Tout le monde a raison et tout le monde a tord voilà ce qu'on peut dire de la situation où se trouve notre pays. Entre les héros de la lutte contre "les dictatures passées", les opportunistes de tout genre " avocats et beaux parleurs en majorité" et les actuels novices qui nous gouvernent, la Tunisie meurt à petit feux. Tous les slogans sont permis sauf celui de dire aux tunisiens que, sans la relance de la machine économique, il n y'aura
ni démocratie ni paix civile. Plus personne ne peut croire que Ali Elaryadh ou Rached el Gannouchi sont des hommes d'Etat. Les années de lutte contre la dictature ne suffisent pour se faire estampiller leader politique. Idem pour notre chère président, la propreté des mains ne justifie pas toutes bêtises. Et on peut continuer à l'infini les exemples. Dans un des rares pays au monde qui malgré les difficultés n'a toujours pas sombré dans le
chaos après 10 ans bordelle c'est un miracle. Aujourd'hui tous les ingrédients sont là pour que les tunisiens se tuent entre eux. Un président qui gouverne avec la méthode du café du commerce, une opposition triste à mourir, tout chez cette opposition sent la naphtaline. Entre "Abir (t) El jamahir" et son parti de ''TABELLA'', les ringards de l'idiologie islamiste et les nostalgiques des grandes épopées sur luttes pour les libertés, les
tunisiens perdent le nord. Le remède doit être radicale ou pas du tout. Aujourd'hui "les deux maitres mots sont, le travail et la lutte contre la corruption et rien d'autre si non rien. ce n'est ni Saaid ni Ghannouchi, ni Mohamed Najib El chabbi qui vont changer le visage du pays c'est plutôt des nouvelles têtes avec un nouveau discours et surtout des actes.