الوزراء الأول لدول البينيلوكس في زيارة عمل بيومين إلى تونس

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باب نات - يؤدي الوزراء الأول لدول منطقة البينيلوكس (بلجيكيا وهولندا ولوكسمبورغ) وهم على التوالي شارل ميشال ومارك ريت وكزافيي بتال، زيارة عمل إلى تونس يومي 5 و6 ديسمبر 2016، سيلتقون خلالها كلا من رئيس الجمهورية، الباجي قايد السبسي ورئيس مجلس نواب الشعب، محمد الناصر ورئيس الحكومة، يوسف الشاهد.

وتأتي هذه الزيارة، غداة المؤتمر الدولي للإستثمار الذي عقد بتونس (29 و30 نوفمبر) وعلى إثر الزيارة التي أداها رئيس الجمهورية إلى بروكسيل، في إطار قمة تونس-الإتحاد الأوروبي، وهي زيارة فتحت آفاقا جديدة للتعاون الثنائي مع هذه البلدان، حسب ما صرح به روب أندرسون، مدير الشؤون السياسية بوزارة الشؤون الخارجية الهولندية.

كما سيلتقي الوزراء الأول ممثلين عن المنظمات الوطنية وعددا من الوزراء على غرار وزراء الداخلية والدفاع الوطني والتشغيل والشؤون الإجتماعية والشؤون الخارجية، فضلا عن لقاء مع الرباعي الراعي للحوار الوطني.



وقد عبر موريس ليمان، رئيس النقابة الهولندية (إتحاد النقابات المسيحية) والذي سيكون حاضرا في وفد البينيلوكس، عن رغبته في التعرف عن قرب على مميزات تجربة الرباعي الراعي للحوار الوطني والتي جعلته يحرز جائزة نوبل للسلام 2016.
يذكر أن مأسسة الحوار الوطني في هولندا تمت في الثمانينات من القرن الماضي، وهي تجربة ترتكز على ما يعرف بأنموذج "البولدر" (وتعني بالعربية الأراضي المستصلحة من البحر).
ويعني أساسا الإتفاق على عقد اجتماعي بين الحكومة، في بداية تسلمها لمهامها، والأطراف الإجتماعية (نقابات، منظمات إلخ..).
وقد تحول هذا العقد الإجتماعي، في ما بعد، إلى قوانين تقوم على تنظيم العلاقة بين المنظمات النقابية ومنظمات الأعراف وضمان الإستقرار السياسي والإجتماعي في البلاد، بالتوازي مع الإزدهار الإقتصادي.
ويرتكز أنموذج "البولدر"، على مبدأ الربح المتبادل، حسب وصف رئيس منظمة الأعراف الهولندي، تون شونمايكر الذي يعتبر أن هذا الأنموذج "شأن ثقافي وطريقة للتعامل مع الوضعيات الخلافية مع الأخذ في الإعتبار المصلحة العامة والكثير من البراغماتية والثقة الراسخة"، ملاحظا أن مرجع المنظمات النقابية ومنظمات الأعراف الهولندية يبقى دائما الحوار والبحث عن التوافق، أكثر من اللجوء إلى التصادم.
وقال في السياق ذاته: "حتى وإن كانت بعض الاتفاقات لا ترضي الأعراف، فإنهم يرجحون الإستقرار السياسي في البلاد".
ويتفق كل من ليمان شونمايكر على أن أنموذج "البولدر" ليس بمعزل اليوم عن تحديات العولمة والرقمنة.
وكان عدد من الصحفيين التونسيين، تحولوا خلال الأسبوع الماضي إلى هولندا، بدعوة من السفارة الهولندية بتونس، حيث تعرفوا على سير العمل بمجموعة من المؤسسات العمومية الهولندية، منها البرلمان ووزارة الشؤون الخارجية ومقر منظمة الأعراف إلى جانب مقر النقابة (اتحاد النقابات المسيحية) وجامعة ليدن وهي من أعرق الجامعات في هولندا (أنشئت في 1575 م)، والتي تحوي قسما للحضارة العربية والدراسات الإسلامية.



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Comments


6 de 6 commentaires pour l'article 134932

Blasch  (Netherlands)  |Lundi 5 Decembre 2016 à 19:24           
Une seule solution pour l'economie tunisienne .....que tout le monde paye l'impots la TVA et le stationnement des voitures dans les rues et on sortiras de cette crise

Elmejri  (Switzerland)  |Lundi 5 Decembre 2016 à 08:03           
Cour de justice Benelux
Organisation internationale dépendante de l'Union Benelux
Juridiction de plusieurs États membres de l'Union européenne
Son but est de promouvoir l'uniforme application des règles juridiques communes aux États Benelux en matière de propriété intellectuelle (marques de produits et de services, les dessins et les modèles), l'assurance de la responsabilité civile en matière de véhicules automoteurs, l’astreinte, les visas, le recouvrement des créances fiscales, la protection des oiseaux et l’égalité de traitement fiscal1.

Mandhouj  (France)  |Lundi 5 Decembre 2016 à 07:54           
1ère partie :

Le dialogue une voie sûre pour finir avec le blocage ? Ou bien c’est le chemin pour laisser pourrir les situations ?

