Mandhouj
non frere,tu ne fabules pas!
J etais a tunis pour 9jours.....je fus fourdroye par l etat de sinistrose du pay..le plus frappant,ce fut la demobilisation de mes concitoyens et leur deception ou desaroi devant le spectacle de la politique de notre pays...avec un rejet quasi unanime d enahdha comme responsable de l effondrement actuel et la desaffection pour un esebsi,son fils et l essentiel de la classe dirigeante,incapable de remedier aux problemes cruciaux du pays....
c est ce que j ai constate de facon brute!
Dommage que je ne puisse te rencontere pour disserter plus longuement,je repars en guadeloupe dimanche!
et dommage aussi que je ne puisse pas reproduirer avec toi l experience de contact direct que j ai eu avec le tres charmant et distingue sarramba....et si ahmed beyoub me lis mes salutations fraternelles pour lui egalement...pardonne ces libertes prises dans le cadre du commentaire qui t es destine...salam

@ Mah20 (France)

Et aujourd'hui, comme tu le dis, on voit bien cette alliance entre le bloc libéral ...tous ils confirme le président dans ces initiatives.. à chaque fois perte de temps, perturbation de l'action gouvernementale, ... et les partis de la gauche radicale, du moment où c'est Bce, qui fait l'initiative, elle va en courant, puis elle recule; IDEM du côté de la gauche libérale -EL MASAR, ...- et même attitude, on répond à l'invitation de Bce et
puis on se retire ... pour el joumhouri, centre droit, n'en parlant pas ... mais là , pour el jouhouri, il y a des explications historiques ... , qui (…) le rêves de Mr Echebby Negib !

Tous ces partis sont assoiffés du pouvoir, mais ils ne peuvent pas aller le chercher aux urnes...

Et à mon avis, tout va être fait du côté de la présidence de la république, afin que NIDA et hizb Mohsen Marzouk auront la majorité (peut-être avec el MASSAR, et ses proches, exemple certains des modernistes laïcs, qui ne sont au FP). Et la prochaine législature, peut-être sera de cette couleur ... le FP et Ennahdha seront dans l'opposition. Et là on pourra dire que le tour est joué, car Nida tounis, hizb Mohsen Marzouk, el MAssar, et quelques
personnalités de la société civile type modernistes, nous sommes bien dans la composition de 23 ans de Ben Ali... ce qui correspond à ce que veulent les américains, le français, surtout.

Pour moi la démarche douce, mais bien construite et bien réelle, vers un despotisme, existe belle et bien ... Qui va bien analyser l'actuelle réalité et en profondeur, et de tous les angles? Qui va vraiment tirer les sonnettes d'alarmes? Qui la fait jusqu'à maintenant? il y a juste KAÏS SAÏD qui a parlé un peu avant le vote de la destitution d'ESSID... et puis si ce n'est pas la société civile, qui fera ce travail d'analyse
profond à l'action institutionnelle, de la présidence de la république, qui va le faire? Toi et moi sur babnet ; Ça n'arrive même pas aux oreilles et aux yeux de 10-15 personnes. L’opposition de la gauche radicale? El Massar? Bof, bla bla bla... et si Bce les invite demain, ils courent vers leur Dieu, leur despote. Ils adorent la servitude volontaire despotiquement pratiquée. Crier s’est existé, c’est le slogan des composantes du FP…

Allez, rigolons un coup et disant que la révolution et perpétuellement en marche…
Révolution inachevée, lutte en permanence. La démocratie est un combat en continu.

@ Mah20 (France)
Salut frère,

Pour être objectif, avec la troïka et l'opposition et la société civile et des simples citoyens comme toi et moi, cette période (ANC), a été couronnée par une constitution de consensus ... Donc pas de recul démocratique ... tous les efforts ont été mis, et démocratiquement c'était possible, malgré l’état d’urgence, pour ne pas reculer démocratiquement et institutionnellement, surtout au sujet de la loi fondamentale... Ceci ne veux pas dire
que nous n'avons pas vécu des moments d’inquiétude au sujet des certains, acquis humaines et historiques via certaines déclarations des certains leadeurs historiques, d'Ennahdha ou d'autres ... j'ai abordé ces peurs, dans un autre commentaire, sur un autre angle "le pourquoi du comment que les partis ne vont pas à des larges consensus ...

Aujourd’hui, l’opposition est juste dans un tiraillement, bla bla bla, mais aucune sonnette d’alarme ne vraiment tirée … Peut-être il n y a aucune inquiétude au sujet de la démocratie, et du respect de la constitution, et moi juste je fabule… portant, mes arguments qu'une réelle démarche vair un despotisme, est bien évidente. Il faut juste qu'’on sache une chose : avec l’actuel président, nous ne sommes pas devant (comme le disent certains
–peut-être pour rigoler-), un vieux, il ne plus capable de prendre des décisions …. NON ET NON, nous sommes bien devant un président de la république bien LUCIDE, et il sait ce qu'il fait. Il a bien vu qu’il ne pourra pas présider dans le cadre d’une telle constitution qui donne beaucoup de place au chef du gouvernement.. Qu’il ne supporte pas ne pas être vu au journal de 20h00, mais pas que ça … Notre président de république est bien LUCIDE
(est heureusement d’un côté), et sa culture institutionnelle est celle de Bourguiba et de ben Ali … Il fait tout pour que la Tunisie revient à ce type de régime… et là franchement, c’est un danger.


