الشاذلي العياري: الاعلام تزيف الحقائق بشأن الوضع المالي والاقتصادي

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باب نات - قال محافظ البنك المركزي الشاذلي العياري خلال ندوة صحفية أشرف عليها يوم الاثنين أنه لا مفر من التداين الخارجي من أجل دفع نسق الاستثمار الداخلي.

وقال العياري " التخوف من الديون لدى المواطن يكمن في عدم توظيفها في التنمية والاستثمار على غرار النظام السابق", مضيفا " وسائل الاعلام تزيف الحقائق بشأن الوضع المالي والاقتصادي لتونس".










Comments


17 de 17 commentaires pour l'article 62807

Abou_Mazen  (Tunisia)  |Mercredi 3 Avril 2013 à 11:18           
اخدم على روحك يا سي الشاذلي، الاعلام طلع سكران عندو مدة ولا زمو وقت باش يفيق، أما نحبو خدمتك نظيفة متاع ثورة باش ما يشمتش فينا الي ما يسواش

Makramm  (France)  |Mercredi 3 Avril 2013 à 09:23           
كيف الوضع المالي لاباس مالا علاش تحب تبيع البنوك العمومية و علاش كل شوية تعملو قرض ياخي ملا سفيه الشيب و العيب

Halouchnadhaoui  (France)  |Mardi 2 Avril 2013 à 12:48           
Echec echec total çà sent le roussi les nadaouis vont attendre que le pays touche le fond du fond et après la guerre civile he les nadawis ou sont vos "frères" du golfe ?

TITI2  (Tunisia)  |Mardi 2 Avril 2013 à 09:08           
Ce ne sont pas seulement les médias qui doivent faire preuve d'un profil bas avant de se lancer dans des analyses économiques biscornues et des matraquages, mais également les pseudo-analystes qui poussent comme des champignons et ne ratent aucune occasion de débiter des situations économiques catastrophiques dont le but, parfois ils ne s'en cachent pas, est de susciter des craintes voire même des psychoses...

Tounsi00  (United Arab Emirates)  |Mardi 2 Avril 2013 à 07:30           
A ceux qui disent que la tunisie se met a genoux pour le fmi et le qatar. je les invite a lire cet article du dr moncef guen:
je ne suis habilité à parler ni en tant qu’ancien responsable économique tunisien ni en tant qu’ancien fonctionnaire du fonds monétaire international. mais comme je suis le premier à avoir analysé exhaustivement l’économie tunisienne (cf. mon livre: « la tunisie indépendante face à son économie », publié par les presses universitaires de france) et comme je connais bien le fmi, j’ai mon mot à dire.

le projet de lettre d’intention, qui exprime les fondements de la politique économique et financière du gouvernement sur laquelle se base la décision du fmi d’intervenir, vient d’être fuité dans la presse tunisienne. c’est la preuve qu’après la révolution, la presse est libre dans un pays qui se démocratise. de toute manière, cette lettre sera publiée sur le site du fmi avec le rapport du staff, y compris ses tableaux et ses graphes, une fois
l’accord entre le pays et l’organisation est définitif.

cependant, sa publication a donné lieu à des déclarations et commentaires plus ou moins fantaisistes sur la situation économique de la tunisie et sur le fmi lui-même. cela nécessite au moins une mise au point. rappelons rapidement que le fmi a été initié par la conférence de bretton woods en 1944 et a été formellement crée par 29 pays le 27 décembre 1945. il compte maintenant 188 pays membres dont la tunisie, depuis le 14 avril 1958 soit deux ans
après l’indépendance. son but est la promotion de la coopération économique internationale, le commerce international, l’emploi et la stabilité des taux de change en fournissant, en cas de besoin, des ressources financières de soutien à la balance des paiements.
c’est là un point fondamental
les concours financiers du fmi sont fournis en appui à la balance des paiements pour qu’un pays n’ait pas recours à des restrictions en particulier sur le commerce international et en général sur les paiements courants quand ses réserves de change sont sur le point de s’épuiser. il ne s’agit pas de financement du développement dont sont chargées la banque mondiale et les banques régionales de développement. l’intervention du fmi est donc à court
et moyen termes.

revenons aux commentaires. d’aucuns ont insisté sur le point que le projet de lettre mentionne des chiffres sur la croissance, le déficit budgétaire et l’emploi qui sont différents (moins bons) de ceux avancés par le gouvernement auparavant. sur ce point, il faut rappeler que ces chiffres sont généralement provisoires et peuvent varier dans le court terme soit à la hausse soit à la baisse. où est le problème ?

