Après l’affaire de Etmermide de Habib Essid, qu’il ne faut jamais oublier, car ça montre les émotions et les humeurs qui animaient et peut-être ça animent toujours, la caste de Carthage ; Nous avons eu droit à un nouveau chef de gouvernement, issu de la famille Nida Tounis et surtout qui a été à la tête d’une commission au sein du parti, pour mener une sorte d’opération assainissement, ou de nettoyage ou de rassemblement afin que le parti trouve
à nouveau une sorte d’unité ou de cohérence qui correspond à un parti au pouvoir, après une guerre des clans qui fortement fragilisé l’action gouvernementale.

Chahed est arrivé après longues discussions et dialogue dans le cadre d’un gouvernement d’union nationale !

En plus des partis politiques, des organisations syndicales et patronales, …. Des milliers d’intervenants sur les réseaux sociaux et sites des medias électroniques ont fait couler de l’encre, entre contents et rêveurs, il y avait aussi des méfiants, des sans illusions, des gens qui essaient de comprendre, de ce mettre à la place des hommes et femmes du gouvernement, pour proposer des priorités, … c’était un moment politique citoyens où ces
milliers des gens ne se sont pas gênés à dire à s’exprimer,…

Entre Chahed l’enfant, et Chahed peut-être le sauveur, j’en ai lu des centaines d’articles et des commentaires. Personnellement et comme beaucoup d’autres je comprenais et je comprends toujours, les conflits d’intérêts, les ambitions, qui animent notre société politique, et autres secteurs, monde syndical, patronal, …, et les liens tissés entre ces acteurs.. Je comprenais et je comprends les attentes des citoyens. Nous sommes tous au courant des
exigences des acteurs mondiaux (les grandes diplomaties mondiales, les prêteurs FMI, BCE, Banque mondiale,…) vis-à-vis de la Tunisie. La dialectique qui s’anime entre révolution et contre révolution, les bras longs à ingérences directe ou indirecte, dans le processus politique tunisien,… tous ces éléments sont devant nous , et quand on voulait , on veut décrire une situation, ou faire des propositions, logiquement on ne néglige pas ces données
qui fabriquent et façonnent aussi notre réalité politique , économique et sociale, et même institutionnelle.. je me rappelle quand il était affaire à changer un ministre de la justice, des langues ont crié, mais c’est l’homme des Emirats arabes Unis, il ne faut pas le toucher (je ne parlerai pas de l’affaire Lotfi BRAHEM, c’est tout récent).

Chahed a été présenté par le pouvoir comme l’homme de la situation, il pourra animer une equipe gouvernementale rassemblée au-delà de Nida Tounis et d’Ennahdha, d’où le gouvernement d’union nationale et Carthge1. Chahed chef de gouvernement jeune. Chahed est l’homme à caractère ambitieux, il aime réussir ce qu’il fait, ce qu’il conduit, et il pourra apporter la cohérence et la discipline, fort absent dans l’action gouvernementale pendant la
période d’Habib Essid. Ok.

A l’époque après maintes réflexions je me suis résolu à considérer que si le gouvernement Chahed réussira (réussissait) sur trois défis, je pourrai dire que il a accompli l’essentiel de sa mission et mis la Tunisie sur le bon chemin de la sortie de crise, des crises.

- Gagner le défi de la propreté urbaine dans nos ville et villages,
- Gagner le défi en matière de santé publique, état des hôpitaux (que ça devient plus propres, plus accueillants), et accès aux soins et aux médicaments (meilleure distribution, …
- Gagner le défi que pose la pollution dans des villes comme Sfax, Gabes et Gafsa avec tout le bassin minier. Ce défi se gagne , à travers une stratégie d’action à court et long terme.

Pourquoi ces trois zones d’action publique ? pour la simple raison que les conflits d’intérêts se conjuguent très forts et cette conjugaison massacre la vie de tout le monde, de l’état, de la société. Et que une petite réussite dans ces zones aidera à ouvrir les portes à d’autres réussites.

Aujourd’hui nous sommes devant quelle réalité ?

Je n’ajouterai pas plus.