Lancement de la campagne d'activisme de lutte contre les violences à l'égard des femmes

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Tap - «Lutte contre les violences à l'égard des femmes dans le contexte de transition», tel est le thème de la campagne des 16 jours d'activisme contre les violences à l'égard des femmes qui sera lancée, vendredi, par le ministère des affaires de la femme et de la famille et qui se poursuivra jusqu'au 10 décembre 2012.

Il s'agit d'une initiative regroupant une quinzaine de ministères, d'organisations non gouvernementales et d'agences des Nations Unies, pilotée notamment par le ministère des Affaires de la Femme et de la Famille et le Fonds des Nations Unies pour la Population. Cette campagne célébrée à l'échelle internationale est dédiée à la lutte contre les violences à l'égard des femmes. Elle sera marquée par plusieurs grandes journées : -le 25 novembre, Journée internationale d'élimination des violences à l'égard des femmes, -le 29 novembre, Journée internationale des défenseurs des droits humains, -le 1er décembre, Journée Internationale de lutte contre le VIH-SIDA, -le 6 décembre, qui commémore l'anniversaire du massacre de Montréal, -le 10 décembre, Journée internationale des Droits de l'Homme.





La campagne a pour objet notamment de sensibiliser sur les violences à l'égard des femmes à l'échelle locale, nationale et internationale. En Tunisie, plusieurs manifestations sont prévues dans le cadre de cette campagne.

-le 24 novembre, Une table ronde sous le slogan «Stop à la violence à l'égard des femmes» sera organisée à l'initiative de l'Association Tunisienne des Femmes Démocrates.

Le même jour sera marqué par la tenue d'un séminaire sur le lancement de «l'observatoire sur l'égalité des chances et la citoyenneté pour les femmes».

-le 25 novembre, sera inauguré le centre d'orientation des femmes victimes de violences.

A cette occasion des SMS sur la journée d'élimination des violences à l'égard des femmes et sur les 16 jours de campagne seront envoyés aux citoyens.

Deux spots télévisés sur la violence à l'égard des femmes seront également diffusés.

Le slogan de la campagne sera aussi diffusé sur les écrans des stades lors des manifestations sportives.

Du 25 novembre au 10 décembre, des affiches seront distribués dans les postes de police.

-le 26 novembre, une table ronde sur «la violence sexuelle dans le Code pénal » sera organisée à Tunis.

Le même jour sera marqué par l'inauguration du centre d'appui psychologique aux femmes victimes de violences à Ben Arous.

Du 26 novembre au 8 décembre, des activités de sensibilisation d'écoliers et lycéens sur l'égalité de genre et les violences fondées sur le genre auront lieu à l'école Rue de Russie, Lycée Rue de Marseille à Tunis, école Ezzahwa Cité Ennasr, Collège Ghar Eddimaa à Jendouba, école Ennour et Lycée Elmannar à Kasserine, école Mohammed Ali et Collège pilote de Gabès.

-le 29 novembre, seront organisées une journée de sensibilisation sur les nouvelles techniques de détection précoce du cancer du sein et du col de l'utérus et une conférence internationale sur l'impact de la CEDAW sur la vie des femmes CREDIF.

-le 30 novembre, un séminaire International sur les expériences comparées des centres de prise en charge des femmes vulnérables à la Cité des Sciences et des prêches dans les mosquées sur la violence à l'égard des femmes sont prévus.

-le 1er décembre, un séminaire International aura lieu.

-le 2 décembre, une rencontre aura lieu autour de la violence à l'égard des femmes.

Du 3 au 7 décembre, 12 Actions de sensibilisation des étudiants sur l'égalité de genre et les violences fondées sur le genre auront lieu dans 5 facultés: Faculté des Sciences économiques et Politiques de Jendouba, Faculté des Sciences de Gafsa, Faculté des Sciences de Sfax, Faculté des Sciences de Monastir, Ecole des beaux arts de Nabeul, Campus El Manar de Tunis.

-le 7 décembre, Un atelier national sur la violence fondée sur le genre dans l'espace public et des prêches dans les mosquées sur la violence à l'égard des femmes sont prévus.

-le 8 décembre, une action de sensibilisation grand public sur la lutte contre les violences à l'égard des femmes sera organisée à l'avenue Habib Bourguiba à Tunis.

