بلدية غار الملح تؤكد ضرورة هدم قوس ''القشلة'' حفاظا على سلامة المواطنين

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باب نات - اثارت عملية هدم قوس "القشلة" بغار الملح (ولاية بنزرت) امس الاحد من قبل مصالح بلدية المكان، حفيظة العديد من المتساكنين بالجهة وعموم المواطنين، ومثلت محل نقاش على شبكات التواصل الاجتماعي ووسائل الاعلام، لاسيما الطريقة التي تم بها هدم الجزء الذي يمثل خطرا على المارة، حيث كان من الاجدر وفق المختصين والطلبة والاساتذة في مجال حفظ الاثار وترميمها، اعتماد طريقة يدوية اكثر حرفية واحتراما لتراث المنطقة لا بالاعتماد على الالة الجارفة (تراكس)، وكانه قرار هدم بناية فوضوية لا موقع اثري يعود للحقبة العثمانية، وفق تعبير عدد منهم لمراسل (وات) بالجهة.

وكان القوس الشرقي للمخازن الأثرية بالميناء القديم بغار الملح المعروف باسم "القشلة" (كلمة تركية الأصل تعني المكان الذي يمكث فيه الجنود أو الحصن أو القلعة أو السراي ومقر والي الحكومة العثماني)،تعرض وفق مصدر من مصالح التراث، قبل تدخل البلدية (يوم الاحد)، الى حادثة عرضية تمثلت في اصطدام الة "تراكس" تابعة لاحدى المقاولات الخاصة بسقفه مما تسبب له في أضرار جسيمة باتت تشكل خطرا حقيقيا على المارة.

...

وتم في وقت سابق، عقب التشاور مع المصالح المختصة التابعة لمصالح التراث ورئيس بلدية غار الملح مصطفى بوبكر الاقرار بضرورة هدم الجزء الذي تبقى والذي اصبح يشكل خطرا محدقا على المارة، على أن تتم عملية الترميم في القريب العاجل من قبل المعهد الوطني للتراث حسب المقاييس الفنية المطلوبة، بينما تعهدت مصالح الامن بالبحث مع صاحب الة التراكس التي اضرت بالموقع.

من جانبها اصدرت بلدية غار الملح امس الاحد بلاغا توضيحا اكدت فيه انه "على عكس ما تم تداوله حول تحطيم جزء من القوس الأثري بالقشلة، فأن حالة القوس في جزء منه أصبحت تنبئ بالخطر وتم على إثر جلسة انعقدت بالمعهد الوطني للتراث، التدخل لإزالة جزء خطير منه للحفاظ على سلامة المواطنين والمارة بالاتفاق مع جميع المصالح التي أبدت رأيها في الموضوع، على أن تنطلق عملية الترميم يوم الاثنين 10 سبتمبر صباحا تحت إشراف المعهد الوطني للتراث و مصالح الولاية و البلدية".




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Comments


10 de 10 commentaires pour l'article 167516

Azzah  (France)  |Lundi 10 Septembre 2018 à 17h 22m |           
à Chebbonatome,

Si vous me lisez de temps à autre vous auriez vu combien de fois j'ai dénoncé ce sinistre souvenir de mon enfance : le démantelement et la démolition du mur d'enceinte de Tunis et la destruction de ses superbes portes.

Je l'ai écrit maintes fois et je ne cesserai de l'écrire.

Tunis n'est plus que l'ombre de son ombre sans ce mur d'enceinte construit dès l'origine et reconstruit au XII s (ère chrétienne) après la visite du Roi (dit Saint) Louis venu convaincre Tunis de devenir chrétienne (encore une fois, et combien de fois encore vont-ils nous le demander, d'ailleurs ne viennent-ils pas encore "à la frendzi" nous le demander via leur actuel ambassadeur...)

J'ai vu ce démantellement, cette destruction de notre patrimoine et j'en ai souffert jusqu'à préférer l'exil à la douleur de cette destruction. En exil on n'est pas chez soi et on met beaucoup de distance entre ce qui nous entoure et soi même, alors que dans son pays on devient malade quand on le voit soumis à une telle détermination de le détruire et d'en gommer son patrimoine. Les français applaudissaient les actes de Bourguiba, il y a
même un livre de grand format édité en francais dans les années 60-65 avec la photo d'un tunisien armé d'une pioche, juché sur un pan de ce mur d'enceinte en train de le démonter avec sous la photo : la Tunisie au travail; pour les français la tunisie travaille quand elle se détruit, et on voit ce raisonnement reprendre de plus belle aujourd'hui.

