يهود تونس يرفضون الهجرة إلى أرض الميعاد

وكالات - بعد انقضاء حوالى الثلاثة أشهر على فوز حزب النهضة الإسلامي في الانتخابات البرلمانية التونسية، أكدت شخصيات يهودية تونسية بارزة أنهم لا ينوون القيام بـ«العاليه» أو الهجرة الى إسرائيل.
«أنا يهودي تونسي. أعرف أن هذا هو وطني و أعارض أي اقتراح يهود تونس يرفضون الهجرة إلى أرض الميعاد

لتركه فما من أحد هنا يشعر بالخوف»، قال أتون خليفه، أحد المواطنين اليهود في تونس، وذلك على خلفية تصريحات نائب رئيس الوزراء الإسرائيلي، سيلفان شالوم، الذي دعا اليهود التونسيين إلى الهجرة إلى إسرائيل بعد التغييرات السياسية الأخيرة «حرصاً على أمنهم».
وفي السياق، شدد خليفة على أنه «لن أقول لشالوم الى أين يتعين عليه الذهاب».

تجدر الإشارة إلى أن الانتخابات الأخيرة في تونس شكلت أول انتخابات ديموقراطية حرة بعد إطاحة الرئيس زين العابدين بن علي. كما أن النجاح المنقطع النظير للحركة الإسلامية التونسية ولحزب النهضة في الانتخابات الأخيرة أثار مخاوف في الغرب، وفي أوروبا تحديداً، من قيام نظام حكم متشدد يضيق الخناق على الأقليات الدينية. إلا أن زعيم حركة النهضة، راشد الغنوشي، التقى أبناء الطائفة اليهودية وأكد لهم «أن جميع المعتقدات الدينية يجب أن تتمثل في تونس الجديدة»، مشيراً إلى أن «مبادئ حزب النهضة والدستور التونسي يكفلان الحرية الدينية لكل التونسيين».

وعلى الرغم من حرص قيادة الحركة على تبديد المخاوف، تعالت أصوات في إسرائيل تطالب بإحضار اليهود التونسيين الى «أرض الميعاد»، فيما يبدي عدد قليل منهم استعداداً لأخذ تصريحات شالوم على محمل الجد.
بدوره، تساءل يعقوب لالوش، و هو يهودي شارك في الانتخابات الأخيرة بصفته مرشحاً مستقلاً: «الى أين تريدني أن أذهب؟ الى أوروبا؟ دعني أقول لك: لست غبياً. الى إسرائيل؟ دعني أقول لك مرة أخرى: لست غبيا».
يذكر أن مئات الآلاف من اليهود الشرقيين كانوا يعيشون في شمال أفريقيا ومنطقة الشرق الأوسط إلى حين تأسيس الدولة العبرية. و في ثلاثينيات القرن الماضي، وفيما كان اليهود الأوروبيون يتعرضون للتضييق والتمييز، كان أكثر من مئة ألف يهودي يعيشون في تونس وحدها، كما أنه يعتقد أن الوجود اليهودي في تونس يعود الى حوالي ثلاثة آلاف سنة.
(همام الرفاعي)
المصدر: الأخبار

Comments

34 de 34 commentaires pour l'article 45003

Sayan (France) |Dimanche 5 Février 2012 à 14:15

Ce ci est ta voix personnel et non au des tunisiens(nes) si tu veux les emmenes dans ta couche c est ton probleme et non de tous le peuple tunisiens ok lis ca va te reveiller :l'inamovible conseiller royal au maroc, andré azoulay, a toujours été un sujet de controverse sur ses liens présumés ou réels avec le mossad. mais le sujet est rarement abordé par les médias marocains en raison d'un système de protection efficace. l'écrivain marocain
d'origine juive, jacob cohen, auteur du «printemps des sayanim» paru chez l'harmattan, vient d'en faire l'expérience.

jacob cohen devait présenter son livre, le 26 janvier dernier, à l'espace tayeb saddiki de casablanca mais l'évènement a été annulé à la dernière minute. le directeur de l'espace, baker saddiki, a invoqué des «travaux urgents» pour éviter que m. jacob cohen ne vienne présenter son livre, consacré aux juifs de la diaspora qui travaillent, ponctuellement ou durablement, pour le mossad. dans un entretien publié par alter-info et reproduit par
palestine info, jacob cohen définit ce que veut dire sayan, singulier de sayanim. «les sayanim - informateurs en hébreu - sont des juifs de la diaspora qui, par «patriotisme», acceptent de collaborer ponctuellement avec le mossad, ou autres institutions sionistes, leur apportant l'aide nécessaire dans le domaine de leur compétence». quel rapport entre les sayanim et l'interdiction, de fait, de la présentation du livre à casablanca ? outre le
franc-parler de jacob cohen, son positionnement à gauche et son refus de suivre la propagande officielle sur l'harmonie entre juifs et musulmans, il a eu l'outrecuidance de désigner le puissant andré azoulay, comme un «sayan». progressiste et défenseur des droits de palestiniens, jacob cohen ne tient pas en grande estime le conseiller royal qu'il qualifie de «sayan» mais ce n'est pas la seule raison qui explique qu'on ne veuille pas qu'il
s'exprime au maroc. dans un article publié sur son blog et intitulé «autocensure : la maladie infantile de la démocratie marocaine», jacob cohen énumère les raisons qui motivent son interdiction de la part d'institutions culturelles marocaines qui ont réalisé leur «erreur» après des recherches internet et ont décidé d'annuler la conférence. il raconte ainsi comment l'enthousiasme initial de baker saddiki s'est refroidi.

