شكري يعيش يكشف حقائق عن حركة نداء تونس

Bookmark article Publié le Lundi 09 Decembre 2013 - 18:28 (Archives)

نشر هذا المقال في - First published on: 09 December, 2013

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في تصريح لاذاعة شمس كشف النائب في المجلس الوطني التأسيسي المستقيل من حركة نداء تونس شكري يعيش أهم أسباب الإستقالة لعدد من اعضاء حركة نداء تونس إلى "وجود مكاتب جهوية موازية للحركة.

Credits Shems FM
وقال شكري يعيش ان هذه المكاتب "تحت غطاء ما يسمى بلجان الإنتخابات ومرتبطة باللجنة الوطنية للإنتخابات ولا صلة لها بالمكاتب الجهوية ومتصلة مباشرة بالمركز ولها تمويل ذاتي ويشرف عليها مباشرة رئيس اللجنة الوطنية للإنتخابات فوزي اللومي".
وآعتبر يعيش ان ما يحدث في صلب حركة نداء تونس بمثابة مخطط كامل للتجمعيين لمحاولة التمركز في عدة احزاب دستورية لتقوية صفوفهم وزملائهم في نداء تونس.

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Mandhouj (France) |Lundi 9 Decembre 2013 à 20:33

L’accord autour de la feuille du quartette, est l’échec de la démocratie élective, est ce vrai ?
Depuis l’assassinat odieux du militant nationaliste Mohamed el Brahmi lors de ce jour symbolique le 25 juillet 2013 (fête nationale de la république), l’opposition, plus que jamais, s’est engagée dans un mouvement (non de protestation), mais dans un mouvement radical pour finir avec l’Anc et faire récapituler non pas que le gouvernement issu des élections (par une démission immédiate), mais et surtout mettre à genoux le mouvement Ennahda
(capitaine à bord au sein de la troïka qui gouverne), et mettre fin à l’actuel processus démocratique ‘’qui arrive presque à sa fin en matière de réalisation institutionnelle , avec l’écriture de la constitution, la constitution de la nouvelle Isie,…’’. Ce mouvement pour la dissolution immédiate de l’Anc et la démission du gouvernement, et la formation d’un gouvernement dit de compétences, est pour certains, une correction de trajectoire de la
révolution.
Sans trop s’attarder sur les modes et les manières, ni sur la capacité de chaque partie (opposition et partis au pouvoir) à mobiliser les masses. Juste je pose une question.
Peut-on parler de l’échec de la démocratie élective en Tunisie, comme processus à la nouvelle construction démocratique, que la nouvelle Tunisie ‘’la Tunisie de la révolution’’ s’est engagée depuis le lendemain de la révolution à le bâtir ?
Franchement, non, on ne peut pas parler d’un échec, ni de correction de trajectoire.
La récente démocratie élective tunisienne était réfléchie pour qu’aucun parti ne soit/sera dominant.
La démocratie élective puise sa force dans des profonds consensus autour du modèle sociétal, politique, culturel et économique que la nouvelle Tunisie souhaite le mettre en projet de société (progrès, émancipation, démocratie, ouverture de sens sur le monde, état civile moderne avec tous les mécanismes du contrôle démocratique des politiques publiques, et aussi des actions de la société civile, efficacité économique, vivre ensemble en tolérance
et intelligemment, développement de nos territoires, et que toutes ces choses/valeurs/rêves/aspirations légitimes se penseront dans le cadre de nos grandes références révolutionnaires ‘’les objectifs de la révolution’’ et dans les fondamentaux de nos valeurs civilisationelles partagées et aussi dans les acquis de la modernité).
Il est dommage que l’opposition ‘’surtout le PDP de l’époque’’ n’a pas accepté de gouverner avec la troïka, dès que Ennahda a proposé un gouvernement d’union nationale au lendemain de l’élection du 23 octobre 2011. Mais rien n’est à regretter pour la Tunisie. Notre pays avait besoin de cette confrontation (opposition/majorité pour enrichir sa première expérience démocratique. Notre pays ne pourra pas produire autre chose autre que cette
confrontation. La classe politique (avec toutes ses alliances intérieures et extérieures, avec sa culture petitement petite en expériences démocratiques, avec son socle de référence idéologique, très présent dans ses positionnements) ne pourra pas offrir à la Tunisie autre chose que plus plus d’alliances (rabattement) sur les exigences de l’FMI, la banque mondiale (…), et puis les liens historiques de la Tunisie ‘’la France, les USA,…’’ ne jouent
pas automatiquement dans la ligne droite des objectifs de la révolution. Les grandes puissances sont présentes et influentes par leurs puissances économiques, par leurs grands intérêts stratégiques ancrés dans l’histoire de la géopolitique. Et puis notre petite économie fragilisée par les conséquences multiples de la révolution, ‘’changement du régime, changement d’alliances, libération de l’espace médiatique, au stade de non contrôle d’une
déontologie structurante à l’intervention journalistique, l’appareil sécuritaire a pris un coup,…’’.
Oui la Tunisie a souffert et souffre depuis le 14 janvier 2011, avec ces actuelles confrontations les choses ne s’arrangent pas. Oui la souffrance est économique. Oui la souffrance nous a été imposée par nous-mêmes, par notre capacité de mélanger politique et syndicalisme. Mais tout cela n’est pas un crime en soi. Il est naturel que les adversaires politiques se confrontent. La question qui se pose, est : peut-on parler de maturité politique et
démocratique, ou plutôt d’immaturité ? je pense que l’actuelle situation représente clairement le juste niveau de notre capacité de faire.
