Avec la naissance d'ennahdha, la tunisie a connu le terrorisme

@logique
j'ai lu avec interet votre point de vue.
bonne journée.

@karimyousef, je partage votre analyse, mais il y a eu aussi une revue manipulée de l'histoire de la tunisie après la révolution, juste pour une question de règlemnt de compte et soit disant "thawria"...bourguiba avec des hommes intègres a généralisé l'éducation, la santé, émancipation de la femme, la discipline du travail et le sérieux des institutions et contrecarré l'ignorance, le tribalisme, l'hypocrisie des moeurs....et après des gens
montent des histoires pour faire croire à des injustices flagrantes, des crimes commises et des luttes équilibrés et partagées entre leaders...ok passons tout cela, mais 9albene el fista (de bcp de personnes que j'ai connues avant) et l'ingratitude sont des indicateurs de bassesse de l'esprit. moi, je manque pas de respect, mais je sens bcp de frustration et de déception des nouveaux arrivés qui ont réussi la bétise de séparer les tunisiens et
qui n'ont rien fait pour nettoyer la société des dechets de l'ère ben ali. parfois c encore pire et on retrouve les mêmes méthodes : clientélisme, manque de transparence, famille, manipulation, mensonges,...

Les partis politiques, ne sont que de gauche ou de droite, qu’ils soient athéistes, modernistes, de classe, écologistes ou avec de référence à la religion !!!
penser la politique en dehors de la logique économique de droite ou de gauche est aujourd’hui une grande illusion pour ceux et celle qui croient en d’autres sources aux idiologies politiques. depuis le début du 20ème siècle on était devant plusieurs naissances politiques mais on ne peut les situer, à mon sens que dans ces deux grandes familles de pensées (politique/économique). au nord on a eu les occidentaux libéraux de droite, comme des
libéraux de gauche (la sociale démocratie), et le 2ème exemple, était , l’exemple urss et le bloc est en entier depuis la tchécoslovaquie de tito à l’albanie, en passant par la pologne, la hongrie… c’est pays de l’est ne sont en final que des dictatures militaires sous couvert idéologie socialiste répressives aux libertés (…). avec le bloc des non alignés, on avait des modèles de gestion d’état de gauche comme de droite, les exemples sont depuis
l’inde jusqu’au maroc. l’exemple nationaliste arabe avec nasser n’échappe pas à cette ligne de gestion socialiste bureaucratique qui à certes fait de l’egypte un état sur le chemin d’une certaine modernité, mais à côté il y avait la répression aux libertés et aux opposants, et puis, cette gestion étatique (dite socialiste) n’a pas empêché la naissance d’une grande et lourde bourgeoisie qui a décidé d’une manière ou d’une autre de la naissance
d’une large classe populaire extrêmement pauvre. l’exemple iranien depuis la révolution de 1979, n’a pas apporté à nos connaissances un modèle économique qui pourra se définir par autre chose que de droite et même conservateur (on n’exclut pas certaines réussites). mais la société iranienne demeure une société qui vit des grands écarts sociaux. (les économies du golf ne sont que le tip top du capitalisme conservateur et même féodal) (et c’est
dans le grand intérêt de l’actuelle main mise du g8 et de leur vision unilatérale de l’ordre mondial qui doit continuer à dominer). on tunisie on a eu droit à différentes expériences depuis 1956. depuis l’indépendance et jusqu’au début des années 1960 on a eu droit aux grandes reformes (l’école républicaine obligatoire, la nouvelle forme de constitution de l’état civil –1959-, le nouveau code civil qui à mis fin à la polygamie, et en final,
l’idée (bourguiba le sauveur) le développement promis par lui n’a pas pris forme d’une manière à faire rupture avec la marginalisation des régions de l’intérieur, sans oublier l’instauration de la dictature du parti unique). bourguiba ne savait pas réfléchir le développement, ni l’économie. devant l’absence d’un model clair en développement bourguiba offre la tunisie à ahmed ben salah, pour une expérimentation collectiviste (…). hedi nouira
(l’homme de la banque centrale) intervient pendant 10 ans avec une politique publique sociale et économique pour donner naissance à une réelle classe moyenne (signe de santé), mais les régions de l’intérieur continuent à être marginalisées et l’économie et l’emploi en tunisie se construisaient à travers des choix fragiles (la loi 1972, le tourisme, artisanat fragile…). sous hedi nouira, la dictature du parti unique se consolide (…), la
présidence à vie n’est qu’un exemple du modèle de gouvernance de la tunisie. le parti est devenue l’état, l’état est devenu le parti, pour finir avec toute forme d’opposition, et consacre l’idée la plus tyrannique du parti politique qui fait état et société au même temps. les événements de gafsa en 1980 interviennent pour mettre fin à la vie politique de hedi nouira. et la tunisie depuis est rentrée dans une forme d’hypocrisie en vers
l’opposition d’une manière à ridiculiser l’idée de la démocratie. l’opposition de gauche ou libérale sont à l’ordre du mojahid el akbar (la reconnaissance pour certain, la prison pour d’autre). le pouvoir devant son échec en développement a su fabriquer un ennemi intérieur –le mouvement de la tendance islamique-, pour assurer sa main mise sur la société, humains et richesses. vient 1987 est l’état/parti était en conflit grave avec le mouvement