-Le 10 décembre, un numéro spécial de la Revue info CREDIF portant sur «Violence fondée sur le genre» sera publié outre l'organisation d'une journée portes ouvertes sur les agences œuvrant pour le développement en Tunisie à l'Ecole Supérieure d'Economie Numérique (ESEN).




Comments


1 de 1 commentaires pour l'article 57054

Mandhouj  (France)  |Dimanche 25 Novembre 2012 à 18:03           
Nos sociétés modernes, innovations sans limites, en violences aussi. par ces temps qui courent, on pourra dire que l’acquis majeur de l'humanité est à mon sens et cela malgré tous les ordres impériaux et religieux/totalitaires reste et demeure « la découverte » de
la démocratie. elle suppose la vie ensemble autours de certaines valeurs intermédiaires qui feront ménage avec les libertés, le culturel et l'identitaire. et que la démocratie est censée donner une dynamique à la réactivité des politiques publiques. par ce temps de crise générale et généralisée, la démocratie ne pourra être que le moyen le plus adapté à un sursaut collectif pour répondre aux enjeux qui nous sont posés par la mondialisation et
par la tendance démissionnaire des états. depuis les années 1990, d’une manière générale, on est passé de l’état dit providence à l’état acteur et animateur dans la vie sociale et économique du collectif national, même la part du régalien se rétrécit (vu les manque des moyens et les mises à mal du service public (c’est valable pour notre tunisie comme pour le france, l’allemagne et d’autre pays). alors il devient inévitable de revisiter
courageusement certains fondamentaux et pratiques (sociales et des politiques publiques) qui sont devenus une sorte d’habitus dure à s’en débarrasser. on remarque de plus en plus la fin de la cohérence entre les problèmes de nos sociétés et les solutions apportées par les états (le service public). et cette situation et provocatrice et génératrice de multiples violences, qui deviennent et prennent des formes de plus en plus violents. la violence
(en général) devient, alors, elle-même la chose qui fait société ou presque. ici je ne parle pas de la violence légitime de l’état (police-justice), car elle-même est concernée par ces mutations en violence et elle fait, elle même, état de victime.

