Viandes: Appel à l'arrêt immédiat de l'application du décret fixant les prix pendant le mois de Ramadan.

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Tap - Les syndicalistes représentant les bouchers et les commerçants des volailles en détail ont revendiqué auprès du ministère du commerce et de l'artisanat l'arrêt immédiat de l'application du décret fixant les prix des viandes rouges et des poulets pendant le mois de ramadan, vu son incompatibilité avec le coût d'achat.

Ils ont appelé mercredi le gouvernement provisoire, au cours d'une conférence de presse tenue à Tunis à dévoiler aux citoyens les prix réels de ces produits et à arrêter de coller l'étiquette de voleur aux commerçants qui n'appliquent pas des prix servant « des intérêts électoraux » Les responsables de la Fédération Nationale des bouchers et et la fédération nationale des commerçants des viandes blanches au détail, ne sont pas parvenus à un accord avec le ministère du commerce pour fixer les prix.





Ils ont affirmé que le département n'a pas consulté les défenseurs des droits des bouchers sur la promulgation de ce décret.

Le ministère du Commerce et de l'artisanat avait publié, à la date du 19 juillet 2012, un arrêté qui fixe les prix maximums pour la vente d'un nombre de produits de consommation, dont notamment les viandes rouges et blanches.

Ces prix doivent être appliqués par les commerçants d'ici la fin du mois saint.

Le président de la Fédération nationale des métiers, El Habib Testouri, a affirmé que « les prix maximums fixés par l'arrêté du 19 juillet 2012 ne prennent pas en considération le coût de production, et l'accusation des commerçants de vol, ne se base pas sur des raisons solides".

Il a indiqué que l'augmentation des prix est le résultat d'un manque des stocks régulateurs, outre la hausse du coût de la production, ajoutant que les prix fixés par le ministère du Commerce seront appliqués sur la viande réfrigérée et congelée et non sur la viande ovine locale.
Il a estimé, que le gouvernement doit jouer un rôle de régulateur de prix.

L'arrêté a fixé le prix de vente d'un kilo de viande bovine désossée à 14,500 dinars, celui de la viande ovine à 14,800 dinars, et le prix de la viande de volaille à 4,900 dinars.
Ces prix se révèlent au-dessous des prix d'approvisionnement, surtout pour les viandes blanches.

Le représentant du secteur a présenté des factures d'achat affichant un prix de 5,100 dinars pour le kg.

Le président de la Chambre nationale des commerçants de la viande blanche au détail, Mohsen Kharrat, a précisé que « les commerçants se sont engagés à appliquer la tarification du ministère du Commerce, sur la base de la réduction des prix de vente dans les abattoirs.

Mais ceci ne s'est pas avéré, ce qui les a placé face à un dilemme, soit vendre ces produits à un prix inférieur à leur valeur, soit subir à des sanctions.

Selon le président de la chambre nationale des bouchers, Sadek Hilouani, l'augmentation des prix de viandes rouges est imputée à la réduction du nombre des ovins en raison des opérations de contrebande, en plus de la réduction de la production au cours de cette période et l'augmentation des prix de fourrages.

Afin de faciliter l'écoulement des viandes rouges, Hilouani a proposé que le ministère du commerce importe des quantités supplémentaires d'ovins pour couvrir la demande locale dans les régions intérieures et permettre à la société « Ellouhoum » d'acheter les quantités nécessaires d'ovins auprès des marchés et de les vendre aux bouchers pour qu'elles soient écoulées, selon les prix qui ont été décidés dans l'arrêté.

En Tunisie, environ 8 mille bouchers sont en activité, dont la plupart manque des moyens qui leur permettent de congeler les viandes.

Les viandes rouges gelées sont consommées dans les gouvernorats de Grand Tunis,, alors que les autres gouvernorats consomment la viande ovine.




Comments


2 de 2 commentaires pour l'article 52611

Ledemystificateur  (Tunisia)  |Vendredi 3 Août 2012 à 19:56           
(suite de ma premiere reaction).mais le lendemain,leurs sourires disparurent quand ils me vire revenir a la tete de deux mille enfants.je montrai la fameuse resserre aux enfants,et je leur dit:"allez-y!aujourd'hui c'est gratuit.c'est le moment ou jamais de ravitailler vos familles".les enfants se ruerent alors sur les stocks,et partout ou ils passerent il ne resta plus un oignon."je reviendrai demain ave 4000 enfants,dis-je en partant a ces
messieurs.mais ce ne fut pas necessaire.ils comprirent que le noble jeu de la resserre,n'avait plus cours dans le pays.ce que les mandataires sont aux legumes,les chevillards le sont a la viande.mais ils sont,si j'ose dire,plus coriaces,et'avec eux tout echoua,hors de la maniere forte.il fallut tous les mettre en prison.forts de leurs milliards mal acquis,beneficiant d'appuis et de complicités multiples,surs jusque-la de l'impunité,les
chevillards furent stupefaits qu'on osat les traiter ainsi.(fin de la citation).devinerez vous que president a agi de la sorte?

Ledemystificateur  (Tunisia)  |Vendredi 3 Août 2012 à 19:42           
Ces gens sont incorrigible.pour eux la revolution ne signifie rien.leur interet passe en premier lieu.lisez ceci:c'est parceque je sentais battre le pouls de la masse,que je voyais la necessité d'agir vite,et d'agir au besoin par des moyens peu orthodoxes-disons tout simplement par des moyens revolutionnaires-contre les abus....au moi de ramadan,les prix des legumes et de la viande se mirent a monter en fleche.je fis faire une enquete et je
compris que ces hausses brusques,abusives,etaient le fait de personnages qui ,dans une economie capitaliste,ont plus de pouvoir qu'un president de la republique,et peuvent tenir en echec par leur rouerie,l'appareil gouvernemental le plus efficace:je veux parler des mandataires aux halles.sur ces messieurs....la revolution etait passée sans laisser de trace.ayant fourni l'argent aux producteurs pour planter tel ou tel legume,ils etaient les
maitres de la recolte,puisqu'elle etait hypothequée d'avance par leur pret.cela leur permettait,assis devant leur telephone,de jouer a coup sur,a la hausse.ils telephonaient aux producteurs:"aujourd'hui,n'apportez pas de tomates".les tomates se rarefiaient,leur prix montait,et quand ils avaient atteint le niveau jugé desirable,les mandataires ouvraient a nouveau les ecluses.ils obtenaient le meme resultat ar un procedé plus simple
encore:"la resserre".au lieu de distribuer un legume sur le marché,ils le stockaient.un jour je descendis moi-meme aux halles,je les convoquais et je leur dsignées par des hommes de pailleisais:"on dis qu'il n'y a plus d'oignons sur le marché.mais je viens d'en voir des quantités dans vos magasins._monsieur le president ,dirent-ils,un sourire courtois aux levres,nous ne pouvons pas y toucher.c'est la resserre-la resserre?dis-je.qu'est-ce
que ça veut dire?9a veut dire monsieur le president que c'est vendu.et aussitot de brandir des factures parfaitement en regle signées par des hommes de paille."tres bien,dis-je,vous etes en regle.je partis,et ils me regarderent partir avec le sourire.(je vous donne la suite dans ma prochaine reaction)


babnet
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