Correction:

Se mettre au service d’une commune, c’est faire de la politique, ça moi j’adore.. J’espère que vous aussi vous allez aimer. ......................

@ FaroukBenAmmar (Tunisia)

Merci à vous.

Bon ramadan.

Nous ne devons jamais oublier que le temps humain est un temps politique. Il se construit, il se réfléchit, à travers des valeurs, une vision au monde, à la vie, à la ville, autours des choix sociaux, économiques, de développement urbain et social, de gestion du personnel communal, culturelles, établir des règles transparentes pour les marchés publics, pour la commande publique, … tout ça c’est de la politique. Reste que, concevoir et
mener, mettre en œuvre, une politique jeunesse, petite enfance, de loisirs, d’aménagement, … et avec tout ce que j’ai écris avant, et avec tout le reste qu'exige la vie dans une commune, une collectivité, c’est faire de la politique. Et ça, c’est BO, BEAU.

Un mandat municipal, est un temps politique qui fait partie du temps humain en général.. S’il vous plait, ne pas louper ce moment aux affaires des communes, la Tunisie à besoin de ses élu-es locaux. (Est bien sur des autres aussi).

Se mettre au service d’une commune, c’est faire de la politique, ça moi j’abord.. J’espère que vous aussi vous allez aimer. Et je suis certains que vous allez aimer. Bon courage à vous tous et toutes, toutes et tous.

Et là nos villes vont changer, pas qu’EL MARSA UNIQUEMENT. C’est tout mon sincère souhait.

Bon mandat !

@Mandhouj (France)

VOUS ETES FORT AIMABLE....UN GRAND MERCI....ET EXCELLENT RAMADAN

@ FaroukBenAmmar (Tunisia)

Salut Farouk,

"UNE COMMUNE EST ET DOIT ETRE GÉRÉE COMME UNE ENTREPRISE AVEC UNE DIMENSION SOCIALE ET CULTURELLE....LOIN DE LA POLITIQUE

SEUL LE BIEN ETRE DU CITOYEN COMPTE".

1- Avant toute chose, je suis très fière de la claque qu'on eu les partis politiques.. ça montre bien qu'ils n'ont pas fait de la politique, mais plutôt de la gestion.. Quand on fait de la politique on avance malgré tout. Quand on fait de gestion, on gère des situations, et c'est là la différence.

2- "UNE COMMUNE EST ET DOIT ÊTRE GÉRÉE COMME UNE ENTREPRISE AVEC UNE DIMENSION SOCIALE ET CULTURELLE....LOIN DE LA POLITIQUE".

Non et non.. Une commune, est une géographie en mouvement et nécessairement a besoin d'une vision, et pour son développement et pour le bien être des habitants, et ça de la politique. Quand on gère une commune comme une entreprise, le vivre ensemble fait faillite ... la vision culturelle et sociale, c'est de la politique.

"SEUL LE BIEN ÊTRE DU CITOYEN COMPTE". Ça c'est profondément politique. C'est tout à fait le contraire de ce que vous pensez.

- Moi j'invite tout le temps, à ne pas faire la confusion entre l'idéologie et la politique. L’idéologie n’est que le combat d’idée. Il n y a rien de mal dans ça, tout est bénéfique.

La politique, c’est le projet qu’une majorité porte à importe quel niveau de responsabilité, local, nationale, … ce projet n’est pas venu de nul part , il est sur la base des valeurs que les personnes portent et aiment partager, ils est sur la base d’un constat, d’un diagnostic, d’une certaine lecture d’une réalité, d’une philosophie, d’une vision d’immédiateté , de court terme et d’avenir,... Aucun projet ne pourra échapper à ça. Quand une
majorité parlera d’une ville en mouvement, d’une ville solidaire, d’une ville citoyenne, d’une ville pour toutes et tous, d’une ville dynamique, d’une ville d’accueil, d’une ville où la citoyenneté se conjugue au présent et par l’investissement et la participation, là on fait de la politique, nous nous ne sommes pas là pour jouer. Celui qui dit qu’il fait toutes ces choses ou qu’il va faire toutes ces choses et qu’il ne fait pas la politique, il
se trompe, ou bien il trompe les gens, ou plutôt il surfe sur les échecs des partis. Donc il s’engage de faire de la politique autrement. Il s’engage à mieux réussir que les partis, de faire qu’une ville, qui est un ensemble des valeurs et des relations, une réalité mieux conjuguée, et pour l’intérêt de toutes et tous, sans discrimination, ni exclusion aucune.

Ça s’appelle faire de la politique autrement, sans appartenir à un parti, ou être fermé idéologiquement. Etre dans l’ouverture, mais autour et pour produire des notions, des visions rationnelles et démocratique, sur lesquelles on bâtira les villes de demain, où l’intelligence locale sera un des premiers moteurs et concepteurs du projet de la ville. Ceci est possible.


Faire de la politique autrement. Gérer les villes autrement. Avec plus de transparence, à travers une meilleure gouvernabilité, une meilleure conjugaison de la notion du citoyen investi, démocratie participative, avec une vision d’avenir plus concertée, … OK, on sera d’accord.

Et là on ne pourra être que d’accord, si vous êtes d’accord.


@ toutes mes excuses si j’étais long.. je suis d’accord avec vous sur beaucoup des choses.. et la différence est richesse.. Et les tunisiens et tunisiennes, il faut qu’ils apprennent à s’enrichir d’eux-mêmes et à travailler ensemble.

Mes salutations les meilleures.

Tarek MANDHOUJ

@Mandhouj (France)
VRAI....MAIS CETTE VISION DATE DE LA RÉVOLUTION FRANÇAISE....ST JUST L'AVAIT DIT DANS SON OUVRAGE "THÉORIE POLITIQUE"

...MAIS 140 ANS APRES...CE PARADIGME A BIEN CHANGÉ...

UNE COMMUNE EST ET DOIT ETRE GÉRÉE COMME UNE ENTREPRISE AVEC UNE DIMENSION SOCIALE ET CULTURELLE....LOIN DE LA POLITIQUE

SEUL LE BIEN ETRE DU CITOYEN COMPTE

Dépolitiser la chose politique, c'est ouvrir les portes au déclin. Quand une majorité est aux affaires dans une municipalité, elle fait de la politique. Et quand on fait de la politique, on prend des décisions, des choix, des orientations, sur la base de certaines valeurs et visions, qui ne seront jamais apolitiques. Un projet de ville est un projet politique, on ne pourra pas dire autre chose. Qu’il soit conçu par des encartés politiques, ou
par des personnes qui n'appartiennent à aucun parti, c'est la même chose, le projet de la ville est politique. Qu'on l'appelle projet citoyen, solidaire, concerté, démocratique, fait avec les habitants, ... c'est un projet politique. Et toutes les listes ont été élues sur leurs projets, qui ne sont en final que politique. En dehors de la politique on ne pourra pas construire et conduire une ville, ni une nation.