Tunisie: La gestion politicienne de la pandémie massacre le peuple tunisien

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Amine BEN GAMRA (*)

Le bilan de la crise sanitaire, un an après son déclenchement, est mitigé. Si la première vague a été contenue grâce à une union sacrée, les tiraillements politiques ont fortement affecté la courbe des contaminations et retardé la vaccination

La gestion approximative de la pandémie, tant par l’exécutif que par les autorités sanitaires, ainsi que l’indiscipline d’une population à bout de patience ont conduit à une nouvelle flambée virale.




Un an auparavant la Tunisie ne comptait qu'un unique décès dans les dernières 24 heures et un très peu nombre de nouveaux cas. En un an, le pays est passé d'une situation parfaitement contrôlée à une très forte vague. Sur la carte du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies, la Tunisie est le seul des cinq pays du Maghreb qui s'affiche en rouge.

Malheureusement, aujourd’hui et dans les dernières 24 heures, la Tunisie enregistrait 88 décès supplémentaires (14 406 depuis le début de la pandémie, le chiffre le plus haut des cinq pays du Maghreb) et 3 467 nouveaux cas dont des cas du nouveau variant Delta du coronavirus (indien).

Le taux d'hospitalisation dans le gouvernorat de Kairouan a atteint sa capacité maximale ces derniers jours, après avoir enregistré 60% de tests positifs quotidiens. La situation est très grave aussi dans d’autres gouvernorats tel que Béja, Zaghouan etc...

Actuellement, la situation est toujours alarmante, exigeant le plus haut degré de vigilance.

Les autorités sont aux prises avec un sérieux dilemme : l'économie ou le sanitaire, sauver ce qu'il peut l'être de la saison touristique sans aggraver une situation sanitaire sérieuse.

* Amine BEN GAMRA
Expert Comptable
Commissaire Aux Comptes
Membre de l'Ordre des Experts Comptable de Tunisie


Comments


1 de 1 commentaires pour l'article 228226

BenMoussa  ()  |Samedi 26 Juin 2021 à 12:01           
Tout est dit dans la première phrase "Le bilan de la crise sanitaire, un an après son déclenchement, est mitigé", le reste du mini-article est superflu et n'ajoute rien.
En plus prétendre que "le pays est passé d'une situation parfaitement contrôlée" est archi-faux. Contrôlé par qui? comment?
Enfin le taux de tests positifs quotidiens ne peut être un indicateur de la gravité ou de la propagation de la pandémie, car il dépend essentiellement du nombre de tests par jour et le choix des gens à tester et non du nombre de nouveaux cas positifs. Ce taux pourrait être par exemple de 60% avec 60 nouveaux cas positifs et 100 tests par jour, et uniquement 40% pour 400 nouveaux cas positifs et 1000 tests par jour. Quel est le plus grave un taux
de 60% avec 60 nouveaux cas positifs ou bien un taux de 40% avec 400 nouveaux cas positifs par jour ?!!!


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