment pour la m�decine g�n�rale qui ne cesse de se d�t�riorer et de revoir de fond en comble et surtout d'unifier la formation des �tudiants en m�decines dans nos quatres facult�s et pourquoi pas se mettre au diapason des standards europ�ens en la mati�re !
mr le ministre, les choix que vous semblez prendre depuis quelques temps et qui paraissent d�valoriser la m�decine g�n�rale au profit de la sp�cialit� ne peuvent que nuire t�t ou tard � la qualit� de la m�decine tunisienne et du secteur de sant� dans sa globalit�.
il est certes important de d�velopper et d'encourager la m�decine sp�cialis�e surtout l� o� il en manque cruellement mais ceci ne peut pas se faire aux d�pends de la m�decine de premi�re ligne qui reste � la base le domaine d'expertise des m�decins g�n�ralistes.
c'est un appel de d�tresse qui est lanc� ici et qui m�rite bien une r�ponse vigoureuse et urgente.