d’autres ont insisté sur l’inflation, en l’attribuant à la contre bande et aux circuits de distribution. il est important de souligner sur ce point que l’inflation est essentiellement d’origine monétaire. elle a été lancée en 2011 quand les vannes de la planche à billet ont été ouvertes et les masses de liquidités ont été injectées par l’institut d’émission sur le marché monétaire pour financer les besoins des banques, plombées par les crédits
irrécouvrables (voir mon article dans la presse du 21 juillet 2012 « la bulle monétaire de 2011 en tunisie »). cependant, les autres facteurs non monétaires peuvent sur accélérer le phénomène. une fois lancée, l’inflation, qui ronge le pouvoir d’achat et l’épargne et qui est une taxe des plus régressives sur les couches vulnérables, est difficile à maîtriser. il faudrait une politique monétaire restrictive pendant au moins quelques années pour
la juguler parce qu’elle s’implante dans les anticipations des agents économiques.

d’autres prétendent encore qu’aucun pays dans lequel le fmi est intervenu n’a réussi. cette affirmation est contraire à la réalité. l’exemple même de notre pays le prouve : qui a pu redresser sa situation économique et financière en quelques années, grâce à l’accord avec le fmi en 1986-88. il est important de souligner que le fmi est appelé quand la situation économique, sous l’effet des atermoiements politiques, empire. plus elle empire, plus
les mesures de redressement deviennent difficiles et nécessairement vigoureuses sinon douloureuses. c’est pourquoi il est sage de la part de la tunisie, qui voit son espace économique en europe se rétrécir avec la récession de la zone euro, de conclure un accord stand by de précaution avec le fmi comme l’a fait, avant elle, le maroc pour un montant de 6,2 milliards de dollars.

dire que le fmi se substitue aux autorités du pays ou leur dicte leur conduite c’est ignorer les fondements de l’intervention du fmi. aucun programme de redressement ne peut réussir s’il est imposé de l’extérieur. la condition fondamentale de sa réussite est qu’il est forgé par les responsables du pays, tenant compte de la spécificité du pays et des circonstances particulières de son économie. le public du pays lui-même devrait être convaincu de
l’efficacité du processus de redressement par la transparence avec la quelle les mesures sont prises et l’explication exhaustive de leur portée. par exemple, le déplafonnement des intérêts servis sur les dépôts à terme que vient de décider la banque centrale est destiné à encourager l’épargne bancaire. il faut l’expliquer au grand public.

le fmi d’aujourd’hui n’est pas celui des années antérieures : il encourage la croissance inclusive géographiquement et socialement, tient compte du temps nécessaire pour redresser des situations difficiles et tient beaucoup à la protection sociale des catégories vulnérables de la population. il est à la page des préoccupations révolutionnaires des tunisiens.

dr. moncef guen

Tounsi00  (United Arab Emirates)  |Mardi 2 Avril 2013 à 07:28           
@tunisiayes: tu parle comme si tu a des document infaillible alors que je n ai lu aucun article ni publication ( sauf les bla bla bla des journaux tunisiens) qui disent ce que t a écrit!!! ma3neha toutes tes analyses c est hadith khawi!!!.

@david: on est loin de la faillite car tte faillite passe par trois étapes :
1- demande de rééchelonnement des dettes
2- arrêt des crédit.
3- cessation de payement des crédit d ou faillite.
alors qu on a meme pas discuter la première que dire d arrivee a la troisième.
aujourdhui la tunisie peut empreinter mais a des taux réviser a la hausse et ca pas sur n importe quel marchais on est encore bien coté dans la plupart.
alors stpl arrête de voir que le moitié vide du verre car tu t accable psychologiquement , heureusement que nos dirigeant ne sont pas aussi évasif que l opposition.

Moi17  (Tunisia)  |Mardi 2 Avril 2013 à 07:16           
On a deja dit qu'on a pas des journalistes " pro" et honnetes."la majorité de nos medias sont sales et pourries.

Elahrardjerba  (France)  |Mardi 2 Avril 2013 à 07:02           
محسوب انت تعطينا في الحقيقة؟البلاد كل يوم ماشية الى الوراء ، كان المجلس التاسيسى الفلوس بالبالة حتي وجو هم تبدلت؟ دستور عامين و مزال ؟ملا بلاد؟؟؟؟؟؟؟

