Faut-il s'étonner ?

Cette fausse révolution en Syrie, menée et entretenue par des salafistes venant de partout y compris d'Europe (faux convertis que j'ai toujours désignés et dénoncés), n'avait qu'un but : celui d'occuper les forces nationales syriennes de les attirer sur des fronts internes alors que leur rôle est la protection du territoire.

Ces "jihadistes" détournent les forces nationales d'un pays, où qu'ils s'introduisent, pour que, une fois affaibli, ce pays puisse être envahi par les américains (iraq, afghanistan), les français (mali, et bientôt algérie) ou les israeliens (invisiblement en iraq, visiblement en syrie).

Ces invasions sont annoncées par une propagande médiatique fondée sur un jeu d'amalgame entre ces salafistes et les mouvements anti-impérialistes, anti-colonialistes, anti-sionistes comme Hamas ou HisbAllah, entre leur folie et les mouvements politiques comme Les Frères Musulmans en Egypte. Cette confusion sert à justifier que la propagande et l'invasion soient suivies de la mise à mort de ce qui est légitime : que les Hamas devienne du jour au
lendemain dénoncé comme mouvement terroriste, qu'un parti démocratiquement élu soit renversé par une armée qui se montre au service d'Israël.

Voilà pourquoi je ne cesse d'appeler à la réintroduction dans notre enseignement des fondements de l'Islam traditionnel et de son histoire (ce qui ne veut pas dire qu'on va forcer les non-croyants à croire; il s'agit de connaissance et non de foi ici): pour que personne ne soit plus tenté de remplir le vide provoqué par le déni de notre culture en allant chercher un bricolage identitaire fait à partir des clichés que fabrique l'occident.

Nous devons être maîtres chez nous de notre histoire et de notre devenir, souverains, détachés de toute manipulation de quelque nature que ce soit venant de l'extérieur.

Sans la réappropriation de notre histoire nous ne serons jamais que les instruments dans les intérêts de ceux qui fabriquent pour nous et à notre place une identité qui n'est pas la n^tre.