Cette destruction était accompagnée par celle de la très belle langue des tunisois. Ils parlaient une langue précise et très bien pronconcée (ils disait bayt et non bit, layk et non lik,) très proche de l'écrit. Leurs paroles étaient d'une élégance folle, ainsi que leurs manières. Il fut une mode que de ricaner de leur langue, de ricaner de leur élégnace. Le résultat ? Voyez la laideur de notre capitale, voyez la vulgarité de sa langue, voyez
l'ignorence et l'insulte faites mode de vie.

Bourguiba a été un criminel et c'est pour nous narguer tous que l'on est venu planter au coeur de Sfax son éffigie, avec en introduction les paroles de l'ambassadeur de cette pauvre france venu nous dire qu'il allait s'occuper de Sfax.....

L'arc de Ghar el melh a été démoli exactement avec la détermination et la violence que j'ai vues portées au mur d'enceinte de Tunis (jusque dans les années 1985). Normalement si le patrimoine était respecté comme cela se voit dans les pays civilisés (et pour moi c'est cela qui fait qu'un pays est civilisé, non la minijupe ou l'alcool), cet arc aurait été entouré d'une protection, la route déviée, et l'arc restauré. D'ailleurs en
détournant la route nul besoin de rouvrir l'arc une fois restauré à la circulation.

En Tunisie le développement consiste à singer le plus laid de l'occident (alcool, drogue, sexe, exhibitionnisme, criardise, irrespect) et d'ignorer complètement ce que l'europe nous montre de plus beau : la protection de son patrimoine et de ses langues.

Chebbonatome  (Tunisia)  |Lundi 10 Septembre 2018 à 16h 19m |           
اين كنتم حين ازال بورقيبة اجمل سور في مدن شمال افريقيا سور مدينة تونس و ازال ذاكرة وطن و مجلب اعتزاز التوانسا بتاريخهم

Ammar  (Tunisia)  |Lundi 10 Septembre 2018 à 15h 25m |           
دخلوا على قوس عثماني بالتراكس... هدموا أثرا من التراث الوطني والإنساني يمثل رمزا لمدينة غار الملح... كيف فضحهم الفايسبوك... قالوا نرمموا فيه مع معهد التراث...

Azzah  (France)  |Lundi 10 Septembre 2018 à 13h 15m |           
La voix du représentant de la commune tremble. Il ne s'imaginait pas que l'opinion publique allait réagir ainsi.

Comment peut-il n'avoir pas arrêter le tracks qui a corgné l'arc ?

Comment peut-il s'être précipité à démolir au lieu d'installer une protection autour de l'arc, et installer un détour à la voie de communication le temps d'assurer une restauration audit arc ?

Quand à la jeune femme qui, bravo de n'avoir pas eu froid au yeux et d'avoir mis par ses questions ce sinistre individu devant son ignorance de ses responsabilités (lesquelles doivent inclure une parfaite connaissance de l'histoire des éléments architecturaux du patrimoine de la commune qu'il est censé gérer), quel dommage qu'elle pollue notre langue, qu'elle prononce par ailleurs fort bie, par des incursions de la langue coloniale. Elle
aurait bien fait de respecter notre langue, elle aussi une richesse de notre patrimoine, en la préservant et en ne s'exprimant qu'en arabe.

Il faut que l'opinio publique, via les réseaux sociaux ou tout autre moyen, fasse en sorte que ces gens qui sont à la tête de responsabilités tel que ce sinistre individu, aient désormais la voix qui tremble quand ils expliquent le pourquoi de leur forfaitures qui sont en soi une non prise en compte de leurs responsabilités. Qu'ils aient enfin la trouille. Peut être obtiendrons nous alors que les pleutres aient enfin peur de se présenter aux
éléctions et que seuls parmi les tunisiens qui se sentiront réellement concernés par la Tunisie (hors tourisme à quatre balle, hors promotion de la vulgarité, hors pollution linguistique, hors atteinte à notre religion - je pense là à cette jeune cinéaste ayant brandi un blasphème alors qu'on lui remettait un prix (pourquoi ne lui a t il pas été retiré illico presto ?) hors enrichissement personnel, hors recherche de gloriole) nous demanderont
de les élire à ces postes où ils doivent gérer le présent et l'avenir du pays sans jamais omettre un détail du leg.

Azzah  (France)  |Lundi 10 Septembre 2018 à 12h 57m |           
Dans les pays civilisés toute trace architecturale, linguistique, culinaire, usicale du passé est jalousement et très soigneusement protégée, préservée, restaurée et remise en valeur.

Chez nous, la modernité consiste à se faire donner des ordres sur l'organisation de notre société par un psychopathe dit ambassadeur de notre puissance toujours coloniale (pauvre france), et à accompagner cette pseudo modernité par la destruction systématique de tout le patrimoine architectural que nos ancien et notre histoire nous ont laissé. Quand un peuple n'a plus la connaissance de soi alors il méprise ce leg, il ne le supporte plus et le
démolit.

