La liberté de conscience, c'est bien l'islam qui a créé ce concept. En final chacun fait ce qu'il veut avec, mais se sont les lois votées qui garantissent ce qui fait société de vivre ensemble.
Dans tous les pays du monde démocratique il y a des législations qui organisent les libertés et protègent les citoyens. À quel stade on doit protéger les citoyens et interdit ce qu'on considère que cela ne fait pas société ou constitue un danger? Cela est un autre combat. Et chaque société a ses propres repères, valeurs partagées et aspirations collectives. Le niveau de protection de l'enfant, n'est pas le même pour l'adulte. Je pense
que les tunisiens vont trouver la bonne chose qui fera équilibre, donc société de dignité, de libertés et de vivre ensemble. Nous avons décide la rupture avec la dictature, soyons cohérents alors.
Pendant toute notre histoire, se sont les dictatures et la colonisation qui ont éliminé la liberté de conscience de nos sociétés. Voter la liberté de conscience n’est pas voté el koufr, ou je ne sais quoi.
Voter la liberté de conscience, c’est tout simplement redonner à l’humain ce que Dieu lui a donné. Après chacun est responsable de ces actes de ces pensées, de ses dires, de ses écrits, de ses dessins, de ses films, de son mode de vie… et de ses inventions. La loi sera là pour protéger l’individu et le collectif national. Aussi la société est la pour valider ou ne pas valider. La validation sociale a toute sa place aussi, et heureusement.
Nous ne sommes pas là (état et société) pour empêcher les mutations, l’évolution, les changements, l’état est là pour protéger du ce qui constitue danger individuel ou collectif.
Nous devons défendre et faire évoluer notre société par l’instruction, l’éducation, l’éveil culturel, l’ouverture sur le monde, voila des vraies armes. Ni la fatwa, ni la loi ne décideront des évolutions dans la société.
Ben Ali harab
Mandhouj Tarek.

La liberté de conscience est un concept musulman, il est ni chrétien ni philosophes des lumières.
Les différentes dictatures ont réussi à enfermer l'être dans des cadres de restrictions selon leur bon vouloir.
La Tunisie de demain ne peut être que la Tunisie de la liberté de conscience, du travail et de l'instruction.
Ben Ali harab
Mandhouj Tarek.