Un autre bois mord sort de la jungle pour juger les actions envisagées par les élus de l’Assemblée des représentants du peuple. Ce Slim Loghmani, professeur d'enseignement supérieur à la faculté des sciences juridiques, politiques et sociales de Tunis est ex-membre de la Haute commission pour la réforme politique présidée par Yadh Ben Achour.
Tout le monde sait que cette commission, composée essentiellement de véritables sournois professeurs de droit choisis par Ben Achour https://www.leaders.com.tn/article/3846-composition-de-la-commission-superieure-pour-la-reforme-politique , a tout fait pour accoucher d’un code électoral qui ne permet à aucun parti de gouverner. Ce code a été pensé et conçu pour empêcher Ennahdha d’avoir une majorité claire, comme l’a dit Ben Achour lui-même. Ce
code électoral a produit en 2019 une mosaïque instable à l’Assemblée des représentants dont quelques coalitions ont rendu le fonctionnement comme un cirque, sous le regard bienveillant de Kais Saïd. En cultivant la situation d’anarchie et en profitant de la pandémie, le président a réalisé sa véritable intention depuis qu’il est à Carthge, un Putch le 25 juillet. Comble de l’ironie, Ahmed Friaâ nommé le 12 janvier 2011, en pleine révolution,
comme ministre de l'Intérieur en remplacement de Rafik Belhaj Kacem, vante le coup d’tat dans un mémo sur le site de Leaders en écrivant le 8 septembre 2021 « Les mesures prises par le Président, le 25 juillet dernier, sont politiquement en conformité avec les aspirations d’une large majorité de tunisiens. Néanmoins, elles ont besoin d’être consolidées par une réponse pertinente à la question cardinale que d’aucuns se posent : Où allons-nous ? »
https://www.leaders.com.tn/article/32379-ahmed-friaa-tunisie-ou-allons-nous J’espère qu’il a bien vu la véritable majorité le 18 et 26 septembre et qu’il la verra bien encore en octobre.