La mère de Ghofrane crie justice !

Monia Haddaoui termine un livre où elle raconte l'histoire de sa fille Ghofrane et son propre combat.
Mme Hadaoui a mené une enquête qui lui a permis de retrouver et de livrer à la justice deux participants à l’assassinat de sa fille, « un s'en est sorti pour non-dénonciation du crime car il s'est confié à un juge pour enfant et grâce à ça il a été libéré » a déclaré Monia

Haddaoui dans une récente interview à France Echos.

Mme Hadaoui a créé une cellule de soutien pour le procès de Ghofrane prévu fin 2006. en espérant que les gens vont la soutenir pour le procès qu’elle espère juste et équitable. « C'est tout ce que je demande, moi. S'il y a eu des erreurs, on les étale, comme l'affaire d'Outreau, et qu'ils me disent : 'on s'excuse, on s'est trompé'. C'est tout ce que je veux » a t-elle ajouté.

D'autre part Mme Hadaoui prépare un site dédié à sa fille www.pourghofrane.com pour servir de base d'informations et de point de contact.
Rappelons que le corps de Ghofrane avait été retrouvé à la mi-octobre 2004 dans un terrain vague des quartiers nord de Marseille. La jeune Ghofrane, d'origine tunisienne, avait été totalement défigurée à coups de pierres. Selon la mère de Ghofrane, sa fille a été victime d'un guet-apens monté par vengeance.

La mère de Ghofrane nous répond
Bonjour,
Je suis la maman de Ghofrane. Je vous remercie pour votre soutien.

Mon interview à France-Echos n'est pas une plainte, mais un appel à tous les journalistes du monde de dire la vérité, car malheureusement les journalistes de France sont censurés.

Je continue mon combat. Ghofrane aurait pu être votre soeur, votre fille ou une amie. Elle a été lapidée pour un portable et quelques bijoux.

Je vais bientôt descendre à Tunis voir Ghofrane et je vais saisir tous les médias tunisiens car je suis très satisfaite de la sécurité et de la liberté et de la bonne éducation des jeunes dans mon pays d'origine la Tunisie.

Merci.

Monia

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