Le prochain 11-Septembre se pr�pare en Irak, s�inqui�tent des �lus am�ricains
dimanche 15 juin 2014,
Elus et anciens responsables militaires ont d�battu, sur les cha�nes de t�l�vision am�ricaines, des diff�rentes options de l�administration Obama pour emp�cher l�avanc�e des jihadistes en Irak. Le s�nateur Lindsey Graham, favorable � des frappes a�riennes, a appel� Washington � agir "car l�Irak et la Syrie combin�s vont devenir la zone de pr�paration du prochain 11-Septembre, si on ne fait rien".
"Les gens qui tiennent le terrain en Irak sont aussi ceux qui occupent le terrain en Syrie. L�instabilit� �conomique venant d�une d�gringolade en Irak affectera les prix de l�essence et notre reconstruction �conomique", a-t-il ajout� sur CNN. Il a appel� en outre � la d�mission du Premier ministre irakien Nouri al-Maliki et � l�engagement direct de Washington avec l�Iran pour freiner les jihadistes de l�Etat islamique en Irak et au Levant
(EIIL). Ceux-ci ont pris en trois jours les villes de Mossoul et Tikrit ainsi que des secteurs d�autres provinces de Diyala et de Kirkouk.
Le g�n�ral � la retraite Peter Chiarelli, ex-commandant en Irak, a estim� que les combattants de l�EIIL "avaient un cr�neau l�-bas, ils ont saisi ce cr�neau et je pense que nous devons vraiment, vraiment nous en pr�occuper". "J�ai lu quelque part hier qu�ils sont devenus l�organisation terroriste la plus riche au monde maintenant qu�ils ont pris Mossoul et je suis inquiet, je pense que tous les Am�ricains doivent �tre inquiets", a-t-il
d�clar� sur ABC.
Le pr�sident am�ricain Barack Obama a indiqu� vendredi �tudier "un �ventail d�options pour soutenir les forces de s�curit� irakiennes", sans donner d�indications sur d��ventuelles frappes a�riennes, r�clam�es par nombre d��lus r�publicains. Le ministre de la D�fense Chuck Hagel a donn� samedi l�ordre de d�ploiement du porte-avions USS George H.W. Bush dans le golfe persique.
Oppos� � toute action militaire, un autre �lu r�publicain, Michael McCaul, qui pr�side la commission sur la S�curit� de la Chambre des repr�sentants, a appel� � une offensive diplomatique avec les alli�s des Etats-Unis, pour trouver une solution politique impliquant les Sunnites, Chiites et Kurdes d�Irak.
"Sans leur coop�ration contre les extr�mistes, il ne se passera rien. Ils ne vont rien faire tout seuls. Ils ont besoin que nous les guidions", a-t-il dit sur ABC. Les insurg�s de l�EIIL sont "les pires des pires", a-t-il estim�. "S�ils rentrent aux Etats-Unis ou en Europe occidentale, je vois �a comme la plus grande menace aujourd�hui".
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Irak : prochains pourparlers directs entre Washington et Iran
Des pourparlers directs d�buteront sous peu entre les deux grands rivaux am�ricain et iranien en vue d�envisager une coop�ration pour aider l�Irak face � l�offensive des jihadistes sunnites, croit savoir le Wall Street Journal de dimanche.
L�Iran, pays � majorit� chiite, se trouve de mani�re inattendue avoir des int�r�ts strat�giques communs avec les Etats-Unis dans l�aide que les deux pays comptent apporter aux autorit�s irakiennes, chiites, contre les insurg�s sunnites qui ont pris le contr�le de vastes territoires en Irak.
Dans une d�claration surprenante, le pr�sident iranien Hassan Rohani n�a pas exclu samedi une coop�ration avec les Etats-Unis, pourtant brandi comme le grand ennemi par T�h�ran, afin de lutter contre les jihadistes sunnites de l�Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) qui tentent de cr�er un Etat islamique � cheval sur l�Irak et la Syrie.
Le Wall Street Journal pr�cise que les discussions pourraient avoir lieu en marge des n�gociations qui d�butent � Vienne lundi sur le nucl�aire iranien. Le secr�taire d�Etat adjoint Bill Burns, qui a d�j� men� un dialogue secret avec T�h�ran, participe aux pourparlers de Gen�ve.
Un responsable am�ricain a d�menti les informations du WSJ. "Nous n�avons engag� (aucune discussion) et nous n�avons rien de pr�vu", a-til d�clar� � l�AFP.
Prouvant la menace grandissante que repr�sentent les jihadistes en Irak, Washington a condamn� dimanche le massacre "horrible" que l�EIIL a affirm� avoir perp�tr� en ex�cutant 1.700 soldats chiites irakiens � Tikrit (nord).
L�EIIL a conquis en trois jours - mardi, mercredi et jeudi- de vastes territoires irakiens, dont la deuxi�me ville du pays, Mossoul.
Washington a annonc� le d�ploiement dans le Golfe d�un porte-avions, mais reste oppos� � l�envoi de troupes au sol, tandis que l�Iran s�est dit hostile � "toute intervention militaire �trang�re", estimant qu�elle compliquerait encore davantage la situation.
(16-06-2014 - Avec les agences de presse)

Intox...tentative de lubrification de Daesh apr�s les crimes commises...carte brul�e..!!

Bonne Nouvelle !...