Agriculteurs Tunisiens : solutions aux manques des ressources en eau

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Amine BEN GAMRA (*)

Cet été, partout dans la planète, la baisse de la pluviométrie et les pénuries en eau potable battent des records.






En Allemagne, l'institut de recherche environnementale parle d’une sécheresse extreme. Autour de Berlin, de nombreux incendies particulièrement intenses se sont déclarés depuis le début de l’été. La France n’est plus très loin de battre le triste record de 88 000 hectares de 1976. En effet, depuis le début de l’été, 50 000 hectares de forêts ont brûlé. Les Pays-Bas ont eux déclaré une pénurie d’eau le 3 août dernier. Le Royaume-Uni, lui, a connu le mois de juillet le plus sec depuis 1935.

Le Barrage de Serre-Ponçon, au cœur des Alpes du Sud, est le plus grand barrage en terre d’Europe, avec ses 2800 hectares. Il permet également de déstocker une réserve de 200 millions de m3 d’eau pour les agriculteurs irrigants en aval dans le bassin de la Durance. Cette année, le lac est quasiment vide.

En Tunisie, les changements climatiques ont bouleversé la donne au sein de la filière agricole pour qui l’apport en ressources hydriques représente une composante fondamentale et inhérente au développement et au bon fonctionnement de cette dernière. Or, selon les dernières prévisions, le stress hydrique risque de s’accentuer davantage et les ressources en eau souterraine devraient observer une diminution de 40% d’ici à 2050. A cause de cette situation hydrique catastrophique survenue suite à plusieurs années consécutives de sécheresse, les apports en eau ont enregistré une baisse de 50% par rapport à la moyenne annuelle.

Il y a moins d’eau pour tout le monde. les agriculteurs sont en première ligne. Si certains s’adaptent en remplaçant le maïs par des cultures moins gourmandes en eau comme le tournesol, le soja ou encore le sorgho, d’autres tentent de développer la récupération et le stockage de l’eau de pluie.

Avec le réchauffement climatique, les périodes de sécheresse vont être amenées à se répéter dans le futur. Alors l’agriculture tunisienne telle que nous la connaissons aujourd’hui va devoir changer de visage dans les années à venir et anticiper ces changements,
Face aux périodes de sécheresse récurrentes, l’agriculture doit se moderniser. Par exemple, l’agriculteur peut installer dans son champ des capteurs directement reliés à son smartphone pour savoir quand irriguer son terrain. Ces capteurs lui permettent d'économiser un maximum d'eau, une ressource qui devient rare par les temps qui courent. Aussi, Il faudra pouvoir capter l’eau de pluie et la garder en réserve et trouver des espèces qui sont plus tolérantes à la sécheresse, qui sont plus tolérantes aux à-coups climatiques


* Expert Comptable
Commissaire Aux Comptes
Membre de l'Ordre des Experts Comptable de Tunisie



Comments


1 de 1 commentaires pour l'article 251317

BenMoussa  (Tunisia)  |Dimanche 14 Août 2022 à 16:44           
Il parle de la sécheresse pendant le mois de juillet comme si ce mois faisait partie de la saison pluviale dans l'hémisphère nord. il n'avance aucun chiffre réel mesuré, mais de simples estimations et prévissions,
Bref, un expert comptable qui ferait mieux de ne parler que de s'il connaît


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