La Tunisie depuis la révolution, est-elle était capable de faire comme si la contre révolution n’existe pas, pour qu’elle avance considérablement dans les objectifs de la révolution ? Dans le processus de la justice transitionnelle ?
Ma réponse et non.
La Tunisie était et est en proie de tous les envies, et en proie du niveau modique et médiocre de sa classe politique. Je ne suis pas là pour dire qu’il faut mettre tout le monde dans le même sac, mais la responsabilité ne pourra être que partagée.
Le gouvernement de la troïka avait-il la possibilité de faire court, rapide, mieux et efficace ? Non la Tunisie est un pays qui dépend des exigences internationales et des enjeux des alliances sur la seine nationale et dans le monde. Notre opposition s’est comportée sur une ligne d’affrontement et non de coopération. Notre diplomatie pendant le gouvernement Jebali, a beaucoup souffert. Il ne s’agit pas de question d’incapacité, non, il s’agit
des conséquences de changement de cap, à cause de notre révolution. Nous étions attaqués, ok. On aurait pu limiter certains dégâts, ok. Mais je pense rien n’est à regretté, les tunisiens se sont rendus compte de plusieurs choses (des évidences naturelles des grandes stratégies locales et étrangères). Notre diplomatie actuelle essaie de remettre certaines choses (choix, orientations) sur des voies sûres. L’effort il existe, mais les attaques se
multiplient.
Le gouvernement Jebali avait-il le dernier mot ? Non, mais le 1er ministre hammadi Jebali, dans son erreur de proposer un gouvernement de technocrates après l’assassinat du militant de la gauche nationaliste marxiste, Chokri Belaid, le 6 février 2013, a évité à la Tunisie une guerre civile. Et le peuple a su éviter la descente à l’enfer (la dissolution de l’Anc,…).
L’actuel gouvernement avait-il l’occasion et l’opportunité de faire mieux de ce qu’il a fait ? Vu ce que j’ai avancé au début en matière de construction politique et idéologique de nos partis politiques, ma réponse, et non, il n’avait pas d’autres possibles choix. Notre réalité est conditionnée par une panoplie d’intérêts, qui nous dépasse. La petite nouvelle démocratie tunisienne est otage de la non expérience, du désir de retour de la dictature
chez certains, et de la situation mondiale au niveau économique mais aussi au niveau du jeu de rôle des grandes puissances et leurs alliés intimes.
Les décideurs tunisiens (le gouvernement de la troïka et les trois partis en additionnant leurs alliances) ont-ils évité à la Tunisie une descente à l’enfer, à chaque fois que des séquences se sont présentées pour pousser le pays dans l’anarchie et la guerre civile ? Oui, le gouvernement avec le soutien populaire, a pu éviter à la Tunisie, la descente à l’enfer.
Alors l’actuel accord sur le dialogue national, quel issu offrira t-il à la Tunisie et à sa naissante démocratie élective ?
Pour moi, ce dialogue ne mettra pas en cause les résultats des élections du 23 octobre 2011.
Ce dialogue sera un levier pour accélérer la période transitoire.
Ce dialogue aidera l’opposition de croire plus plus en le bon choix de la démocratie élective.
Tout simplement pour la simple raison que ni Ennahda ni le CPR ni Ettakatoul ni leurs alliés ne portent des projets globalistes universalistes à solution unique. La culture politique chez ces trois partis est une culture de partage de pouvoir et de démocratisation de la société.
La voie des urnes est une voie sûre du moment où les fondamentaux politiques de la nouvelle Tunisie (état civil, régime républicain, mécanismes de contre pouvoir et de contrôle démocratique des politiques publiques, respect des libertés individuelles et d’associations) sont écrits solennellement dans la nouvelle constitution.
Avec le dialogue national, et la feuille de route qui émergera (consensus), plusieurs questions pourront venir à l’esprit de certains d’entre nous.
Que restera t-il pour les objectifs de la révolution ?
Que restera t-il de la justice transitionnelle ?
Est ce qu’avec ce dialogue on gagnera une réconciliation nationale ?
Les objectives de la révolution (dignité –liberté-travail), se travailleront sur le temps et ils seront les références en continu pour tout programme politique des partis et des gouvernements successifs. Je suis convaincu.
La justice transitionnelle trouvera son modèle d’application. Je suis certain.
La réconciliation nationale se gagnera, malgré tout, tant que la démocratie, le pluralisme politique, le pluralisme d’idées, le pluralisme culturel seront garantis dans la constitution et dans les pratiques des gouvernements, fur et à mesure du temps.
Du moment où on pense que la démocratie n’est pas que des séquences électives (libres et transparentes) qui se vivent un jour tout les 5 ans (…), mais plutôt une volonté de ne pas se s’emparer de la décision nationale, et que le tout et concertation, négociation, médiation, échange d’idées et d’avis. La Tunisie trouvera sa route sûre dans la volonté de ses enfants à aller droit vers la démocratie la démocratie la démocratie. Et c’est par la
démocratie que la mise à mort des solutions globales, universelles, expéditives sera confirmée. Et encore une fois, par la démocratie on gagnera le progrès et le développement, donc les objectives de la révolution.
Ben Ali harab
Mandhouj Tarek. http://www.babnet.net/cadredetail-72350.asp