Alchahadatolileh  (Tunisia)  |Mardi 2 Avril 2013 à 06:57           
المشكلة ليست نهضة وإنما مشكلة اليسار الإسلام أنظروا الذي يطلب من راشد الغنوشي أن يتقي الله في ؛؛شعبي؛؛أنا لست من شعبك يا كاتب المقال أما ؛؛قطر؛؛ ألسنا نطلب الرأس المال الأجنبي لتشغيل العاطلين ?جائت تركيا قلنا النموذج التركي لا يتماشا مع تونس،بعدها قطر قلتم ؛؛إستعمار؛؛ أما فرنسا أمكم هذا ليس إستعممممار أما اليهود كذالك وما تسببوا من إنهيار إقتصادي في الأرجنتين فهذا لا بأس ،،خلاصة القول الإسلامين والإسلام لا فقولها بصراحة؛ أم كلام
؛؛وكيلكس؛؛فليس قرآن بالنسبة لنا معشر المسلمين فكل من في الأرض ؛؛جند من جنود الله مثال ذلك ؛؛إذاعة الزيتونة؛؛جآء بها صخر ألم تكن ممنوعة منعا باتا إذاعة قرآن من عهد فرعون تونس ؛؛بونقيبة؛؛ حتى الآذان في الإذعة والتلفزة ولد بعملية قيصرية حشومة أنظروا عندما تكون مبارات كرة وحان وقت الآذان هانا عاملين عليكم مزية نكتبولكم ؛حان الآآآآآآآآن؛ وهذا هو الإلحاد واليسار الجاثم على صدورنا في الإتحاد الذي لحد الآن لم نسمع منه ؛ أين أموالنا؛ التي نهبها مني
وأمثالي ?أين وضعت?وفي الإدارة المكبلة الأيدي عمدا الإضرابات ألا شرعية تعطيل مصالح الناس بالقوة حتى الذي لا يريد أن ينصاع لهاؤلاء القطعية الناهبين لأمولنا تستعمل معه القوة وكما فعل بالتاكسيات الذين لم يضربوا الميليشيا الإتحاد تكسرلوا سيارتو والأمثلة عديدة ولكن تونس بخير والحمد لله

Wadi1  (Canada)  |Mardi 2 Avril 2013 à 02:46           
Je vous signale que ayari a servi bourguiba et ben ali et qu'il a participé à la repression des étudiants quand il était doyen de la faculté de droit et sciences économiques du 9 avril dans les années 60 et 70.

Wadi1  (Canada)  |Mardi 2 Avril 2013 à 02:43           
Pauvre tunisie.
les vautours de tous bords sont en train de la dévorer.
les pires sont les vautours de l'intérieur qui gouvernent et qui vendent la tunisie au plus offrant.



Babou1  (Canada)  |Mardi 2 Avril 2013 à 01:07           
شكرا قطر على مساعدتك للشعب التونسي من أجل التخلص من بن علي وأزلامه ولحّاسي فتات موائده. ... إنحبّوك يا قطر ... نموتو عليك ...

MIMIMIMI2  (Tunisia)  |Mardi 2 Avril 2013 à 00:34           
Euuuuuuuuuuuuuuuuh

en tout cas moi je crois le fmi et pas toi

TunisiaYes  (Tunisia)  |Mardi 2 Avril 2013 à 00:18           
*************

TunisiaYes  (Tunisia)  |Mardi 2 Avril 2013 à 00:16           
أكدت كل الوثائق الاستخباراتية المسربة من «ويكيليكس» والقراءات والدراسات والتصريحات الرسمية المتأتية من البيت الأبيض، أن الإدارة الأمريكية هي التي قامت بهندسة الربيع العربي وعملية التغيير وانتقال السلطة كما حصل في مصر وتونس واليمن وليبيا…وتعاطت أمريكا مع دول الربيع العربي كأنها كيان موحد لا حدود بينها ولا فروق…
فالإدارة الأمريكية كانت جاهزة للتعامل مع هيكل «الإخوان المسلمين» بمختلف فروعه لأسباب مصلحية بحتة…فالعلاقة الأمريكية الإخوانية لم تكن وليدة انتخابات الربيع العربي لكنها علاقة بعيدة مترامية الأطراف انطلقت منذ سنة 2006 أي بعد إعلان كونديليزا رايس على ضرورة تغيير الأنظمة العربية عبر نظرية الفوضى الخلاقة التي التقطتها إدارة الإخوان المسلمين التي ارتمت في أحضان الأمريكان على أمل الظفر بكرسي العرش…
الأمريكان استغلوا تعطش الإخوان للسلطة وسارعوا بدعمهم كخطوة أولى لتنفيذ الربيع الأمريكي على الدول العربية…لكن ومع مرور أكثر من سنة على حكم الإخوان في مصر وتونس واليمن ومع تورط الولايات المتحدة في المستنقع السوري انقلب الموقف الأمريكي جذريا على ملفات الربيع العربي انطلاقا من كشف نيتها بالتخلي عن الإخوان المسلمين أينما حكموا فضلا عن موقفها من المعارضة السورية التي أصبحت ورقا محروقا لدى إدارة البيت الأبيض فضلا عن ابداء تخوفاتها من منطقة الخليج التي
أكدت وثيقة مسربة أنها سائرة نحو ربيع عربي على غرار قطر والسعودية فهل ستنتقل أمريكا إلى برنامج ما بعد الإخوان؟ وهل أدخلت قطر والسعودية في دائرة الخطر؟
زواج المتعة بين الاخوان و الامريكان ينتهي بالخلع…
العشق الممنوع بين الامريكان و الاخوان:
امريكا تراهن على الاخوان ثم تخسر الرهان

