Est-ce que en Tunisie le peuple pourra se prononcer sur le partenariat privilégié Tunisie/UE ?

Moi je pense que les dirigeants tunisiens, du moins certains d’entre eux, voient la douleur arrivée, mais ils n’ont aucune marge de manœuvre, sauf revenir au peuple, et ça c’est de l’ordre de l’inconcevable pour eux… Donc ils sont entrain de faire marcher la charrette dans la boue, croyant qu’au bout du chemin il y a du dur afin que les roues ne s’enfoncent pas. Mais à mon sens au bout du chemin, il y a du sable mouvant, et la charrette sera
avalée. Somme-tout on atterrira dans de la plus dure situation, (perte complète de souveraineté, ça deviendra impossible de manœuvrer, avec la baisse du dinar, voire sa libération, trouver d’autres marchés ce sera très difficile,… Pour le peuple tunisien les difficultés seront servis à la pelle et à gogo… De plus l’union du Maghreb, deviendra un rêve dépassé dans le temps et dans l’espace. Le royaume uni possède plus d’atouts en matière des
marchés internationaux et de variétés de marchandises à commercialiser, exemple l’industrie militaire très rentable, en plus c’est un pays pétrolier…. Et d’un autre côté, il y a plusieurs dirigeants tunisiens, déjà au pouvoir, convaincus que la sortie de la crise actuelle, passe uniquement par l’adhésion complète dans le système américain/UE, Afeq tounis, Nida tounis et Ennahda sont les porteurs de cette alliance, yeux fermés ou presque, avec
l’UE, que lui-même va s’engager dans le TAFTA, avec toutes les libéralisations nécessaires. Alors, quoi faire? Par où est la sortie? Moi je pense qu’il y a plusieurs entrées à la sortie de la crise.
– Renforcer la société civile,
– La société civile doit renforcer ces modes d’intervention dans la lutte contre el fassed en général, dans les administrations et dans les entreprises de l’état, qui ne sont en vérité que propriété du peuple,
– Tout faire pour gagner une décentralisation réelle, avec des modes de coopération internationale pour les collectivités territoriales,
– La société civile comme le simple citoyen doivent lutter plus plus pour la défense des libertés et des droits de l’homme et de la démocratie.
- Que l’économie parallèle rentre dans la normalité (règles et fiscalité) afin de se permettre plus recettes fiscales, et plus d’emploi crées « officialisés, ainsi le BIP augmentera un peu plus,
- Gagner la guerre contre le terrorisme et varier les offres touristiques, mais avec quels moyens ?
- D’une façon magique mettre sur pied et rapidement, un marché maghrébin (105 millions de consommateurs plus 15 à 20 millions de touristes/ans) ouvert et sans frontières avec toutes les harmonisations fiscales nécessaires. Mais pour ce point, le rêve est plutôt impossible.
Le salut en Tunisie, ne pourra être une affaire de bras de fer, ou de radicalisation des positions, mais une affaire d’une bonne manœuvre, du patriotisme économique, et d’une revisite de notre mode de consommation, au niveau alimentaire comme au niveau énergétique.

La victoire du repli sur soi, du nationalisme exacerbée et aveugle......ce pays qui doit sa puissance a son ouverture vers le monde ...qu elle a outrageusement dominé !