J'ai l'impression que les politiques ont peur de voir le pays être dirigé par l'armée non pas parce que l'armée viendrait tirer sur les grévistes indisciplinés, mais qu'elle vienne obliger ministres et partis politiques de cesser de se partager le gâteau.

Que voyons-nous depuis 2011 ?
- Les ministres qui se sont attaqués à la corruption (AIDI, JALLOUL) se faire limoger, leurs ministères retomber dans le désordre, la corruption et l'indiscipline,
- Les ministres "gesticulateurs" gesticuler toujours autant (LOUMI, CHAHED, etc.., vendre le pays à bas prix à qui veut (ghriba, phosphate, agriculture...), laisser les grèves durer (phosphate) de manière à ce que le pays soit obliger de céder ses ressources à l'étranger,
- l'opposition politique et "intellectuelle" se cantonner dans des déclarations théâtrales stériles, mais en réalité tout aussi intéressées par le désordre qui les aide dans le stérile de leurs déclarations,
- le pays s'ouvrir à toutes les organisations occidéntales invitées à remplir les postes et les devoirs des tunisiens auxquels l'état interdit d'agir (telles HeartBeat, ODDH, divers société "protectrices"...)

Depuis 2011 le pays gesticule, se transforme en galerie pour toutes sortes de vulgarités (langage obscène, langue parasitée par le français, vulgarité des comportements, agressivité des pseudo intellectuels, etc.), se vider de ses forces vives (émigration massive des moins de 30 ans), désespérer ceux qui ont cru pouvoir revenir pour agir en faveur de leur pays enfin libéré de 50 années de colonialisme maquillé de bourguibisme et de benalisme).

De quoi vraiment ont peur ces ministres sinon de se voir interdits d'accès au dépeçage final des ressources du pays, interdits de le mettre de nouveau sous le joug du colon ancien et d'autres avec lui.

L'armée ne tirera pas su le peuple, mais sur ceux qui sous prétexte de "démocratie" se livrent depuis 2011 à la destruction du pays.