Merci mister manhoujh france des interventions pertinentes pour la tunisie encore faut il qu'ils y' a des individus qui ont le destin de ce pays qui réagissent a croire qu'ils vaguent a leur petite vie personnelle

@ Antisalafy (Tunisia)

Salut,
moi même je suis un homme de la gauche de la transformation sociale. je vote communiste là ou je suis. mais j'ai un grand problème avec la gauche arabe. surtout lors de ses alliances objectifs avec des extrémistes modernistes ou avec les ''anciens/nouveaux'' hommes et forces de l'ancien régime.
et puis le front populaire n'est pas être cohérent dans sa composition politique, et surtout dans son projet économique qui se base sur des arguments en dehors de notre temps.
et honnêtement, personnellement , je ne fait pas de différence entre Hizb Ettahrir, et le Poct, les deux sont internationaliste, et réfèrent à des models de gouvernement qui n'ont rien avoir avec l'état civil, la charte universelle des droits de l'hommes et la démocratie.

notre révolution est une révolution de dignité, de liberté, de démocratie, et du travail. le front populaire à tout fait pour faire échouer la transition démocratique, en alliance avec les forces de l'ancien régime "et qu'en final la peuple n'a pas gagné grande chose en l’amélioration de ses condition de vie''. mais malgré l’échec que vit l'actuelle alliance au pouvoir, je ne peux pas pardonner au FP sont comportement pendant la
transition. qu'aujourd'hui il fait tout pour faire échouer l'alliance nida /ennahdha, c'est son problème.

moi personnellement je me bas pour qu'il intègre la sphère du pouvoir et de contribuer positivement à l’amélioration de la situation sociale, économique, et de défense des libertés, s'il le souhaite, mais sans la culture de l'exclusion contre d'autres composantes.

La culture de la démocratie doit gagner et doit devenir une constante dans la pensée des tunisiens, peuple, société civile et partis politiques. avec le front populaire seul au pouvoir ou juste avec quelques uns, j'aurai très peur pour la démocratie, pour les libertés.

(et dans tout ça peut-être je me trompe). mais je pense que j'ai des réels arguments.

Mes salutations les meilleures.

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Mandhouj@: Mes sincéres compliments pour vos articles, car on ne peut pas les qualifier de commentaires, ils sont dignes d'étre publiés dans les meilleurs journaux.Une analyse profonde et objective de la question de Daech,loin de la théorie du complot, ce qui est rare sur Babnet, et une vision trés réaliste de la situation sociale et politique de la Tunisie.
une seule remarque concernant le front populaire que vous avez accusé de mercantilisme, sans présenter d'arguments palpables, là vous perdez votre objectivité, le FP qui a refusé de participer à ce bal masqué du Nida et Nahdha, non pas par mercantilisme mais par conviction que ce "projet" a pour principale objectif de blanchir et de recycler les hommes d'affaires corrompus et les anciens dirigeants du RCD...une simple remarque qui ne diminue
pas mon estime à votre style et à votre pensée, j'aurais préféré lire vos articles à la place de plusieurs pseudo-journalistes ou opinionistes de Babnet..encore merci..

Daech, un complot extérieur, ou une construction sociale et politique ?

Il est vrai que nous sommes ‘’tous’’ partis dans une analyse qui prône l’idée du complot sur la nation arabe. Ce sont les américains, les régimes de la féodalité du Golf, les régimes syrien et iranien, sans oublier Israël.
Sauf qu'avec l’évolution des événements sur les terrains irakien et syrien, et avec la continuité de l’immigration magrébine et mondiale (surtout en Europe) vers ces régions à conflits existentialistes et identitaires, la machine de recrutement de Daech ne s’arrête pas. Et encore cette machine de recrutement ne s’intéresse pas qu'aux exclus, qu’aux personnes ayant une situation difficile dans leurs pays, … plusieurs instruits aux écoles
publiques tunisiennes et autres pays, ont réussi de trouver les arguments nécessaires pour rejoindre cette organisation qui mène des guerres sur différents fronts et dans différents pays, et même pour être soldats de Daech dans leurs propres pays (attenta de Bardo, de Sousse), en France … c’est échec moral et culturel du projet national qu'’a porté et que porte les états de l’indépendance et de la libération.
Daech, une organisation qui commerce le pétrole, les acheteurs ne sont pas des organisations terroristes ou privées, mais tout le monde est convaincu que ce sont des états qui ont déjà membres de l’organisation mondiale du commerce (l’OMC). C’est question d’une dérive perverse et immorale des valeurs de l’économie libérale autour de la quelle est organisé la globalisation que nous vivons.
Daech se sert du système bancaire mondial, pour acheminer les liquidités dans les provinces qu'elle gouverne. Rien à dire il faut mieux se taire.
Daech, gère des villes entières, des régions, … (services rendu à la population, et écoles, prisons, et camps d’entrainement…) un territoire entre Syrie et Irak, plus vaste que la Tunisie.
Nous avons qualifié Daech, de régime de barbarie, et nous avons raison, c’est la barbarie dans ses pires sanglantes pratiques. Des humains brulés, égorgés, noyés dans des cages en fer, tout l’art de donner la mort est réunie. La traite des populations et ethnies entières, Yazidi … n’en parlons pas.
Malgré, la mobilisation d’une coalisions mondiale contre Daech (bombardements …), Daech continue à exister, mais surtout Daech continue à attirer des soldas (des candidats pour exercer de la barbarie). En conséquence on pourra dire que la campagne médiatique contre cette organisation n’a pas suffit à faire reculer sa machine de recrutement. C’est notre propre échec. D'ailleurs c’est une question grave que les gouvernements, les sociétés
civiles de nos pays, les partis politiques, les sociologues et les philosophes de notre époque doivent se la poser, le pourquoi de cet échec mondial face à une simple organisation ? C’est la complexité de Daech qui nous échappe.