«je ne suis pas un juif de cour»

«son 1er mail du 21 décembre 2011 était absolument enthousiaste. grande soirée en perspective, avec médias et large communication. echange de mails et de documents divers. date fixée pour la conférence : le 26 janvier 2012. et puis le 13 janvier, 2 jours avant la campagne de promotion dans la presse, changement brutal. annulation pour cause de «travaux urgents» et «durables». des amis assurent à l'écrivain que le 26 janvier, à l'heure prévue
pour la conférence, il n'y avait pas de travaux particuliers. jacob cohen dit comprendre leur panique. il n'a pas la langue dans sa poche. «je ne suis pas du genre à reprendre les «vérités» assénées par l'establishment sur l'harmonie et la coexistence parfaites entre juifs et musulmans. les juifs marocains ont toujours été des sujets mineurs, au sens «arendtien» du terme. le juif marocain n'a pas à ouvrir sa . mais je ne suis pas un
«juif de cour», expression empruntée à abraham serfaty…». jacob cohen estime aussi que l'establishment marocain n'aimerait entendre que ce que disait serfaty : la campagne menée dans les journaux de l'istiqlal en 1961 et qui fut rééditée en 1967 était du racisme. elle alimentait fortement les desseins de la bourgeoisie juive et du sionisme».

livni, la «bouchere de gaza»

outre sa propension à contester le mythe de l'harmonie, jacob cohen souligne que son engagement politique à gauche n'est guère apprécié. «je suis engagé politiquement. a gauche. mon blog et mes 2 pages facebook en font foi. je milite pour une palestine unie et démocratique. je ne défends pas - et je critique durement - la politique de «dialogue» avec un etat qui continue, impunément, agressivement, cyniquement, à coloniser et à détruire les
structures sociales, économiques et culturelles de la société palestinienne. cette politique de «dialogue», bien servie par un autre «juif de cour», le sayan andré azoulay, n'a eu pour résultat jusqu'à présent qu'à légitimer la mainmise sioniste sur toute la palestine. que des dirigeants sionistes, comme la «bouchère de gaza», arrivent au maroc, à tanger, comme en terrain conquis, et reçus avec les honneurs, je trouve cela indigne d'un pays
arabe et musulman». cohen parle de l'ancienne ministre des affaires étrangères israélienne, tzippi livni, invitée en 2009 par un think tank de brahim fassi fihri, le fils de l'ex-ministre des affaires étrangères. bref, jacob cohen est trop libre.

Alerter

A.M (Tunisia) |Jeudi 2 Février 2012 à 19:40

Par respect à a.b et pour repondre à chaloom je lui dis fallait pas perdre la boussole et si je parle l'hebreux c'etait par pic au sionistes qui maitrisent la langue arabe mieux que n'importe qui.et si des juifs ont quitté le pays c'est leurs affaire et s'ils persistent ici c'est aussi leur probleme mais si la plus part ont preferer quitter nous devons etre conscient qu'il y avait un probleme...et que tout tunisien de souche non juive en
doit etre au courant:les tunisiens de religion juive ont toujours vecu ici et ce sont des gens honorables et qui sont tres bien attaché à leur religion.ils se sont bien raproché des français et ils se sont ouvert à la modernité et aux etudes scientifique quand nos aieuls ne savaient meme pas ecrire leurs nom(ne nous fachons pas)alors en 1967 les nasseriens(les actuels zero virgule ainsi que les soit disant nationaliste)ont fait comprendre aux
tunisiens qu' ils doivent se venger des israeliens en tuant les tunisiens juifs .et chose dite chose faite et le juif est devenu wanted au vu et au su du gouvernement de bourguiba.que pouvaient ils faire!si non partir.et il faut que tous le sachent que seul les sioniste sont partis e israel.le reste sont un peu partout dans le monde avec un passeport tunisien.vous allez voir la reaction contre ce point de vu mais cher a.b sache que ce sont les
nasseriens et les nationalistes reactionnaires qui sont derriere ça.donc je reviens au paragraphe à traduire"salut juifs(tunisiens)comment allez vous.comment va la famille.la tunisie c'est la terre de tous les enfants des musulmans et juifs(tunisiens).bienvenu à tout les juifs(tunisiens)ce sont nos freres et nous sommes les leurs.ceci c'est la voix (صوت)nouvelle de la tunisie.

