Algérie: rejoindre une coalition militaire internationale au Sahel n'est pas envisageable

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AA - Alger -

- Le ministère de la Défense a fait savoir qu'il « dément catégoriquement toutes ces allégations tendancieuses et manœuvres sournoises, à travers lesquelles leurs auteurs croient pouvoir semer le trouble et déstabiliser le pays ».


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Le ministère algérien de la Défense a déclaré ce dimanche que les informations rapportant son intention d'envoyer des troupes pour opérer sous l'égide d'une coalition internationale dans la région du Sahel sont « fausses », et que cette décision n'est pas envisagée.

C'est ce qui ressort d'un communiqué du ministère suite à une information diffusée sur les réseaux sociaux ces derniers jours, selon laquelle un accord entre la France et l'Algérie aurait été conclu concernant l'envoi de soldats sur le Sahel dans le cadre d'une force militaire dirigée par Paris.

Selon le communiqué, les informations selon lesquelles « l’Armée Nationale Populaire s’apprête à envoyer des troupes pour participer à des missions militaires en dehors de nos frontières nationales sous le chapeau de puissances étrangères dans le cadre du G5 Sahel, ce qui est faux et inadmissible ».

Et la même source d'expliquer que le ministère « dément catégoriquement toutes ces allégations tendancieuses et manœuvres sournoises, à travers lesquelles leurs auteurs croient pouvoir semer le trouble et déstabiliser le pays ».

Selon le communiqué, l'armée « n’a jamais été, et ne sera jamais soumise dans ses actions qu’à l’autorité de Monsieur le Président de la République, Chef Suprême des Forces Armées, Ministre de la Défense Nationale, et conformément à ses missions constitutionnelles explicites et aux lois de la République, dans la défense de la souveraineté, de l’intégrité et de la sécurité nationales ».

La polémique fait suite à un sommet tenu par le président français Emmanuel Macron les 15 et 16 février derniers avec les dirigeants des cinq pays du Sahel : le Burkina Faso, le Tchad, le Mali, la Mauritanie et le Niger dans la capitale tchadienne, N'Djamena.

Le sommet a débattu de la coopération militaire face aux menaces terroristes dans la région.

L'Algérie est le seul pays parmi ces pays de la région du Sahel à avoir refusé de rejoindre cette alliance que la France a établie en 2017.

L'Algérie se coordonne avec les armées du Mali, de la Mauritanie et du Niger pour lutter contre le terrorisme et le crime organisé dans la région dans le cadre du Comité conjoint d'état-major opérationnel, créé en 2010.

Un amendement constitutionnel en Algérie a autorisé pour la première fois, au mois de novembre dernier, que des contingents de l'armée puissent se rendre à l'étranger sous certaines conditions.

L'article 31 de l'amendement stipule que « L'Algérie, dans le cadre du respect des principes et objectifs des Nations unies, de l'Union africaine et de la Ligue des États arabes, peut participer au maintien de la paix, après l'approbation du Parlement par une majorité des deux tiers des membres de chacune des deux chambres du Parlement ».

Selon le communiqué du ministère de la Défense aujourd'hui, « la participation de l’Armée Nationale Populaire en dehors des frontières du pays relève de la décision du peuple algérien, conformément aux dispositions de la Constitution de la République ».

*Traduit de l'arabe par Mounir Bennour



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