Alerter

TOUTOU (Tunisia) |Lundi 9 Decembre 2013 à 19:56

و على كل حال لنقل أنّهم صادقون في استجابتهم لنداء الوطن و نداء تونس المسكينة، و لكن كان عليهم قبل ذلك مراجعة تاريخهم و أخطائهم و بعد ذلك يجب عليهم أن يقدّموا الاعتذار للشّعب و لكنّهم يكابرون رغم مرور سنتين عن الإطاحة بصنمهم الثاني.

هم الآن يعودون و يدّعوون أنّهم يلبّون نداء تونس و طلباتها، و لكن بعد ماذا؟ بعد تدميرها و تحطيمها و سحق شعبها يلبّون نداءها أبعد تدمير مؤسّساتها و بعد ما أوقعوها في الهاوية و بعد ما عطّلوا مؤسساتها الدستورية و الاقتصادية و أوصلوها لحافة الهاوية و الإفلاس بل للهاوية و الدمار و بعد أسرها لعقود و قد أسروها و أسروا شعبها لأكثر من خمسة عقود فقد كان الشّعب و الوطن في أسر و بمثابة الرهائن تحت كلكلهم و تسلّطهم و هل يا ترى هم صادقين في تلبية ندائها و نداء
شعبها من أجل الخلاص و الإنعتاق و هل راجعوا أنفسهم و اعتذروا للشعب بعد السّحق و المحق الذي مورس عليه و من العجيب و الغريب أنّ هاته الحركة جمعت كل التناقضات فقد جمعت الجلاد و الضحيّة و اليساري و اليميني و الدستوري و التجمّعي و أما عن قلاّبة الفيستات و الانتهازيين فحدّث و لا حرج، فلا يمكن القول في هاته الحركة إلاّ أنّها حركة الشكشوكة التونسية و إني أجزم من خلال هذا المقال أنّ هاته الحركة الشكشوكة ستتشكشك أمورها عاجلا أم آجلا فجلّ من دخل في هاته
الحركة الشكشوكة إمّا دخل ليحمي نفسه أو انتهازي طمّاع، أو التقاء و انسجام في كره الدين و التّديّن فقد جمعهم عداؤهم التاريخي و الإيديولوجي للدين و التّديّن، و قد كانت عندهم السلطة التي مكّنتهم من سحق و محاربة كل من خالفهم في التوجه و الرأي و قد نكلوا خاصة بأبناء التيّارات الإسلامية، و لكن و الحمد لله أنّ الثّورة أزاحتهم من السلطة و جرّدتهم من سلاحهم و لن يقدروا مستقبلا على ما فعلوه سابقا من سحق و محق و تشريد و تنكيل للشرفاء من أبناء الشّعب التونسي
و نذكّرهم أنّ الظرف تغير و الزّمان غير الزّمان و لكن مصيبتهم أنّ فيهم الكثير لهم عقول مخرّبة و مكلّسة فلم يستوعبوا الدرس و لم يستوعبوا ما حصل من تغيّرات في كلّ المجالات التكنولوجيّة و الاجتماعيّة و السياسيّة، و أجزم أنّ شملهم سيشتّت و تجمّعهم سيبعثر و كيدهم سيفشل و سيعودون خائبين متحسّرين على ما أنفقوا من جهد و وقت و مال على ندائهم و صنمهم العجوز الذي و الحمد لله أنّه في أرذل العمر و في آخر سنوات حياته.

