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La Ligue tunisienne de défense des droits de l'Homme (LTDH) a fustigé, jeudi, la poursuite des « pratiques de torture » dans les postes de police, malgré la condamnation répétée de ces actes.
Dans une déclaration, elle dénonce, également, la violation par les autorités du droit de l'individu à la vie, à la liberté et à l'intégrité physique et leur transgression des conventions internationales interdisant la torture et les mauvais traitements, rappelant que « ces conventions ont été ratifiées par la Tunisie ».
Dans une déclaration, elle dénonce, également, la violation par les autorités du droit de l'individu à la vie, à la liberté et à l'intégrité physique et leur transgression des conventions internationales interdisant la torture et les mauvais traitements, rappelant que « ces conventions ont été ratifiées par la Tunisie ».
La LTDH condamne aussi « le recours des autorités sécuritaires à couvrir les actes de torture et à falsifier les procès-verbaux » et dénonce la lenteur du ministère public dans l'accusation et l'arrestation des agents présumés impliqués dans la mort d'un citoyen qui avait succombé à ses blessures ainsi que l'ouverture d'une « enquête sérieuse » à ce sujet.
Arrêté, depuis le 28 août dernier, au poste de la police judiciaire de Sidi Hassine pour enquête dans une affaire criminelle, un citoyen dénommé Abderraouf Khammassi est décédé, samedi dernier.
Selon un communiqué du ministère de l'intérieur, le détenu est tombé dans un « évanouissement profond », ce qui a exigé son transfert au service d'urgence à l'hôpital Charles Nicolle.
Une enquête judiciaire a été ouverte depuis le 30 août dernier à ce sujet et le juge d'instruction a ordonné de placer quatre agents qui ont interrogé le défunt en garde à vue pour enquête.
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