.... suite,


Et puis regarder cette nudité aux JJC, voyez ces obscénités en plein ramadan à la télé, voyez ces caricatures insultants notre prohètes dans une certaine galerie de Carthage; vous pensez vraiment que la provocation et l'insulte seront un jour glorifiées chez nous que nous soyons acculturés ou fiers de notre identité.

Le monde "intellectuel" et "artistique" en tunisie est égal en brutalité, en violence, en laideur que ne le sont les propos et les manières d'un grand nombre de députés; c'est du leila trabesli tout craché et démultiplié. Chacun, chacune y va de sa nudité (si encore elle était d'une beauté plastique à nous couper le souffle nous aurions crié Ma Cha Allah), de son maquillage fellinien (c'est je crois la seule chose qui pourrait comporter
en son ridicule quelque chose d'artistique, cette volonté de ressembler aux personnages - je ne dis pas aux actrices car en dehors des plateaux elles sont décentes - des films de fellini), de son "c'est nous qui dirigeons le pays aujourd'hui" lancé partout où leurs vulgarité choque.

Cela ne 'étonne pas que vous soyez obligé de fermer boutique, votre étalage ne nous propose que des nourritures amère, indigestes pour ne pas dire empoisonnées.

Et voyez'vous quand un peuple se met en grève ce n'est pas par ignorance, c'est par réflexe d'auto-protection.

Offrez nous donc de la beauté, de la belle langue, de belles actrice à la belle gestuelle, des spectcles qui élèvent nos âmes, une belle musique, de belles très belles voix, du théêtre gai, des semaine cinématographique où il nous serait de nouveau possible de nous rendre dans une salle en famille sûrs.

Un art quand il commence a édégénerer c'est le signe de son propre chant du cygne, comme on le voit en europe occidentale; chez nous c'est l'agonie du cygne avant même que nous n'ayons eu le temps d'atteindre le zenith de notre indépendance.

Art et politique en tunisie sont entre les mains de gens qui n'ont plus rien à voir avec notre histoire, avec notre identité, donc no future.

Le traité signé avec azoulay en est la preuve.

Si le peuple tunsien avait bénéficié d'un enseignement arabe et qu'il avait été instruit de la civilisation arabe et musulmane dans laquelle son pays a évolué depuis ces 15 derniers siècels, si l'élite (disons le mot même s'il est creux en réalité chez nous) intellectuelle et artistique avait créee une pensée, un art dont les sources sont arabes (j'entends l'expression), et si nos "intellectuels et nos "artistes" (je mets les guillemets
pour dire que ces deux mots sont creux chez nous) travaillaient à une certaine beauté, je vous garantis que cette salle n'aurait même pas suffit aux habitants de la rue Lagha et que vous auriez été obligé non seulement de la restaurer mais d'en construire une multitude d'autres.

Mais voilà, quand un peuple a été lavé, vidé de sa langue et de la beauté de sa langue et de la richesse de son patrimoine parce que bourguiba puis benali ont voulu le convaincre que la langue coloniale est celle qui allait faire de lui un peuple "civilisé", ce peuple fait grève.

Vous devriez non vous lamenter de cet échec mais en analyser les origines qui selon moi rementent au vol de notre histoire par l'enseignement bourguibien, la destruction de l'excellence de l'enseignement sadiquien; pourquoi nos pères tous sadikiens et zeitouniens, tous médecisn, architectes, avocats, étaient si amoureux et si connaisseurs de l'art, du cinema, du théatre, d'où qu'ils viennent ? Nous n'avons pas besoins d'être "éduqués" à
l'art, nous avons besoins d'être éduqués de façon excellente cad de cette façon qui a rendu nos pères d'être tunisiens et arabes. Aujourd'hui le tunisien a honte d'être tunsiien (il brandit le passeport rouge) et ne sait même plus quelle langue est la sienne (il parle un charabia incompréhensible persuadé qu'il est francophone, car parles l'arabe, s'exprmer en arabe serait une régression).

Comment voulez-vous que cet analphabétisme, cette acculturation, vous fasse trouver inetrressant en quelque chose ?

.....