Protestations Ingénieurs : Grève générale de trois jours à partir du 23 février 2015

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Les ingénieurs observeront, à partir du 23 février 2015, une grève générale de trois jours, a fait savoir, lundi, le président du syndicat national des ingénieurs tunisiens, Fakhreddine Khelifa.

Lors d'une conférence de presse tenue, au siège du syndicat national des journalistes tunisiens, le responsable syndical a fait savoir que les revendications des ingénieurs s'articulent autour de trois points essentiels à savoir la réforme de la formation des ingénieurs, l'augmentation des salaires et la résolution du problème du chômage des ingénieurs estimé à 15% en 2014.





Il a, dans ce contexte, fait savoir que la Tunisie compte 7000 ingénieurs chômeurs déclarés.

Le président du syndicat a qualifié la situation des ingénieurs de "précaire", appelant à augmenter leurs salaires de 50% et à élaborer un statut particulier commun pour les ingénieurs opérant dans le secteur public.

Par ailleurs, Khelifa a invité les autorités concernées à mettre en place une stratégie de lutte contre le taux élevé de chômage des ingénieurs à travers l'adaptation de la formation aux besoins du marché de l'emploi et l'encouragement des jeunes ingénieurs à lancer leurs propres projets.

Evoquant la grève des étudiants ingénieurs, observée depuis le 5 janvier 2015, Khelifa qui a qualifié ce mouvement de protestation de "légitime", a souligné que l'enseignement de l'ingénierie dans le secteur privé doit être régi par un cahier des charge fixant les modalités d'accès à ces établissements.

Il a, à cet égard, précisé que l'entrée aux écoles d'ingénieurs publiques s'effectue suite à un concours national, alors que l'inscription dans les écoles privés se fait sur dossier.

Face à l'absence de contrôle et l'augmentation du nombre des écoles privées qui ont atteint 23 établissements, selon Aymen Attia, membre du bureau exécutif du syndicat, les étudiants des écoles publiques se trouvent victimes de "l'inégalité des chances sur le marché de l'emploi".


Comments


5 de 5 commentaires pour l'article 100110

Jamjam  (Tunisia)  |Lundi 16 Février 2015 à 17:26           
Il y ‘a des ingénieurs compétents et d’autres moyens ,d’autres médiocres, est ce que ces derniers méritent des augmentations de salaire? il faut instaurer des primes au mérite selon la compétence, la productivité et la performance. ces augmentations uniformes ne sont pas équitables et encouragent la paresse et la médiocrité, l UGTT pousse pour ces augmentations uniformes car 90% des syndicalistes sont des médiocres qui n’ont jamais travaillé ,
regardez autour de vous est ce qu il y un syndicaliste compétant travailleur ? Ce sont des rentiers qui profitent a fond du système médiocre qu’ ils ont instauré et défendent à fond leur privilège (recrutement en priorité de leurs enfants ………) Sauf exception bien sur . le Privé fait la différence entre le compétant et le médiocre , Dans le public les incompétents font la loi. Des augmentations de 50 % alors que le pays est en crise
drole de revendications ?

Kerker  (France)  |Lundi 16 Février 2015 à 14:59           
Le problème se situe au sommet de l’état. Ce gouvernement, comme celui qui le précède, ne fait pas appel à ses cadres supérieurs (bac 10 et plus) pour faire un changement global de cap. Il y en aussi bien des tunisiens qui dépassent largement ceux qui sont actuellement dans le gouvernement. Sincèrement, on a passé toute la vie et jusqu’à nos jours, à apprendre, à visiter, étudier, et analyser les secrets de réussite des entreprises et des
laboratoires de recherche et de développement européens ;
Tous ce que on a constaté : c’est qu’on est très loin de la réalité et de la bonne voie de développement.
On ne veut pas écarter le gouvernement, on veut rassembler toute la Tunisie sous un islam modéré progressiste sur une voie de développement adéquate à nos ressources. Il suffit d’alléger ses responsabilités par une décentralisation administrative coordonnée par un réseau de centre de recherches et de développement régionaux. Avec tout ce qui suit ……..
On veut autonomiser et coordonner le mouvement: les gouvernements changent, et nos génies dans leurs postes continuent le travail. C’est mon rêve.

Kerker  (France)  |Lundi 16 Février 2015 à 14:38           
Le problème se situe au sommet de l’état. Ce gouvernement, comme celui qui le précède, ne fait pas appel à ses cadres supérieurs (bac 10 et plus) pour faire un changement global de cap. Il y en aussi bien des tunisiens qui dépassent largement ceux qui sont actuellement dans le gouvernement. Sincèrement, on a passé toute ma vie et jusqu’à nos jours, à apprendre, à visiter, étudier, et analyser les secrets de réussite des entreprises et des
laboratoires de recherche et de développement européens ;
Tous ce que on a constaté : c’est qu’on est très loin de la réalité et de la bonne voie de développement.

7ajaaaD  (France)  |Lundi 16 Février 2015 à 12:27           
في وقت فيه التعليم الخاص يتطور بسرعة، يتخبط التعليم العمومي في الإظرابات المتكررة، تارة الأساتذة و تارة التلامذة.. و لا ننسى البرامج الغير محينة منذ عقود...
لذا ليس من الغريب أن يتفوق المتخرج من الميدان الخاص على نظيره من العمومي.
هذا يعكس الهوة الكبيرة بين القطاعين التي تتسع أكثر من يوم ليوم... والعبأ الذي يمثله القطاع العمومي على المواطنين التونسيين...

Mudabarc  (Tunisia)  |Lundi 16 Février 2015 à 12:14           
@babnet 3 jours 23-24-25 fev


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