امريكا تهدي الحكم للاخوان…

TunisiaYes  (Tunisia)  |Mardi 2 Avril 2013 à 00:16           
تحدثت الحكومة المؤقتة وخاصة راشد الغنوشي رئيس حركة النهضة عن المساعدات التي قدمتها قطر لتونس من هبات وقروض مؤكدا على دعمها لمسار الانتقال الديمقراطي في تونس ودفع الاقتصاد الوطني لكن تبين أن راشد الغنوشي بصدد عقد صفقات مع الجانب القطري لتحقيق مصالحه وفرض نفوذه في الحكم ولا وجود لمساعدات لدعم الاقتصاد والتشغيل والتنمية فهي مجرّد تصريحات لم تجسد على أرض الواقع.
كثر الحديث في الفترة الأخيرة في مختلف وسائل الاعلام عن تقديم قطر هبة لتونس بنحو 31 مليارا في أواخر السنة المنقضية وتناقلت وسائل الإعلام أن هذه الهبة ستخصص لشهداء وجرحى الثورة كتعويضات لهم عن الحرمان من أبنائهم ومساهمتهم في الاطاحة بالنظام البائد لكن تبين أن هذه الهبة كانت تعويضا «تحت الطاولة» المساجين السياسيين والمتمتعين بالعفو العام استغلت حركة النهضة هذه الهبة لتحقيق مبتغياتها وتعويض الفئات المنتمية للحزب والتي ناضلت طيلة حكم المخلوع وأباحت
لهم هذه التعويضات باعتبارهم أولى من غيرهم وردا للجميل لهم وتعويضا على سنوات طويلة قضوها في السجون وفي المنفى.
معاملات مشتركة وصفقات مشبوهة بين راشد الغنوشي والشيخ حمد لخدمة مصالح الطرفين تعقد تحت الطاولة فقطر من مصلحتها أن تقدم هبات لتونس وتدعم شعبها مقابل أن يعمل راشد الغنوشي على تنفيذ المخطط القطري الأمريكي وفرض السيطرة والتحكم في كل المجالات لبسط النفوذ.
غابت التنمية والتشغيل وحضرت الصفقات المشبوهة
تتستر حركة النهضة على أفعالها وعن المعاملات المشبوهة التي تعقدها مع قطر وتؤكد أن كل المساعدات والقروض التي قدمتها قطر بنسب فائدة مرتفعة عكس البلدان الأخرى التي خدمت قروضا لتونس بنسب فائدة معقولة ستوجه لدعم التنمية والتشغيل والخزينة العامة باعتبار أن الاقتصاد الوطني يعاني من صعوبات خانقة والخزينة العامة تعاني من انخفاض في السيولة لكن منذ تولي الترويكا الحكم لم تسجل انجازات تذكر بل العكس تعمل على تركيز أكبر عدد من الموالين للحزب في مقرات السيادة من
معتمدين وولاة وادارات عمومية….وغيرها من أجل تزوير الانتخابات والسيطرة على مفاصل الدولة، مقابل الاعانات المقدمة لحركة النهضة عملت هذه الأخيرة وتحديدا راشد الغنوشي على اسناد مصفاة الصخيرة ومنجم الفسفاط بسراورتان لقطر دون طلب عروض حيث خالفت الحكومة مبادئ المنافسة النزيهة ووقعت مذكرتي تفاهم مع شركة قطرية ولم تعتمد كراس الشروط المضبوطة للغرض.
اعتمدت الحكومة على مبدإ المقايضة مع الجانب القطري لقضاء حاجياتها وجمع أكثر ما يمكن من الأموال لتنظيم حملتها الانتخابية

David  (Tunisia)  |Lundi 1 Avril 2013 à 22:34           
انا خايف لا نكونو على ابواب افلاس...واحنا طامعين في قروض فلاحية للتخلص من عمل اولادنا في القطاع الحكومي


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