ennahda. ben ali prend le pouvoir, fait dégager les juges et les hauts responsables qui ne sont pas dans sa logique. le psd devient rcd mélange d’arrivistes putschistes et des éléments de la gauche prospectiviste qui rêvait pendant longtemps d’un pouvoir sanguinaire. la comédie dure jusqu’aux élections législatives de 1989. et là l’homme dit du changement (ben ali), offre la tunisie à des lobbys et des familles mafieuses pour piller, spolier,
tuer (…). les tunisiens ont vécu leurs pire moments pendant les 23 ans de ben ali (voila avec tous les raccourcies). le 14 janvier le dictateur prend la fuite. ben ali harab. la dictature et elfassade sont ancrés dans les circuits de l’état (administration et économie). la révolution résiste, le gouvernement de mohamed el gannouchi démissionne, une autre carte se joue pour n’est pas rompre la transition par les institutions, bce est à la tête du
pouvoir, il place des milliers de nouveaux fonctionnaires là où le rcd ne perdra pas le contrôle de l’état. la campagne électorale s’ouvre avec des programmes à chaque partis (après les avoir lis, ils sont tous et sans exception de gauche ou de droite) (la gauche communiste, les socialistes, le centre gauche, les libéraux, les sociaux libéraux) (…). le parti qui est arrivé en 1ère position défendait dans son programme, un model économique libéral
social). la mondialisation a su imposer ses règles les plus perverses à toutes les économies du monde. la tunisie ne peut échapper.
pour moi un parti politique se définit à travers son projet économique. le projet culturel influât-il sur les choix économiques ? franchement par ce moment de mondialisation, les pays ont deux choix, vivre dans une économie ouverte avec tous les risques de la concurrence déloyale et non régulée, et essayer de trouver des petites échappés pour assurer une déclinaison (portée) sociale à sa politique de développement et fiscale. ou bien s’enfermer
et être en dehors de l’histoire et du progrès. le chine a choisit depuis plus que 20 ans l’économie ouverte. elle n’est communiste que par la présence d’un parti unique qui continue à contrôler les libertés (…). le tunisie doit produire son propre model de développement, mais qui ne peut échapper aux règles libérales de la pensée économique. que le parti au pouvoir soit d’orientation idéologique de gauche ou libéral, ou basé sur des fondamentaux
moraux et d’appartenance à une grande nation (le monde musulman et ses valeurs), aucune de ces familles idéologiques ne réussiront à gouverner la tunisie sans abdication aux règles de l’actuelle économie mondiale mener par (l’omc, l’fmi, la banque européenne, la banque mondiale…). le groupe du g8 soutenu par les 12 (dits émergents) et qui finalise ensemble le fameux g20 (…), continueront à imposer l’ordre libéral sans limite d’effort. le terrain
des petites économies en afrique demeurera propice à tous les investissements pour garantir en final le cumul financier dans les grandes bourses mondiales, et soutenir l’actuel système financier.
les sociaux libéraux d’ennahda pourront faire la différence avec certains autres partis (de la gauche athéiste, des modernistes type el qotb) essentiellement à travers 5 axes :
- la garantie de la continuité de l’état nation qui ne se retournera pas contre les valeurs de la société qui ont fait vivre ensemble (le grand socle de valeurs de l’islam),
- par affirmer une déclinaison sociale aux politiques économiques qui seront menées, afin de mettre fin fur est à mesure à la situation de marginalisation des territoires de l’intérieur et des populations, et afin de gagner plus plus en justice sociale,
- une meilleur gestion de l’administration publique, et limiter le fléau de la corruption,
- continuer à défendre les acquis politiques et sociaux des tunisiennes et des tunisiens (l’égalité femme-homme, le pluralisme politique et culturel, continuer à défendre les fondamentaux d’une société ouverte sans être déracinée de ses valeurs, donc les valeurs du vivre ensemble, la tolérance, le respect de la dignité humaine, la paix dans le monde , défendre les causes justes, être toujours dans la guerre contre le terrorisme par tous les
moyens culturels, par des politiques de l’éducations nationale, et aussi le cas échéant par les moyens régaliens –police/justice-),
- offrir à l’être tunisien les moyens d’une réelle émancipation qui le tire vers le haut (…).
donc, que les partis développent une littérature sur des références et des bases athéistes, modernistes, de classe, naturalistes, écologistes, religieuse. l’important est comment ce parti pense l’économie, et comment il pense son modèle de société. si ennahda réussira , là où il doit faire différence avec les anciens types de gestions de l’administration publique (mécanisme de corruption…), et utilisera comme il se doit les différents crédits
accordés à la tunisie , pour qu’elle ne sombre pas dans la faillite et l’insolvabilité, et aussi, offrira à la tunisie une vraie/réelle décentralisation pour que l’être tunisien partagera par la proximité sa part dans le pouvoir de décider de son avenir meilleur, on pourra dire alors que la tunisie a gagner un parti politique ‘’social libéral’’ qui mettra l’intérêt collectif/général et la justice sociale comme fondamentaux de son action de
gouvernement. il restera, pour assurer un vrai pluralisme, à la famille de la gauche, de travailler afin d’arriver à faire toutes les révisions nécessaires pour pouvoir se situer comme modèle alternatif qui débarrassera la société des maux du modèle économique libérale, mais à condition sans toucher aux fondamentaux de la société de libertés. pour ces derniers, je pense, que le chemin est long. ben ali harab. mandhouj tarek.

