Monsieur ben mansour a mis le doigt sur le mal. effectivement la situation, sans être critique est loin d'être confortable, pour le peuple, pour le gouvernement et pour le secrétaire général de l'ugtt. on ose espérer que les forces vives au sein de l'ugtt, qui sont pour la plus part de grands patriotes mesurent l'ampleur des risques qu'encourt notre pays s'ils tentent d'une manière ou d'une autre de tordre la main du gouvernement, qu'ils
doivent se rendre à l'évidence qu'il n'est que provisoire et qu'en cas de succès, cela ne lui garantit aucunement une victoire dans les prochaine élections. ils n'ont qu'à consulter pour cela l'histoire des grandes démocraties (churchill et de gaule après la guerre mondiale, par exemple). au contraire si les prochaines élections donneront la majorité à la gauche, elle aura à travailler dans une situation beaucoup moins difficile. enfin,
il faut que les partis de gauche se rendent à l'évidence qu'il est trop tôt pour commencer la campagne électorale et que, contrairement à ce qui pourraient penser certains calculateurs, le fait d'épauler le gouvernement d'une manière volontaire, dans la situation actuelle, dont tous les tunisiens sont parfaitement conscients de la dangerosité sera mémorisé par le peuple comme un acte de nationalisme et une victoire de la démocratie.

Une réconciliation entre le gouvernement actuel et la centrale syndicale fera du bien pour le pays et permet à l'équipe gouvernementale de travailler dans la sérénité et d'avancer vers la démocratie et la prospérité, par contre cette réconciliation ne fera pas l'affaire de l'opposition et leurs alliés, car ces derniers n'ont d'objectif que de mettre à mort le pays pour que le peuple regrette son choix.