«La garde républicaine a attaqué notre QG vers 01h.00h (00h00 Gmt). Ses éléments ont procédé à un bombardement par hélicoptères puis ils ont attaqué au sol. Il y a pour le moment 2 morts et 19 blessés, dont certains le sont grièvement», a précisé Ping.

Le porte-parole du gouvernement, a pour sa part affirmé à la presse que l'assaut ciblait «les criminels» qui avaient incendié l'Assemblée nationale. Aucun bilan officiel n'a toutefois été donné, jusqu'à jeudi 08h.00 Gmt.

  Des manifestants insatisfaits des résultats de la présidentielle du 27 août proclamant le président sortant Ali Bongo vainqueur avec 49,80% des voix contre 48,23% pour son adversaire Jean Ping, avaient investi mercredi, les rues de la capitale, plaidant pour un recomptage des voix et exigeant le départ de Bongo.

  Le candidat du Parti démocratique (PDG) au pouvoir a remporté le scrutin présidentiel du 27 août avec 49,80% des suffrages exprimés contre 48,23% pour son adversaire Jean Ping, a annoncé mercredi le ministre de l’Intérieur gabonais, Pacôme Moubelet-Boubeya, lors d'une conférence de presse.

L'opposition gabonaise a rejeté les résultats de la Commission électorale et réclamé un nouveau décompte dans la province du Haut-Ogooué, fief d’Ali Bongo.

Jean Ping n’a toujours pas indiqué s’il saisira la Cour constitutionnelle, trop proche d’Ali Bongo, dit-il, pour un éventuel recours.

Le président gabonais a accédé au pouvoir en 2009, peu après le décès de son père, Omar Bongo, qui avait gouverné le pays pendant une quarantaine d'années.

Les résultats de la Présidentielle de 2009 avaient également été contestés et donné lieu à des affrontements meurtriers.