Babnet supprime mes messages.
porbablement parce que je ne suis pas khwanji!

@logique 72
il est evident que la tunisie a eu de la chance d'avoir un homme eclairé comme bourguiba apres l'independance.
neanmoins , la derive autoritaire a fait enormement de degats.j'ai connu des personnes sauvagement torturés du temps de bourguiba car , simplement ils ont manifesté contre tel ou tel projet.ils avaieny 20 ans. presque adolescents,
je crois la plus grande erreur de bourguiba est de ne pas avoir su se retirer de la vie politique a temps.il a donné l'image de ses dirigeants arabes et africains qui se maintiennent a vie au pouvoir.c'etait dommage pour lui.

la tunisie a besoin d'un grand parti politique porteur d'un projet moderne mais surtout democratique.
la nahdha s'est metamorphosé : elle represente la continuité du projet de bourguiba associé a la democratie.
il est fini le temps un etat, un president , un parti unique.
on doit apprendre a vivre ensemble malgré nos differences. on doit apprendre a se respecter .

@karimyousef, je suis d'accord, mais à l'époque c'était la tendance et c'était cohérent avec la période d'après-indépendance : despotisme, état-personne...mais heureusement pour la tunisie c'était le despotisme éclairé...on est en 2012 et on n'a pas encore confiance, après une révolution, que les nouveaux arrivés soient vraiment démocratiques...mais à la fin il faut retenir que bourguiba a laissé des acquis à la tunisie et a donné une
originalité à notre expérience loin de toute hypocrisie et de tout che3bewia fergha...alors qu'aujourd'hui notre pays n'avance pas et on est entrain de perdre du temps avec des gens incompétents et séparatistes.

