Tarek Kahlaoui confond Etat et partis politiques. Certes, Nidaa Tounes est depuis peu à la tête du parlement et de la Présidence de la République, mais pas le gouvernement. A ma connaissance, il y a toujours un gouvernement provisoire en place qui, tout le monde le sait, n'est issu ni de Nidaa Tounes ni d'un quelconque autre parti politique. Franchement, Tarek Kahlaoui n'est pas bien placé pour critiquer un gouvernement qui ne s'est même
formé. Il oublie que le problème de la gestion des catastrophes naturelles en Tunisie, telle la neige, est l'affaire de l'administration et non pas les partis politiques. Car depuis l'indépendance, l'administration tunisienne (qui constitue l'ossature de l'Etat tunisien) n'a pas suffisamment investi dans l'infrastructure des régions intérieures. Chacun connait dans sa région (notamment au NO et au SE) des ponts et des infrastructures
édifiés à l'époque coloniale qui sont toujours fonctionnels, alors que d'autres ouvrages construits par des entrepreneurs tunisiens ne résistent pas beaucoup aux aléas du temps et du climat. Bref, je ne pense pas que Nidaa Tounes, Ennahdha, le CPR, le Front Populaire ou n'importe quel autre parti aurait fait mieux, puisque le problème et plus profond et concerne avant tout l'administration tunisienne qui représente la continuité de l'Etat.
Je termine par dire que Moncef Marzouki avait émis une idée que je trouve intéressante : la décentralisation accentuée, et ce par la création de 6 grandes régions qui s'auto-gèrent pour ce qui concerne le développement local. C'est le cas en Europe, où tous les pays du vieux continent ont opté pour la décentralisation où chaque région utilise ses propres moyens et bénéficie des dotations données par le gouvernement central, pour se développer
et décider des projets locaux, sans attendre la décision du gouvernement central.

Le peuple Tunisien n'est qu'au début de ses désillusions , avec un parti dont les membres avaient baigné pendant des décennies dans l'eau souillante de la dictature , durant laquelle , ils ont méprisé le peuple et dénigré ses intérêts , le peuple Tunisien a choisi lors des récentes élections de voter pour ses anciens bourreaux, maintenant , il n'a qu'à subir les conséquences de son choix erroné !

Lors de la tempete de 2012, eelaam el aaar nous a harassé avec des couvertures en direct, des gens démunis, des pleurs, des cris de détresse......maintenant: tout baigne ......

Il est temps de mettre à l'épreuve le 4eme pouvoir.

On se rappelle comment le 4eme pouvoir a grimpé les monticules de Ain Drahim pour documenter la souffrance de quelque citoyen, s'agissant de manque de gasoil, de l'abrit, personne ne s'est montré le visage à l'époque!!.

Maintenant tout est sa va les gents sont content même ces pauvres se sont déplacés au hôtels pour s'amuser et fêter la nouvelle année 2015.

Toc, Toc...... 4eme pouvoir, est ce qu'il y'a quelqu'un??
C'est la période d'hibernât !!!
Alors Bonne rêves!!!

Il est temps de mettre a l'epreuve le nouveau pouvoir.
Il est important qu'il soit tester quant a sa capacité a tolerer la critique. Il faut qu'il soit desacralisé.personne n'est au dessus d'un regard critique.

La période de la troika c'était la période de liberté absolue et de laisser faire un peu partout. Certes, Cette période a été très profitable au peuple tunisien avide de liberté d'expression mais ouverte à tous les débordements et manquements à la lois surtout de la part des journalistes ani-révolutionnaires qui ont profité de cette liberté pour renverser la magie sur les magiciens ( pouvoir de l'argent oblige) ....Dès lors, on se retrouve
dans une situation de laxisme total sur tous les plans pour dénigrer les magiciens et les présenter comme incapables de faire quoi que ce soit. Ainsi on parle d'un échec total des hommes politiques propulsés par la révolution et donc d'un échec de la révolution elle meme. La solution de rechange est préparée : retour des anciens de la politique et pourquoi pas du RCD lui meme....les jours à venir vont prouver ce que je prévois dès
maintenant....mais ce qui est sûr c'est la marginalisation plus accentuée des régions déjà suffisamment marginalisées....punition sur les choix électoraux oblige.

Très vraies paroles, d'autant que la vérité fait toujours mal, mais il y'en a qui préfèrent jouer à l'autruche: la tête dans le sable face aux vrais dangers.