Tunisie-FMI : Rapport sur l'économie tunisienne

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Le conseil d’administration du Fonds Monétaire International (F M I) vient de publier son rapport sur l’économie tunisienne après examen du rapport préparé par la mission de ce fonds, au cours du mois de décembre 2005,
Suite à des concertations avec la banque centrale et les différentes structures ministérielles concernées au titre
de l’article 4 du statut de cette institution.
Voic différents points de ce rapport consultable sur le site du FMI:
...


- la Tunisie a réalisé d'importants progrès vers son objectif de rattraper le niveau économique des pays de la tranche de revenu inférieur de l'OCDE. Le revenu réel par tête d'habitant a augmenté de presque 20% depuis 2000, le taux de chômage continue de baisser et les équilibres macroéconomiques restent maîtrisés grâce à la capacité d'adaptation rapide des politiques budgétaire, monétaire et de taux de change aux différentes conditions et chocs économiques.

- Les résultats macroéconomiques sont favorables et les politiques macroéconomiques demeurent globalement appropriées. La croissance solide du PIB réel devrait s'accélérer en 2006 en raison de la reprise de l'agriculture ainsi que de la hausse de la production industrielle et de l'activité dans le secteur des bâtiments et travaux publics. L'inflation reste maîtrisée. La position extérieure se renforce en dépit de l'impact négatif, quoique limité, de l'expiration de l'accord sur les textiles et vêtements, de la hausse des prix du pétrole sur les marchés internationaux et de l'atonie de la demande en Europe. Les réserves internationales continuent à croître (à plus de 3½ mois d'importations de biens et services). Cependant, la dette extérieure demeure élevée.1
Néanmoins, ce taux devrait baisser sensiblement en 2006 en vue de la prévision d'une forte croissance et si l'on suppose qu'une partie des recettes de privatisation sera utilisée pour réduire le poids de la dette extérieure. La gestion de ces recettes ainsi que des autres influx extérieurs devraient être prises en considération par les politiques macroéconomiques à court terme.

- Le déficit budgétaire de l'administration centrale reste maîtrisé malgré l'impact de la hausse des prix du pétrole sur les subventions et l'augmentation récente des salaires dans la fonction publique. Pour limiter cet impact, les autorités ont continué à augmenter les prix à la pompe en 2005 et des augmentations ultérieures sont prévues par la Loi de Finances 2006. Par ailleurs, des mesures ont été prises en 2005 pour limiter d'autres dépenses et pour améliorer le recouvrement des recettes. La Loi de Finances 2006, qui est basée sur une hypothèse de prix mondiaux de pétrole de $60 par baril, prévoit une augmentation du déficit budgétaire d'un demi-point de pourcentage du PIB, à 3,6%. Cependant, la mission encourage les autorités à maintenir le déficit à 3% du PIB afin d'atteindre l'objectif de réduire le ratio de la dette publique par rapport au PIB en dessous de 50% à moyen terme par rapport au niveau actuel d'environ 60%. Ceci pourrait se réaliser compte tenu des résultats de 2005 en matière de recouvrement fiscal qui devraient continuer en vue des efforts de l'administration fiscale. Par ailleurs, le financement du déficit devrait continuer à s'appuyer sur des émissions sur le marché obligatoire intérieur en dépit des recettes de privatisation afin de ne pas compliquer la gestion monétaire.
Site du FMI



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