Pour une fgois dans ma vie que je partage l'opinion de rchouda khriji quand il dit que il ne prétend pas representer l'islam et ça c'est vrai car l'islam qu'on connait en tunisie est très lointain de l'islam des barbus obscurantistes.

Va te laver les pieds et va te coucher ya kherriji. Il est peut etre temps de laisser ta place aux jeunes je crois 5rift

Va te laver les pieds et va te coucher ya kherriji. Il est peut etre temps de laisser ta place aux jeunes je crois 5rift

@ logique72
bonjour cher monsieur.
ce qui manque au projet de bourguiba c'etait la democratie.
certes il etait un visionnaire et a apporté beaucoup a la tunisie, neanmoins il a bani les elections presidentielles en devant president a vie!
on n'a pas oublié le truquage des elections de 1981 dont les vainqueurs etaient le mds de mr mestiri.
la torture etait bien institutionnalisé du temps du bourguiba, les opposants étaient systematiques torturés voire violés.lire les temoignages des certains prisonniers de perspectives dans la revue des temps modernes de sartre.
ghannouchi ,qu'on soit pour ou contre, il a pleinement le droit d'exprimer ses idées comme tout un chacun.
par ailleurs la nahdha a prosperé lorsque bourguiba a versé dans une derive autoritaire et a erigé le culte de la personnalité en systeme politique.
la telé qui passe a la longueur de la journée les festivités de 3 aout...

M. ghannouchi peut jouer le double langage toute sa vie, mais il ne peut pas convaincre ou attirer la population active, ouverte et intelligente de la tunisie...malheureusement vous ne faites pas le poids devant le grand leader d'après indépendance et vous restez miniscule devant lui.

Des mines anti-personnels sèment la mort au mont châambi. de valeureux et braves soldats sont lâchement tués. signe inquiétant et dangereux, des mines sont placées dans une zone proche des agglomérations urbaines. on parle de tournant grave et on envisage le pire.

les habitants de la région paniquent et sont terrorisés. il en est de même pour tous les tunisiens qui plongent de plus en plus dans la crainte et la phobie des attentats. des hommes politiques appellent à l’union sacrée pour la lutte contre le terrorisme. et pourtant ça fait deux mois que les choses semblent ne pas avancer au sens positif ? a qui profite le crime ? y a-t-il un plan machiavélique pour faire honnir les tunisiens la démocratie et
faire le lit d’une nouvelle dictature sous le prétexte de la sécurité ? où sont les premiers responsables du pays ? pourquoi n’ont-ils pas pris la peine de se rendre sur les lieux ?
c'est le grand journal le temps qui sait tres bien ce qu'il dit.les nahdhouis racontent des mensonges aux tunisiens parceque dans leurs religion,les tunisiens sont des koffars et qu'il leur est permis de mentir aux koffars et de les tuer.qui a tue chokri belaid???et pourquoi tuer celui qui etait le plus grand critique???le plus intelligent,le plus dangereux pour leur projet secret????le loup veur se presenter dans la peau d'un agneau et les
tunisiens savent tout maintenant.

Double langage de rached ghannouchi et ennahdha.maintenant qu'ils trainent dans les sondages,ils chantent une autre chanson et disent ce que les gens veulent entendre.alors que nous savons tous que lea nahdhaouis ne peuvent pas etre des democrates,ce sont des tyrants qui veulrent imposee une dictature au nom de leur religion.sinon,pourquoi ils font le sponsoring du terrorisme des salafistes dhjihadistes,des ligues fascistes de protection de
nahdha,la loi de l'exclusion de leurs adversaires,le vote en bloc comme les communistes,le refus de penser,seul un homme reflechit,c'est un parti fascistes et c'est la pire des choses et des desastres qui a frappe la tunisie moderne.la nahdha est un mouvement obscurantiste opportuniste et mafieuse.les tunisiens ne tpmberont plus dans le piege parce qu'ils sont des vrais croyants et le croyant ne se fait pas piquer du meme trou deux fois de
suite.