Ces deux personnages ayant assisté à ce meurte, sont des criminels. Celui qui gère la commune, puisqu'il s'autorise à démolir un leg qui appartient à tous les habitants de la commune enquestion, afficahnt ainsi son profond mépris pour eux. Celui qui représente je ne sais quel institut chargé de la protection du patrimoine et qui démolit un élément du patrimoine sous prétexte que l'état de cet arc met en danger la vie d'autrui. Si ce
monsieur, que dis-je, cet individu, faisait partie des peuples civilisés il lui aurait été imposé de trouver une solution temporaire à la protection de la vie d'autrui, en créant un détour à la route le temps de restaurer l'élémnt architectural.

A Hamam Al Enf l'on a dépensé des millions pour rafraĉhir une église construite par des européens entre 1880 et 1956. ici, s'agissant d'un élément bâti à une époque musulmane de notre histoire, on démolit. Quel honneur avons nous de restaurer une église datant de l'époque où un italien ou un français se comportaient en maître chez nous ? sauf à voir comment l'Etat tunisien abandonne sa souveraineté au voyou de dit ambassadeur de france.
Par contre quand on connaît la légende infusée via la francophonie qui veut que c'est pour libérér l'afrique du nord du "jug" ottoman que la france est venue nous "civiliser", on ne eut que voir dans le zèle de nos deux tunisiens ayant assisté à la démolition de cet arc en véritables "arabes de servce" une totale soumission à la reprise en main de la déformation de notre histoire.

Je constate personnellement que depuis ou Azzeddine Bachaouch la mentalité n'a fait qu'empirer au sein de l'institut dit de la protection du patrimoine que je n'ai vu que continuer l'oeuvre destructrice de la france coloniale.

Il y a dans c fait, aucunement besoin de protégér le passant, le tunisien de ghar el melh (nous protège-ton vraiment en tunisie ?). Ce thème de la protection du citoyen est le pendant des actes terroristes : faire peur aux gens pour abuser de leur ignorence et continuer à démolir partout, la langue, le patrimoine, notre société ensomme à qui on continue ainsi d'interdire de se prendre en main.

Quand on maltraite le patrimoine c'est toute la société du spays que l'on assassine.

Titeuf  (Switzerland)  |Lundi 10 Septembre 2018 à 11h 57m |           
On ne peut pas faire une déviation tout en gardant le monument????
Sur la photo je vois qu'il y a de la place

Adel22  (Tunisia)  |Lundi 10 Septembre 2018 à 11h 24m |           
لم نرى هذا في اي معلم تاريخي
هل يتم هدم الأهرام لصيانتها وإعادة بنائها مثلا
عندما يعاد بنائها هل تبقى آثار عثمانية

Karimyousef  (France)  |Dimanche 09 Septembre 2018 à 22h 09m |           
Arrêtez d'utiliser le terme crime pour tout et son contraire.j'aime pas ce penchant à tout exagérer.

Mandhouj  (France)  |Dimanche 09 Septembre 2018 à 22h 04m |           
Mais pourquoi la destruction ? Danger sur les passants ! OK !

Cet édifice urbain porte une histoire. Il est annonceur de quoi ? D'une structuration quelconque dans la ville, début, fin, point de centralité,...? L'évolution de l'histoire urbaine de nos villes et certainement liée à l'histoire sociale, economique, culturelle, artistique, évolution architecturale... L'écrire et la mettre à disposition des lecteurs est une nécessité vitale et de civilisation. Les anciennes constructions renseignent
toujours sur des modes de vie, de défense, d'observation de l'horizon,...

À par se prévenir d'un danger, il faut qu'il y a un projet pour justifier un tel acte de destruction. Et quand il s'agit de l'histoire de la ville, même un projet ne justifie pas la destruction. Car derrière la destruction il y a le paysage artistique urbain qui change. En bien ou en mal ? Je ne sais pas.

Pour une construction qui a de l'histoire et de la particularité, les décideurs doivent réaliser une vue aérienne et à différents angles, faire une votation citoyennes. Et surtout si la fin de vie de l'édifice, bâtiment ou autre chose va faire rupture avec une certaine époque historique définitivement. Il n'y aura plus rien dans la ville qui rappelle cette époque.

Beaucoup des choses à dire, mais j'aimerai bien lire des explications. La chose n'appartient pas qu'à la ville mais à toute une région voire tout un pays. Les nouvelles municipalités doivent être très vigilantes à la question de la transformation des villes.

Fessi425  (Tunisia)  |Dimanche 09 Septembre 2018 à 21h 41m |           
الجريمة هذا العنوان الزائف لجلب القراء


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