Nous sommes revenu aux regionalisme. on a eu des ministres de régions et non pas d'état

@ Mandhouj (France)

nous avons beaucoup des choses en commun.
et oui, déjà notre amour pour ce même pays notre patrie.
la synchronisation de notre souffrance, dès qu'il y a une gratture dans la patrie


ya rabbi

@ Ahmed France
nous avons beaucoup des choses en commun.

la Tunisie a perdu sa souveraineté sur ses décisions , c'est une réalité.
la solution , passe par travailler ensemble.

nos gouvernements depuis les élections du 23/10 / 2011, n'ont pas su travailler sous la pression (de la rue, des syndicats, ...), à par le gouvernement de mr Larayed à su un peu avancer, et plusieurs résultats, le confirment.

aujourd'hui, l'actuel gouvernement doit pouvoir travailler sous les pressions de tout bord, et dans le cadre d'un projet d'urgence qui est lui même dans un projet global, pour mettre le pays sur les rails. est ce qu'il va réussir? je ne sais pas, (en fait, il y a des choses rassurantes, mais d'autres qui ne les sont pas).

tahiyati.

@Mandhouj (France)

Bonjour Mr Mandhouj,

Parmi les problèmes de la Tunisie:

-on n'a pas su commercialiser notre révolution et on n'est pas entrain de le faire!

- on n'a pas su culpabiliser les responsables de la guerre en libye, les nations unis et ceux qui ont balancé les armes et on n'est pas entrain de le faire.

quand autrui balance des armes devant votre porte, il est normalement responsable des dégâts qui suivront chez vous.

vous habitez en France et vous savez par exemple, après une tempête de neige, vous êtes responsable de dégager les passages et s'il y a accident pour un passant vous êtes responsable pénalement et pourtant c'est pas vous le vrai responsable du fait qu'il a neigé (c'est la loi).

Nos gouvernements successifs sont faibles et sont dans des guerres intestinaux! et le choix d'ennahda était une erreur et une perte financière énorme ....

pour la première guerre de l'Irak, la Turquie a reçu 50 milliards de dollars en réparation des pertes commerciales
et la Russie 80 milliards pour les même motifs....
nous .....pratiquement rien!

@ AhmedFrance (France)

@ AhmedFrance (France)
Merci pour votre réponse :
Je te rejoins, mais voila comment j’ai envie de dire les choses.
- Manque de formation et de débouchés, donc pas de choix que des solutions alternatives qui ne garantissent pas l’avenir mais entretiennent le quotidien immédiat. Et cela avec toutes les dérives (ça arrange la dictature, ça favorise les réseaux mafieux, l’économie parallèle et la contre bande, manque à gagner pour la trésorerie publique, alors absence d’un vrai projet national, à par acheter la paix et « l’état de l’indépendance »
Bourguiba/Ben Ali, étaient pleinement dans cette trajectoire durant un demi siècle. On ajoute la division de la société, nourrie par la dictature et depuis avant par la politique coloniale.

- Durant un demi-siècle d’indépendance, la Tunisie a subi des choix gouvernementaux régionalistes, avec des gouvernements régionalistes (Tunis, Sousse Monastir) (c’est le besoin du système libéral, diviser pour exister). Le sud n’a pas su/n’a pas pu construire une bourgeoisie qui le protège et qui défend sa part dans le pouvoir et la richesse. Les populations des régions marginalisées, n’ont jamais profité des richesses minières. Le sud
‘’Gabes et Gafsa’’ ont bénéficié des grands complexes chimiques, avec l’absence d’une politique environnementale et l’inexistence d’une réelle politique de santé publique pour répondre aux dangers « pollution/pollution @ maladies ».

- Nous avons vécu tout au long de l’état de l’indépendance, la répression pour tous et surtout la grande répression pour les mouvements contestataires dans le sud et l’ouest « juste un exemple » : (@ le bassin minier 2010). On Tunisie, peut-être on a tué la tribu, mais on a fabriqué la région par le sentiment « le mauvais sentiment » et non par le développement.

- L’état de l’indépendance s’est aussi attaqué à la jeunesse (…) et aussi bien au garçon qu'à la fille. La génération des années 1960, le un tiers a quitté la Tunisie avant l’instauration du visa en 1986. Un tiers a subi la marginalisation et les mauvaises solutions alternatives (commerce transfrontalier ou/et immigration dans les grandes villes –grand Tunis, Sousse, Monastir…- . Le troisième tiers l’appareil Bourguiba/ben Ali a su l’absorber
et le maintenir sur le sol (l’école de la réussite). Plusieurs d’entre eux ont intégré le service public et les réseaux économiques privés et de l’état (faire fonctionner le régime/le système). Mais la jeunesse des années 1970 et 1980, la donne est devenue différente. L’Europe à fermé ses portes, nous ne sommes plus dans la Tunisie du 6 millions d’habitants (1980), les infrastructures ne se développent plus pour répondre aux besoins de
développement des régions de l’intérieur, l’économie du marché à pris le dessus , l’état de moins en moins présente, la mondialisation mange tout –voila pour faire court- , la répression augmente, avec 350 000 individus qui ont gouté à la prison à l’époque de ben Ali (pour une raison ou pour une autre), la dette souveraine augmente, la Tunisie continue à vivre sans un réel model de développement, la division de la société intègre la famille
–démocrates/khawjiya, islamistes/modernistes…), et non pas que la région, la gauche Tunisienne devient corrompu de a à z,… Le système libéral est à son apogée. Et devant, l’absence de débouchés pour tous, et devant la spoliations en continu des richesses par la bande mafieuse (locale et étrangère), le chômage s’est vu imposer (…) et 250 000 diplômés sans travail ont crié à la révolution, et le peuple ‘’une grande partie de la classe moyenne
des régions dites favorisées’’ a suivi, et Ben Ali HARAB. Mais les mécanismes de la dictature et de la spoliation sont toujours là.