Azza (France) |Jeudi 2 Février 2012 à 18:34

Cette révolution a au moins fait que "raja'at al miyahu ila majariha".

les tunisiens juifs disent haut etf ort ce que je les ai entendu dire tout bas pendant des décennies : nous sommes tunisiens. beuacoup ont suivi le chant des sirènes d'israêl et sont partis, via la france, dans les années 62 s'y installer. ils n'y sont pas restés tous.

mais beaucoup sont restés attachés à "tounes lahnina" (c'est leur mot) même en vivant en france. le consulat de paris en a toujours été plein et pas seulement pour le pélerinage de la ghriba ou pour les vacances.

depuis janvier 2011, et malgré le terrorisme qui a consisté à vouloir leur faire peur d'une éventuelle victoire d'al nahdha, ils sont non seulement restés chez eux, dans leur pays qui est le nôtre, et parmi nous, mais de plus ils s'expriment et reprennent part à la vie (y compris politique) de la tunisie.

ils me rappellent les juifs d'iran qui sont très nombreux et qui malgré toute la prpagande israelienne sont restés dans leur pays : l'iran.

idem pour le maroc.

pour la personne qui accuse les pays arabes d'avoir renforcé israel en laissant partir leurs citoyens juifs, comment aurions-nous pu faire ? les emprisonner ? les emmurer dans leurs maisons ? pendant que les citoyens musulmans avaient la liberté (souvent encouragés comme dans les années 60) de partir ? que dire des chrétiens d'iraq, de palestine, de syrie et d'ailleurs que l'occident encourage à partir ? a eux aussi nous avons dit et disons
encore de rester avec nous, mais s'ils décident de partir comment les garder auprès de nous dans nos pays ?

c'est un geste important que d'en voir envenir vers nous et encore plus grand de les voir s'exprimer contre l'exil, contre notre abandon, car nous avons été abandonnés.

AMR (Tunisia) |Jeudi 2 Février 2012 à 12:46

انا تونسي مسلم عربي
أحب حركة النهضة
وقد انتخبتها
جمعتني طبيعة عملي
بتونسي يهودي
وكلانا لا نتجاوز الخمسين من العمر
اننا نحترم بعضنا ونحب بعضنا
لم يشعرني يوما أنني مختلف عنه في دينه
وأنا لم أشعره يوما أنه مختلف عني في ديني
تارة كنا نتحدث بالعربية وتارة أخرى بالفرنسية
وأحيانا يعلمني بعض العبارات والكلمات بالعبرية
فعلا نحن أصدقاء وأبناء بلد واحد ويجمعنا لونين لراية وحدة
الأبيض والأحمر

قامت الثورة في تونس

ولم يتغير في نسق حياته أي شيئ
واصل عمله وحياته بصفة عادية
هذه بلاده وأرضه مثلما هي بلادي وأرضي
ولم يخطر على باله بالمرة مغادرتها
انه فعلا تونسي بحق

وهنا أدعو كتونسي عربي مسلم ونهضاوي

كل مواطنينا من اليهود
الى العودة الى بلادهم تونس الخضراء
نبني معا وطننا العزيز
ونجتمع معا على موائد الكسكسي والمدفونة
وأخص بالذكر هنا
السيد سيلفيان شالوم
وأقول له
عد الى بلدك تونس
وساهم في بنائها
ولنعش في سلام وتعاون بين كل المواطنين التونسيين
يهود ومسلمين ومسيحيين
ولنعيد معا أيام زمان
هذا أفضل لك من العيش في كيان صهيوني
هو الى زوال

MONDHER (Tunisia) |Jeudi 2 Février 2012 à 10:34

لماذا دائما نسعى لإثارة المواضيع المتطرفة ؟؟؟؟؟؟؟؟؟؟
فالملاحظ أنه هناك دائما محاولة لإثارة المواضيع ذات التأثير الديني و العقائدي فمن الحديث عن اليهود و عن السلفيين و عن النساء العازبات إلى الحديث عن الميراث و تعدد الزوجات فهل تم حل جميع المشاكل ؟؟؟؟؟ و هل من يسعى لطرح هذه المواضيع له حل منطقي و معقول لها ؟؟؟ و هل هذه المواضيع تمثل أصلا مشكلا في المجتمع التونسي ؟؟؟؟؟؟؟؟؟؟؟؟؟

نعيمة (Tunisia) |Jeudi 2 Février 2012 à 10:05

شروط التعايش في تونس أخلاقية لا عقائدية - سلامة اليهود في تونس تضمن الطمأنينة والإستقرار الداخلي والخارجي - لا يخفى عنا أن إسرائيل فقدت أحد عملائها الأوفياء (بن علي) وهي الآن ستستعمل كل الطرق الخسيسة للتشكيك في خيارات شعبنا وتهديد أمننا. فهي تريد من يهود تونس مغادرة البلاد بتعلة حمايتهم حتى تثبت للعالم أن الإسلاميين إرهابيين لا يمكن الوثوق بهم. ومن حسن حظنا أن يهود تونس وطنيين ومتمسكين بالتعايش السلمي.