La fermeture du détroit d'Ormuz évoque la possibilité d'une hausse spectaculaire des prix du pétrole et du gaz

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Amine BEN GAMRA (*)

Peu de temps après les frappes orchestrées par Donald Trump, le Parlement iranien a donné son aval à la fermeture de ce corridor de 250 kilomètres qui fait la jonction entre le golfe Persique et l'océan Indien par le biais du golfe d'Oman. L'autorité suprême de sécurité nationale, l'organisme chargé de déterminer les orientations stratégiques, a indiqué qu'elle rendra un jugement définitif dans les jours à venir.

Le détroit d'Ormuz représente un point névralgique pour l'économie mondiale. Positionné sur les rivages de l'Iran, 20% du pétrole global y est acheminé, équivalant à 20 à 30 millions de barils quotidiens.




Téhéran pourrait opter pour la fermeture du détroit d’Ormuz, cette mesure pourrait entraîner des conséquences économiques importantes, y compris une multiplication par deux du coût du baril de pétrole. Le coût du baril pourrait grimper jusqu’à 120 dollars l’unité. Cela signifierait que le coût serait multiplié par deux par rapport au tarif actuel.

Les conséquences seraient alors énormes sur l’économie mondiale.
Un blocage du détroit d’Ormuz, géo-stratégiquement parlant, forcerait probablement d’autres grandes puissances comme la Chine, à sortir du bois, et à s’impliquer dans ce conflit


Quels pays seraient les plus durement touchés par la fermeture du détroit ?
Le détroit d'Ormuz est emprunté par des importateurs majeurs de pétrole, tels que la Chine, l'Inde, le Japon et la Corée du Sud. En effet, le président sud-coréen a déjà affirmé que 60 % des importations pétrolières de son pays transitent par ce passage maritime.

L’Arabie saoudite exporte environ 6 millions de barils de pétrole brut par jour via le détroit d'Ormuz, soit plus que n'importe quel pays voisin.
Les États-Unis importent environ 700 000 barils de pétrole brut et de condensats par jour depuis le détroit, soit environ 11 % de leurs importations totales de pétrole et 3 % de leur consommation d'essence.
La part collective de l'Europe dans le pétrole transporté par le détroit semble être inférieure à 1 million de barils par jour.
Il apparaît donc que les nations arabes et asiatiques risquent davantage en cas de fermeture du détroit d'Ormuz comparativement aux États-Unis ou aux puissances européennes, qui ont pris position aux côtés d'Israël lors du dernier affrontement.

* Amine BEN GAMRA
Expert Comptable
Commissaire Aux Comptes
Membre de l'Ordre des Experts Comptable de Tunisie



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