- Bourguiba et ben Ali, ont maintenu la Tunisie unie en grande partie, par la force de la dictature du parti unique et l’appareil sécuritaire financée par la dette souveraine. En Tunisie, les individus (homme et femme) étaient tous tunisiens, mais pas tous citoyens au même niveau, absence de la liberté et d’el KARAMA. Diviser pour mieux régner, c’était la bonne devise du système PSD/RCD (tout court, le système libéral).


Avant de conclure :
- jusqu’à maintenant, tous les ingrédients « économiques et sociaux » pour un nouveau grand soulèvement existent.

- Ne pas nourrir le régionalisme est le devoir de tout citoyen, de tout parti politique, et je n’accuse personne.

- La Tunisie a intérêt de favoriser les micros projets, pour faire gagner les territoires en des plusieurs petits boom économiques locaux.

- Les 300 000 diplômés sans emploi, ont intérêt à se reconvertir, et l’état doit apporter son apport (nouvelles formations).

- Plusieurs études ont démonté qu'avec une union économique du Maghreb, du jour au lendemain (en très peu de temps) de la Mauritanie à la Libye nous gagneront 1 million d’emploi.
En final, sans être plus long, mon frère, la solution comme vous le dites et comme j’ai pu la comprendre de votre intervention, est dans l’éducation, la formation, l’ouverture des frontières, et le projet. Tout simplement investir dans l’humain. Et cela où le bon modèle de développement pourra être inventé. Et sans la démocratie, sans une démocratie redistributive aux richesses et au pouvoir, on n’en fera rien. C’est le sens de la révolution
17/14.
A qui profite, le terrorisme, la guerre en Libye, alors ? Si non au système libéral mondialiste, haineux et pervers.
Bon dimanche.

Doucement les amis

moi, je dirai plutôt que les ministres veulent se faire voir et se montrer donc ils sont sur le terrain et dans les milieux qu'ils connaissent mieux.
Il faut leur laisser le temps avant d'avancer des affirmations trop graves et qui relèvent du régionalisme et du racisme..... doucement, doucement...

il ne faut pas monter sur ses chevaux pour un oui ou un non

Bourguiba n'a pas privilégié Monastir, ceci est un mensonge. la preuve Monastir n'est pas parmi les 5 grandes villes de Tunisie...

je ne suis pas du Sahel mais je comprends parfaitement que les circonstances et la conjoncture internationale a permis le développement de ces zones touristiques plus que l'intérieur agricole et avec un problème récurent d'eau....

je crois que le futur sera profitable pour le Sud .
L'énergie solaire et photovoltaïque est l'industrie du futur dans cette région aride et qui manque d'eau sans être un vrai désert . la désalinisation sera l'autre industrie de la région et les cultures agricoles hors saisons trouveront un espace favorable....
le sud a trois grands projets devant lui.....il suffit d'y mettre le prix et ceci est autre problème

@ Mandhouj (France)

le problème des habitants du sud Tunisien est complexe:
Beaucoup de monde dans le commerce et certains dans le trafique frontalier.
trop enfants quittent l'école tôt et sont dans le trafique d'échange de devises. Très peu de jeunes ont une formation classique et la plupart ne savent rien faire en dehors de ce commerce et ces trafiques.
Avec les problèmes Libyens et la pauvreté de ces mêmes libyens, les perspectives sont à moitié bouchées .
à ceci s'ajoutent les mauvaises actions et les anciennes manipulations de la bande à Marzouki , ces sudistes croient qu'ils ont raison et jouent un jeu qui n'est pas en réalité dans leurs intérêts...
Le gouvernement ne peut que jouer la montre et les promesses mais ceci est une arme à double tranches car d'autres régions peuvent croire que tout se passe par de pareils "soulèvements"...

Loin de ce contexte actuel, L'avenir du Sud peut être radieux et le Sud peut être le futur de la Tunisie.
Un investissement massif dans le solaire et le photovoltaïque, peut rendre cette région un pôle industrielle.
notre sud n'est pas, en grande partie, un vrai désert mais une région aride et qui manque énormément d'eau.
si une partie de l'énergie solaire et photovoltaïque serait utilisée pour la désalinisation de l'eau et l'irrigation, on aurait des hivers verts et des cultures hors saisons très rentables

Malheureusement, ceci demande beaucoup d'investissements et un gouvernement capable de bien corporer et convaincre puis agir....

C'est le régionalisme qui l'emporte. Pourquoi n'a-t-il pas commencé par les régions dépourvues de nécessités vitales....C'est le tiers monde.

Yassine brahim fait des projets a son gouvernera MAHDIA.....tandis que neji gharsli ministre de l'interieur ouvrera des gazernes a kasserine......