La rencontre du président de la république Beji Caïd Essibsi et du patron de l’UGTT Mr Hassine Abbbassi à Carthage le 3 décembre 2016 au sujet du dialogue, pour le maintien ou non des augmentations salariales, s’inscrit dans quelle logique ? Retarder l’affrontement, faire pourrir la situation, ou aller à une solution qui profitera à la dynamique économique et à la justice sociale pour les salariés et leurs familles ? Pour qu'un dialogue soit
riche et ouvert il faut une base de données, vu de face conflictuelle, pour des objectifs communs à toutes les parties, avancer ensemble. Le cas de ce moment ne rentre pas dans cette catégorie des choses. Nous sommes d’accord de dire que ce dialogue et plutôt dans une catégorie de dialogue des sourds, pour la simple raison, qu'il s’agit de revenir sur des accords déjà issus d’un dialogue. Depuis la révolution, et surtout depuis 2013, les
tunisiens ont découvert la démarche DIALOGUE pour des sujet d’ordre global (la constitution consensuelle, le partage du pouvoir,…). Le dialogue social est quant a lui resté sous la forme traditionnelle entre les partenaires sociaux et les partenaires sociaux et le gouvernement. Pour qu'une culture de dialogue réussi à ce niveau de la vie politique et syndicale, il faut changer de modèle de gouvernance et du modèle de syndicalisme… le cas
néerlandais, ici présenté n’est pas née hier, ni près faible effort. Donc, il faut revenir sur terre et voir les choses dans une bonne trajectoire, pour le patronat, le politique, et syndicalisme ; dynamique économique, paix sociale et croissance, et prospérité pour toutes les parties. Comment poser les bases de ces trois grands objectifs au même temps ? Je pense qu'il y a des évidences qu’il ne faut surtout pas oublier. 1er réfléchir la
croissance par l’effort et la dignité. 2ème tenir les accords précédents. 3ème Réfléchir ensemble le modèle du développement pour finir avec les marginalisations et toutes les sortes de discriminations territoriales. 4ème redistribué le pouvoir par une décentralisation, afin de produire l’équilibre entre les régions et produire de la proximité du citoyen à la sphère de décision politique. 5ème Favoriser la logique d’aller vers la création des
solutions internes, par une justice fiscale, une redistribution des terres, des richesses collectives, … Ce n’est pas le cas tunisien, malgré que la constitution de janvier 2014 pousse vers ce chemin et vers cette démarche. La démarche actuelle du gouvernement est toute contraire, on revient sur des accords signés pour en produire des promesses ! C’est ni le sens de la raison, ni le sens de la feuille de Carthage, ni le sens de la constitution
2014.

Personnellement Je ne peux pas concevoir qu'on réfléchit une sortie de la crise économique et financière en général par laquelle passe le pays aujourd’hui (marasme économique, déficit de la finance publique, endettement, baisse de la réserve en devises, déséquilibre commercial, ....) sans la dignité, donc sans le maintien des augmentations salariales et sans aller à d’autres solutions plus adéquates (un peu plus de participation des grandes
entreprises et capitaux, plus de ‘’guerre’’ contre el fased en général , et surtout là , il y a beaucoup d’argent à prendre même avec une médiation/négociation, et puis il faut réfléchir à d’autres outils qui seront passibles de permettre des nouvelles recettes internes). C’est possible, il suffit d’oser, d’oser sympathiquement, mais courageusement… il faut se dire que la crise actuelle incombe à tout le monde mais surtout pas aux salariés. Nos
salariés, 80%, ont des petits salaires, il faut l’admettre. Après l’UGTT doit proposer d’autres manières d’aider à la sortie de la crise, en dehors d’acception le non maintien des augmentations… Je pense que c’est le moment de se dire les choses.

Mandhouj  (France)  |Lundi 5 Decembre 2016 à 07:53           
2ème partie :

Pour rentrer dans l’ère du changement, dans l’ère des objectifs de la révolution de la dignité et de la liberté, il faut se sacrifier… Et si ceux qui détiennent les grands capitaux ne jouent pas un rôle positif dans ce sens et bien, il faut se poser la question si vraiment nous voulons une nouvelle Tunisie – démocratie, dignité, liberté, fraternité, solidarité, culture de l’effort- ou pas ?


