Un remaniement gouvernemental, pour faire quoi ? Donner plus de pouvoir aux acteurs traîtres de la cause révolutionnaire ? la cause révolutionnaire en Tunisie ne s’est pas affirmé comme une machine à détruire l’état ou les grands équilibre.. Nous avons bien vu qu'au lendemain de la fuite de ben Ali, les Tunisiens ont organisé leur processus de transition par des mécanismes doux et dans des cadres institutionnels déjà prévu par la constitution de
1959; Après une constituantes par les urnes et une constitutions votée à plus de 90% de constituant-es..

Depuis les élections 2014, que des problèmes, des putschs sur le processus de la démocratisation de la société… l’initiative n’a jamais était aux mains des gouvernements (ESSID, ECHAHED).. L’UTICA, l’UGTT, l’FMI, les lobbies, ) les reformes sont en panne, le législateur déserte son territoire souverain (l’ARP), que des absences, … Qui gouverne la Tunisie ? Aujourd’hui la Tunisie s’anime autour des contestations sociales, des réponses mal dressées
par les gouvernements, l’UGTT joue son rôle et mais aussi en dehors de son rôle, les lignes de l’endettement prospèrent et couvrent, la défaillance de la finance publique, Mr le président de la BCT, intervient selon la commande, il souffle le chaud et le froid quand la commande exige, et rassure quand on lui demande de rassurer, … la Tunisie vit un déclin, et son déclin et construit par ses propres enfants qui gouvernent au niveau de l’état
comme au niveau des lobbies qui ont la main sur la décision politique, comme à travers l’UGTT ou et l’UTICA, comme à travers les compétences tunisiennes qui ont réussi à l’étranger et sont venue pour mettre expériences au profit de l’intérêt général ! le meilleur d’entre eux, ont juste rempli les poches, construit des réseaux et monter un parti politique ; AFEQ Tounis, l’alternative tunisienne de Mehdi JOMAA, à titre d’exemple, ... donc un
remaniement gouvernemental, pour quoi faire ?

En fait la Tunisie est otage d’elle même… Et la machine de la démocratisation de la société est en panne… Celui qui doit-être à l’initiative ne pas le gouvernement, mais bien plusieurs autres forces, dont l’Ugtt, l’Utica, certains partis politiques, et d’autres forces qui ont la main sur la vie économique dans tous ses volets,… Ça prouve bien que nous sommes dans une relation de classe… Faut-il sortir d’une relation de classe pour accéder à
la démocratisation de la société, pour construire une réelle relance économique, une véritable paix sociale? Comment sortir d’une relation de classe?


Moi je ne pas des réponses, mais je suis sur que la grande résolution sur laquelle des solutions peuvent être bâties est la finalisation des processus constitutionnels, tous. Sans un état fort par ses institutions, instances, son nouveau régime décentralisé, le gouvernement, importe quel gouvernement, ne pourra être à l’initiative, ne pourra mettre en exécution une feuille de route pour une véritable relance économique, un bon modèle de
développement, qui poussera à une meilleure redistribution des richesses, à combattre le chômage, à créer de l’emploi, à libérer l’initiative individuelle , à redonner au citoyen de la confiance aux pouvoirs publiques et à la politique en général, …
Aujourd’hui le gouvernement comme les autres forces sont dans la fabrication des conflits et la gestion très mal saine de ces conflits qui eux-mêmes ont fait.. La règle qui anime tous ces intervenants politiques, institutionnels, syndicaux,…. C’est : qui aura le dernier mot sur l’autre.. Dommage !