Alerter

TOUTOU (Tunisia) |Lundi 9 Decembre 2013 à 19:55

نداء تونس أم نداء الشكشوكة

و أخيرا صنعوا لهم صنما عجوزا و بدؤوا يتحلّقوا حوله، رجال أعمال فاسدون استثروا من وراء نظام بن علي يطلبون الحماية و تجمّعيون و يساريون ينشدون العودة إلى السّلطة و التسلّط من جديد، بعدما فقدوا كل امتيازاتهم و بدؤوا يفقدون نفوذهم الذي كان يضمن لهم الحفاظ على مصالحهم و خاصة بعد نتائج انتخابات 23 أكتوبر 2011 التي صدمتهم و "دخلت فيهم غولة" و نسفت برامجهم و مخطّطاتهم و مؤامراتهم تحت حكومة الغنّوشي و السبسي التي كانوا يهدفون منها العودة من الشبّاك و
اكتساب شرعيّة جديدة بعد ما أطردوا من الباب الكبير.

و هاهم أخيرا جماعة حركة نداء تونس استجابوا لنداء الوطن الجريح و المدمّر، الحمد لله أنّهم استجابوا لنداء تونس و إن بعد تأخّر كبير، أي بعد أكثر من نصف قرن فالحمد لله أنهم لبّوا طلبها و استجابوا لأنّاتها و لنداءاتها، و رغم أنّهم يزعمون أنّهم استجابوا لنداء الوطن و نداء المسكينة تونس، و إن بعد فوات الأوان و بعد ما وقعت الفأس أخيرا في رؤوسهم و خسروا نظامهم و سلطانهم و كما يقول المثل الفرنسي « Mieux tard que jamais » و على كل حال الحمد لله أنّهم
استجابوا لنداء الوطن، لنداء تونس، و إن كنت شخصيا أشكّ في ذلك فلا يمكنّني أن أصدّقهم فبعد النّداءات المتكررة منذ أكثر من نصف قرن لم يستجيبوا للوطن، و هم اليوم في حالتهم المزرية يدّعون أنّهم استجابوا لنداء تونس، فعلى أغلب الضّنّ هم استجابوا لنداء مطامعهم في السّلطة و التسلّّط و الأبّهة و البهرجة، فهناك من بينهم من عاش مثل الطفيليّات لعدّة عقود على ظهر تونس و شعبها، و عاش عيشة الأمراء تحت نظام بورقيبة و بن على، و قد وفّرت لهم السّلطة المسكن و
السّيّارة و البنزين و التجوال في جميع أنحاء العالم بالمجان، و قد تعوّدوا على ذالك و هم اليوم لا يمكنهم أن يحقّّّقوا كلّ طموحاتهم و شهواتهم بمجهودهم الخاص بل تجدهم يعملون جاهدين من أجل العودة للبقرة الحلوب تونس التي كانوا يعيشون و يتمعّشون منها و من شعبها.

Alerter