Http://kapitalis.com/tunisie/2015/09/26/syrie-ghannouchi-modere-son-hostilite-a-bachar/

http://kapitalis.com/tunisie/2015/09/26/des-rebelles-syriens-entraines-par-les-usa-remettent-leurs-armes-a-jabhat-al-nosra/

En Syrie nous ne nous sommes plus devant une révolution. Les intérêts des grands blocs priment sur les aspirations populaires à la liberté, à la démocratie. Le massacre par le quel le peuple syrien passe est de notre responsabilité conjuguée. Je pense que tout le monde était dupé. Les enjeux sont tellement grands que l'aspiration populaire n'a plus de place. Je ne baisse pas les bras, personnellement je reste toujours contre Bachar El Assad et
contre toute tyrannie locale ou universelle (l’actuelle mondialisation). Et le peuple syrien gagnera son combat contre les intérêts des grands blocs, comment quand? C’est une question de temps, de volonté et d'organisation.
Au début du printemps arabe, j'avais raison de dire, des révolutions, changement de régime, pourra y avoir un peu par tout, mais par notre temps, jamais en Egypte, en Syrie, en Algérie, et dans les pays du golf. En Egypte, un certain moment nous avons cru, mais la révolution n'est pas un jeu de carte, la révolution est une construction collective, ce qui a échappé aux égyptiens, dommage. heureusement les Marocains on su , refaire un peu leur
vie politique, et le roi était pour quelque chose, n’empêche que la jeunesse du 17 février doit rester mobiliser et surtout uni pour faire avancée le progrès social et économique et la démocratie.

En Syrie, aujourd'hui personne ne décide unilatéralement et seul (tout le monde utilise tout le monde, et chaque partie sert l’intérêt de celle en face consciemment ou inconsciemment). Ils sont plusieurs à se moquer de ce peuple, que lequel l'Europe ‘’se trouve en terre d'accueil’’, pour combien de réfugiés? Pour combien de temps? Moi je sais une chose : que les pays du golf ont loupé une séquence historique existentielle pour eux mêmes en
refusant d'accueillir les réfugiés syriens, tant pis.