la drogue est une violence, la violence fait aux femmes (physique, politique, économique, administrative), le regard social est une violence, l’échec scolaire et professionnel sont la violence du système contre l'individu d'une par, et d'autre par une violence contre la société, les solutions disciplinaires sont une violence, le judiciaire est une violence, la liberté elle même d'un sens, n'est elle pas une violence, si perte des repères?
voilà pour la réflexion.
la société a le droit de choisir, l'individu aussi, faut-il qu'on soit tous informés (à égale niveau d'information) et correctement informés de ces violences, des menaces qu'engendrent ces violences, de leurs méfaits sur le corps social et sur l'individu, des enjeux socioculturels à travers ces violences qui se développent et qui participent grandement dans les différentes et diverses mutations qui façonnent notre société, des enjeux
commerciaux et économiques à travers ces violences que subi notre collectif humain (nos sociétés dites modernes), faut-il réfléchir sur les stratégies intelligentes qu’entreprennent les acteurs de ces violences afin que ces violences répondent à leurs besoins variés et à échelles différentes? la place des poli intergénérationnelles tiques publiques dans ces violences? la place des firmes internationales aussi, quels intérêts et pour quels buts?
la place et le rôle que joue chaque classe sociale dans ces violences?
avant la révolution on était dans une politique violence qu'on appelait (dictature et spoliation). ہ mon sens une révolution permet de se poser des questions, les questions qui dérangeaient dans les passé. aujourd'hui notre droit au questionnement est automatique par le fait de l'acquis majeur de la démocratie. la liberté nous accord la responsabilité de faire ce questionnement profond, pour le besoin de notre avenir collectif. jusqu’à
maintenant et on vivant ces violences on continue à faire société, mais une société malade, une société, mais avec absence de la solidarité et de la reconnaissance du différent. une société malade ne peut construire un/des individus productifs et émancipés. rester otage d'une violence, des violences, et sans réagir positivement, c'est laisser sa place aux autres pour en construire davantage de violences. et c'est tout simplement ne pas prendre
sa place dans la solution.
par contre (et c'est pour la réflexion aussi), à force de vivre dans ces différentes violences, et par long moment de tyrannie (la tyrannie du système libéral mercantile) où nous avons subi l'obligation du silence afin de ne pas faire de ces violences un débat nationale et de société, un débat de fond, nous sommes devenus contraint à vivre « accepter ou presque » par l'habitude, l'habituel. et cette situation (de silence, ou plutôt de faux
débat, ou débat superficiel) est valable pour nos sociétés arabo-musulmanes gouvernées longtemps par les tyrans du temps moderne, les présidents à vie, où le débat contradictoire (même le débat tout simplement) est interdit, mais aussi cette situation de débat superficiel est valable pour le monde industrialisé et dit libre et des droits de l'homme (europe, japon, usa...), n’empêche qu’en occident plusieurs sont des historiens et des sociologues
qui participent par des travaux de valeur, faut-il qu’ils et qu’elles soient écoutés par le politique au sommet du système. ہ force de vivre avec ces violences, et devant/dans/avec les solutions violentes utilisées et programmées contres certains de ces violences identifiées pour l’intérêt du système libéral et pour les besoins en mieux dominer de sa classe élu -la grande bourgeoisie-, (ou plutôt cette solution en&par violence est dirigée contre
une catégorie des victimes de ces violences capitalistes et du marché), nous sommes rentrés sans s’apercevoir, peut-être, dans un déni de la violence (déni de grossesse). et à mon sens ce déni de la violence est devenu une affaire de toute la société, les sociétés. ce déni a plongé tout le monde dans la victimisation, la société victime des jeunes à différentes violences!!!, l'état victime des bandes (trafic, délinquance, marché parallèle,
économie souterraine...), donc les politiques sont devenues des politiques d'acharnement, et non de solution. mais en aucun cas on dit que la jeunesse et (toute la société) est victime, sont victimes, des orientations prises en matière des politiques publiques (éducation, sociales, de sécurité, d'emploi, de la recherche scientifique et fondamentale, et en sciences humaines...). cette situation de victimisation de deux côtés (société, état), a
crée des ruptures profondes: - intergénérationnelles, où la jeunesse continue à être désignée comme l'ennemi numéro un du reste de la société, - structurelles entre l'individu et le collectif, entre les membres d'une même famille, - urbaines, où la ville centre et les banlieues font société, mais d'affrontement, il ne s'agit plus de compétition et de concurrence pour le besoin de la domination, mais bien d'affrontement pour détruire, -
institutionnelles entre le citoyen et l'état, - géographiques, entre l'urbain et le rural, les populations des villes ne font plus même monde avec les populations des zones ruraux (modes&quantités de consommation, stéréotypes, représentations...), la tunisie souffre, et pas que la tunisie, - mais aussi (évidement) des ruptures classes. la lutte des classes est devenue de plus en plus impitoyable, et la catégorie sociale qui paye le prix le plus
élevé est la classe moyenne. les écarts sociaux se sont tellement creusés à un niveau où la classe moyen et menacée par la disparition. et au lieu de rester dans une lutte des classes (par la lutte sociale et ses mécanismes modernes -les syndicats-, par la démocratie, où le politique trouve sa place pour proposer, par la médiation et la négociation), on observe une lutte de place sans merci. l'arme fatale employée dans cette rupture (ces
ruptures) et le libéralisme.
résultat, on atterrie de la plus belle dans des sociétés ou la solution alternative devient l’individualisme. et résultat aussi on est devant des multiples fractures , sociale, énergétique, urbaine, territoriale, numérique, informationnelle et même culturelle ‘‘fracture en matière de culture des droits de l’homme, des droits politiques des femmes, des jeunes, des étrangers’’ et davantage ... et les solutions employées prennent davantage des
formes répressives et de défiguration du vrai sens de l'action publique, nous sommes alors dans le déni parfait, d'un possible bien vivre ensemble. je suis pour qu'on appelle un chat un chat, mais faut-il bien l'identifier ? gagner la révolution informationnelle avec un minimum de savoir pour toutes et tous pourra aider à généraliser le débat -le rendre public- et peut-être à mieux identifier les maux et leurs origines. ben ali harab, et
notre révolution est une chance, saisissons là. ben ali harab. mandhouj tarek.


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