(C’est en langue arabe : il y a quelques erreurs de frappe, mais les mots justes peuvent être vite devinés par le lecteur).
http://www.babnet.net/rttdetail-129155.asp

Mes meilleures salutations.

Mandhouj
bonjour frere!
Tes preoccupations et tes interrogqtions sont legitimes!
Mais je constate que tu n inclus pas la periode nahdaouie dans ton requisitoire!car si il y a faillite du processus democratique strito senso ou plutot tel que tu le concois,il remonte bien a la periode de la gouvernance de la troika pour se prolonger a nos jours a l ere essebsi!ou une certaine collusion ou entente dans l exercise du puovoir semble bien s etre operee entre ennahdha et nida,ou ce qu il en reste!
a tel point que le peuple tunisien a divorsè de son elite dirigeante,ramenant la vie politique et ses corollaires a sa plus dimple expression,c est a dire vide de tout sens car oriente sans objet et sans but hormis la simple lutte ou plutot le partage du pouvoir par une clique coupee de son aire d influence, a savoir le peuple!!!!!
salutations fraternelles

1ère partie du commentaire :

De la démocratie au despotisme, il n y a qu’un pas, il suffit de marginaliser les autres pouvoirs pour le solde d’un seul …


La Tunisie depuis la présidence de Bce est-elle en recul démocratique, inquiétant, certes, ou plutôt vers une démarche vers un despotisme ? Chacun sa propre lecture.


Mais juste un mot ; peut-on parler aujourd’hui d’une démocratie en Tunisie ? D’une vie politique démocratique ? D’une démarche vers la démocratisation depuis les élections 2014 ?


Pour moi, quand on aborde le sujet démocratie dans une vie politique, intentionnelle, dans la société, nécessite plus choses :
- Le pluralisme politique, culturel, … comme élément de construction et non de division fatale de la société, …
- Le respect, par le pouvoir, surtout, des institutions, et de la séparation des pouvoir ; tout simplement le respect de constitution qui a instaurer le régime démocratique dans une société… et pourquoi pas la faire évoluer, …
- Tout simplement, Le respect de la différence, …
- Les élections libres, (est évidement transparentes).


Ceci est un minimum pour qu’ on parle d’une démocratie, ou d’un début de démocratisation dans la société, vie politique est autre, …

2ème partie,

La démocratie représentative avec un pluralisme politique, existe en Tunisie depuis les élections ANC en 2011… Puis en 2014 la démarche a été confirmée. Quel rôle a joué cette démocratie pour consolider et nourrir la formule et la démarche démocratisation de la société, dans la vie politique, institutionnelle, la vie créative culturelle et artistique, …? Ça c’est autre chose. D’où l’inquiétude qu’on pourra avoir aujourd’hui, avec les
agissements flagrantes et souterraines de la présidence de la république, avec les agressions aux libertés, aux militants pacifistes, avec l’amplification de dit el fassed,… Nous sommes plutôt dans une démarche despotique… Marginaliser les autres pouvoirs à la solde d’un seul, c’est le cas tunisien. Et c’est le pas une fois franchi, de la démocratie au despotisme.


Comment peut-on être despote quand on est soit même commandé? Exemple le cas des pays qui sont objet d’impérialisme, d’ingérence des grandes puissances ; la Tunisie en fait partie. Le système mondialiste actuel l’a créé.. Unique décideur chez lui, le despote local, en étant représentant du grand despote impérialiste (exemple l’oncle SAM. Et c’est le cas dans plusieurs pays. Ça montre bien que le cadre « démocratie élective même avec
pluralisme politique » n’est pas suffisamment bon garant pour continuer la démarche de la démocratisation de la société…

3ème partie.
La démocratisation de la société, pour être vraie et réelle, doit produire, l’efficacité dans la gestion des affaires publiques, l’épanouissent des citoyens, un peu plus de souveraineté sur les richesses nationales, des mécanismes de contrôle démocratique et social, des mécanismes de transparences dans la dépense publique et le financement des partis et des associations …. Dans le cas contraire il faut mieux ne pas parler de démocratie ou d’une
démarche vers le démocratisation. Il existe plusieurs formes et formules du despotisme doux, avec les mêmes finalités que le despotisme historique connu par tout le monde. La démarche vers le despotisme est une construction aussi, petit à petit le despote fait son nid (sa totale prise). Ce n’est pas obliger que la démarche politique et institutionnelle vers le despotisme soit une production d’un putsch violant … décider contre tous, c’est
despotique. Décider pour tous c’est aussi despotique. Consulter une partie du monde politique et de la société civile, puis décider seul, c’est aussi despotique … nous nous ne sommes pas devant un complot, nous sommes véridiquement devant une démarche claire.


Aujourd’hui moi je suis plus dans une logique de voir et de croire que nous sommes dans une démarche d’arriver à une forme de dictature, de l’homme unique, du parti, de la famille, –despotisme-, que juste devant un petit recul démocratique, petit soit-il mais inquiétant.


Et puis chacun est sa propre lecture à la vie politique en regardant vers la présidence de la république, le rôle qui reste au parlement, la place du gouvernement dans la vie institutionnelle via la réalité, que certes ne pas conformer aux articles de la constitution, mais plutôt au vouloir d’un président !