BE CAERFUL OF AMERICAN DIPLOMAT ,THEY ARE VERY SMART ,THEY LIKE TO TAKE BUT NOT TO GIVE!

Bonne question Monsieur le Ministre, même si cette comparaison avec le pays frère du Maroc ne nous surprend nullement.
Juste après la révolution de la dignité, les USA comme l'Europe étaient partis pour un soutien financier et économique substantiel sans précédent en comparaison aux contributions par habitant avec d'autres pays. La révolution tunisienne était l'exemple. Entre-temps, la machine a grincé. Ce ne sont pas seulement les boulons visibles qui ont failli mais ce sont les petits grains de sable qui sont à l'origine des grincements. Ces petits grains
de sable peuvent faire de gros dégâts parce qu'ils constituent des indicateurs significatifs sur lesquels la synthèse donne une idée claire sur la crédibilité des hommes, la performance de la gestion du pays et la confiance de ce partenariat ; seuls les politiques avertis peuvent les déceler et corriger le tir. Les autres, peu expérimentés et ils sont légions, les sous-estiment et n'y ont attachés que peu ou pas d'importance d'où le
résultat de ce ralentissement malgré la volonté politique sincère des USA comme des européens d'être aux cotés d'une Tunisie qui résiste à la contre-révolution et aux blocages des institutions et qui avance dans le travail et la croissance loin des palabres et surenchères improductives. Mehdi Jomma, homme nouveau et non responsable de ses erreurs stratégiques, a maintenant le préjugé favorable pour ses qualités humaines et professionnelles de
prime abord. Il sera chaleureusement reçu par Barack Obama. A lui de convaincre de la correction du tir et rétablir cette confiance, si nécessaire à tout partenariat et à tout cheminement gagnant- gagnant.

Oui monsieur le ministre, c'est normal et c'est normal même. Le Maroc nous a dépassé d'au moins 10 ans. Se rattraper n'est pas si difficile, il faut tout simplement reconnaître ses erreurs et se mettre au travail le plus tôt possible. Les chantiers les plus prioritaires sont:
- Reformer l'administration et les entreprises publiques(Tunisair, CPG, GC, ETAP, STIR, STEG, SONEDE ...).
- Assainir les banques publiques et accélérer leurs fusions
- Réformer la politique de subventions.
- Encourager les investissements privés.
Et tous ça ne peut pas se faire sans mettre en place des équipes de management de haut niveau dans les grandes entreprises publiques et en finir avec les réflexes corporatistes qui menace l'avenir de l'état et donc tout le pays.