Désignée par Saïed, Najla Ben Romdhan Bouden première femme cheffe du gouvernement dans l'histoire de la Tunisie

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AA - Tunis -

- Deux mois après l'annonce de la série des mesures exceptionnelles par le président qui comprenait le limogeage du chef du gouvernement Hichem Mechichi







La Présidence de la République de Tunise a annoncé, mercredi, que le président de la République Kaïs Saïed a chargé l'universitaire Najla Bouden Romdhane de former le gouvernement.

C'est ce qui ressort d'un communiqué publié par la Présidence et consulté par l'Agence Anadolu.

Najla Bouden devient ainsi la première femme cheffe du gouvernement dans l'histoire de la Tunisie.

Cette décision intervient deux mois après l'annonce de la série des mesures exceptionnelles par le président qui comprenaient le limogeage du chef du gouvernement Hichem Mechichi et au moment les appels à la formation d'un cabinet se sont intensifiés.




"Kaïs Saïed a chargé, Najla Bouden de la formation du gouvernement dans les plus brefs délais, conformément au décret-loi 117 de 2021 en date du 22 septembre 2021 (article 16) relatif aux mesures exceptionnelles", a fait valoir le communiqué.

Née en 1958 (63 ans) et originaire du gouvernorat de Kairouan, Najla Bouden est Docteure en géologie et est également professeure à l’école nationale d’ingénieurs de Tunis (Enit).

Elle a aussi occupé le poste de chargée de mise en œuvre des programmes de la Banque mondiale au ministère de l’Enseignement supérieur.

Le 25 juillet, Saïed a décidé de limoger le chef du gouvernement, Hichem Mechichi, pour assumer l'autorité exécutive avec l'aide d'un gouvernement dont il désignera le chef. Il a également décidé de geler les compétences du Parlement, de lever l'immunité des députés et de prendre la tête du ministère public.

La majorité des partis ont rejeté ces mesures, et certains les ont considérées comme un "coup d'État contre la Constitution", tandis que d'autres partis les ont soutenues, y voyant une "correction de cap", à la lumière des crises politique, économique et sanitaire (la pandémie de coronavirus).

Saïed a rassuré à plusieurs reprises à l'intérieur et à l'extérieur du pays '' ne pas avoir l'intention d'instaurer un régime dictatorial en Tunisie" ou de "violer les droits et libertés", mais plutôt de "procéder à la réforme des conditions après avoir constaté l'existence d'un danger imminent menaçant l'Etat tunisien."

* Traduit de l'arabe par Hajer Cherni


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