Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et le haut commissariat des Nations Unies aux droits de l'Homme (HCDH) vont financer ce programme pour aider à la Tunisie à instaurer un modèle qui, selon Dilou, « reflète les aspirations à la mise en application d'une justice transitionnelle qui s'inspire des expériences comparées dans ce domaine et développe une approche stratégique en la matière ».

Quelque 20 experts, a-t-il précisé, sont actuellement mis à la disposition du ministère pour activer ce processus et aider les cadres du département à acquérir et développer les expertises nécessaires dans ce domaine.

Cet accord a été signé côté tunisien par le ministre des droits de l'Homme et de la justice transitionnelle et côté onusien par la représentante résidente adjointe du PNUD en Tunisie Selomey Yamadjako et le représentant du bureau régional du HCDH à Tunis Andrea Dri.

Les termes de cet accord seront présentés ultérieurement lors d'une conférence de presse qui sera organisée à cet effet.

Un accord similaire en matière de réforme du système judiciaire a été signé, le 15 mai 2012, entre le ministère de la justice, le PNUD et le HCDH.