En Tunisie plus on se dit, que dis-je plus on martèle qu'on est féministe, plus on est prompt à trouver le hic pour déclarer à une femme qu'elle ne peut pas assumer telle ou telle responsabilité par ce que la religion ceci ou cela. Les hommes qui se disent "ouverts", en faveur des droits de la femme etc.... sont toujours les plus rétifs à voir la femme tunisienne assumer de vraies responsabilités dynamiques en faveur du progrès. Ils aimment
la femme "libérée" pour être plus accessible à leurs propres pulsions en fait. Libérée pour être à leur disponibilité.

En réalité une femme née et élevée libre n'a nul besoin d'être libérée et encore moins appréciée par une catégorie d'hommes se disant féministes.

Notre chaykh al madina en tant que telle est appelée à assumer les responsabilités qui lui incombent en tant que telle. Par conséquent pour ce qui concerne les cérémonies de Laylat al qadr elle doit se comporter en chaykh al madina, son appartenance à la gente féminine passant en arrière-plan. Nous avons eu une grande dame de l'aristocratie iranienne par sa mère et pakistanaise par son père, Behnazir Butho, qui avait assumé toutes ses
responsabilités de femme politique, et quelle femme politique ! sans jamais compromettre les codes d'une société pleinement musulmane. Quand on occupe certains postes on n'est plus ni homme ni femme mais seulement une personne chargée d'assumer des responsabilités et chargée de porter haut certains symboles fédérateurs.

Bon courage à notre chaikh al madina, et bon Ramadan à tous, surtout à ceux qui en Palestine tiennent bon et ne cèdent pas.

Et oui.....voci le danger....ne s interesser qu a l accessoire,au formalisme,au contenant......alors que certanes implications gestionelle de la ville de tunis peuvent avoir des repercussions vitales pour le social et l economique....j eswre qu une fois chikha,vous n allez pas nous endormir avec des problematiques byzantines....prut etre meme nous orienter,nous distraire et nous devier...