On pourra dire que l’UGTT au début de la révolution a joué un rôle un peu bizarre, revendicatif plus que constructif vers le changement ; OK. Mais aujourd’hui nous ne nous sommes plus là, dans la transition démocratique. Donc il faut être capable de voir les choses autrement que par les solutions historiquement connues dans plein des pays (austérité, augmentation des prix, baisse du pouvoir d’achat, …), et surtout ces solutions ont échoué à
redresser ces pays sur des bases saines et durables, et la casse des services dédiés à la population sont d’année à une autre en baisse, donc moins de justice sociale, moins de bonheur individuel et collectif, …

Quand nous savons que les 2/3 du BIP du pays fait nourrir l’état (dans tous ses services)..On peut se poser légitimement la question de la bourgeoisie de l’état… Nous tenons à avoir une police bien outillées, une armée à la hauteur des défis, une santé publique qui répond aux besoins, une école républicaine et pour toutes et tous qui forme et prépare l’individu à l’avenir et à mieux appréhender ses difficultés, une recherche scientifique bien
financée, … mais il y a un problème, quand on regarde l’état de ces secteurs de l’activité publique, … Et la question des difficultés d’aujourd’hui, n’est pas que mauvaise gestion ou manque d’intelligence chez nos gouvernants, … donc des nouvelles ressources internes on pourra trouver, et la question de la bourgeoisie non déclarée de l’état (el fased interne, l’excès aussi) se pose légitimement et sans accuser personne (il existe encore beaucoup
des manières de faire qu’on arrive pas à s’en débarrasser facilement et qui coutent cher à la collectivité). Idem pour la bourgeoisie déclarée (le coût du fonctionnement déclaré). Il faut avoir le courage, et ne pas voir la solution que par la tête du petit salarié qui gagne, 300 ou 350 dinars.

Ici je ne pousse pas à l’affrontement, loin de là … Moi je suis pour le dialogue, mais pas uniquement, nous pourrons aller à des solutions. Il faut, juste, comprendre que nous ne sommes pas dans une dictature, mais dans une période de construction de la nouvelle Tunisie, et que sans dignité il n’y aura pas de participation de toutes les couches sociales ou classes sociales, à la construction du pays . On demande le concours de tout le monde et
on s’attaque au minimum vital, le petit salaire ! ? Bizarre, non ?

Il faut qu’on apprend à réfléchir autrement, nous sommes obligés, hommes et femmes, politiques et syndicalistes, …

Mandhouj  (France)  |Lundi 5 Decembre 2016 à 07:52           
3ème partie :

Pour finir :

À mon avis la solution ne passe pas par-là, faire baisser le niveau de vie des salariés, et ne doit pas passer par là.La baisse du pouvoir d’achat (ajourner les augmentations pour demain, 2017 ; 2018). Il faut oser d’autres modes d’agir, de trouver des recettes internes, tout simplement de gouverner.Et je suis certains que nous sommes capables d’y arriver, c’est le sens même de la nouvelle ère, après révolution, le sens que les objectifs de
la révolutionexigent de nous, pourquoi y échapper ?

Une des problématiques de la Tunisie, est que le secteur informel (1/3 du BIP, voir plus), et qui est organisé d’une manière très forte, profite à plusieurs qui sont aux commandes officiels du pays. Donc ce secteur en lui-même représente une oligarchie parallèle qui vient au secours/en soutien/en appui, à l’oligarchie traditionnelle et organisée (edawla el aamiqua).

Comment démanteler la majorité de l’informel et ‘’l’introduire’’ dans le secteur formel ? Comment combattre les résistances du secteur informel qui refuse de s’organiser officiellement ?
Est-ce que l’économie tunisienne supportera que la grande partie du secteur informel intègre la sphère organisée, la sphère légale, de l’économie ? C’est là, et pas uniquement, où il faut percer et aller à la recherche des solutions, et c’est possible, je suis convaincu.

Juste une chose : l’UTICA lors de son congrès en 2012 informe que 80% des entreprises tunisiennes collaborent avec le secteur informel, le dit économie parallèle. Quel rôle doit jouer l’UTICA ? Même question pour l’UGTT, et IDEM pour le pouvoir actuel, quel rôle doit-il jouer ?

Mandhouj  (France)  |Lundi 5 Decembre 2016 à 07:50           
Je souhaite réagir à cette visite, et sur le fait d’évoquer le modèle polder ….

Le traditionnel « modèle polder » pour sortir de la crise aux Pays-Bas
http://www.la-croix.com/Actualite/Economie-Entreprises/Economie/Le-traditionnel-modele-polder-pour-sortir-de-la-crise-aux-Pays-Bas-_NP_-2013-03-04-917558
(bien évidement, il existe plusieurs écrits plus conséquents sur ce modèle, …)
… L’origine exacte du concept proviendrait d’un débat parlementaire de 1907 sur l’élaboration de la sécurité sociale, où un ministre avait fait référence aux intérêts communs à tous en illustrant son idée par celle des « résidents des polders qui ont tous intérêt à assécher leurs polders ».
Un statut mythique
Ce système de concertation a acquis un statut mythique lors de « l’accord de Wassenaar » signé le 24 novembre 1982 entre gouvernement, patronat et syndicats hollandais. Le compromis trouvé alors consistait en une politique de modération salariale en échange de réductions d’impôts et de mesures destinées à alléger le coût humain du chômage (financement des retraites anticipées, diminution du temps de travail…)…
………………….
Des mises en questions existent …et puis c’est une question d’état d’esprit collectif, volonté partagé, et objectifs communs à toutes les parties (syndicats, organisations patronales et politique) …
La culture en Tunisie aujourd’hui, chacun cher un bol d’air, plutôt qu'un polder ! Vous avez compris la subtilité, je pense !

Je vous laisse lire la suite : un « petit-long » commentaire.


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