Et si on parle de la Tunisie :
Somme-tout, le daechisme en Tunisie est devenu une construction locale, pour cause:
- L’absence et l’incapacité de l’état, a construire le rêve collectif. Quand le régime politique qui gouverne ne crée pas du rêve, de l’espoir, les citoyens s’approprient ce droit, et rentrent dans une logique des solutions individuelles. Et ces solutions individuelles, auront tous les arguments pour paraitre justes aux yeux de leurs sujets. Le rêve ne plus un des éléments émancipateurs de l’homme et plus la possible réponse à ces aspirations les
plus légitimes. cependant ce rêve individualiste de conception et de construction devient l’usurpateur de la vie individuelle et collective, de la vie sociale et socialisante, de l’individu et de la société.

Avec Daech, nous sommes devant l’usurpation de l’avenir de nos jeunes, et jeunes adultes (filles et garçons, hommes et femmes). Cette usurpation de la vie, de l’avenir de nos jeunes, est fondée sur quoi ? Sur le rêve, le faut rêve, le rêve individuel qui limite la personne à elle-même, à ses propres plaisirs les plus folles, les plus violatrices, dominer l’autre et sentir la jouissance. Mais on peu dire aussi que Daech permets à ces combattons
de construire leurs rêves sur le néant, sur le vide, sur la courte existence (sur une existence courte, douloureuse et pénible), une existence sans issu honorable.

On pourra dire encore que ce que promet Daech, est fondé sur une véritable/réelle absence (donc sur un autre vide), il s’agit évidemment de l’absence du projet politique national, autour du quel les générations (la jeunesse, les individus) peuvent et pourront construire des rêves, et aspirer à des meilleures moments dans leurs vies, personnelle et collective, donc sociale.

Avec conscience ou inconscience, nos gouvernants conduisent des politiques publiques en direction de la population, et qui sont des politiques publiques, qui ne font pas aspirer les individus les familles, les générations à une possible amélioration palpable/réelle de leur niveau de vie et cadre de vie (revenus et services publics pour la collectivité nationale à la hauteur des besoins, de la dignité).

Les choix politiques de nos jours, sont des choix qui poussent à la privatisation de l’offre publique en direction de la collectivité nationale (toute classe sociale confondue). Evidemment la classe populaire et sa jeunesse diminue, et la classe moyenne sont les plus impactées par ces choix politiques très modestes en solidarité publique. Les choix publiques pilotés par l’état souverain et démocratiquement élu, fabriquent des strates avec des
écarts démesurés, qui ne font pas société du bien vivre ensemble autour d’un rêve collectif (vivre dans une société de justice sociale, de libertés, de réussites individuelles et partagées, de solidarités publiques et collectives). Par conséquence nous serons (les daechistes en premier) dans la légitimité de se poser la question : pourquoi la démocratie ? Pourquoi la république ? Et nous pourrons avoir des questionnements au sujet de la
souveraineté nationale, du moment où un groupe pourra dépasser les limites et mettre un terme (ou en grande difficulté) à un model de société qui fait vivre ensemble et socialisation depuis des décennies, voir des siècles.

Aujourd’hui en Tunisie on remarque bien une insouciance et une absence de volonté chez les politiques d’aller à l’avant pour préserver les acquis de la révolution (les libertés). Incapacité et de mettre le pays sur les rails d’un vrai projet de développement. Le projet de loi pour la réconciliation nationale, est un bel exemple de l’absence de volonté de finir avec la Tunisie de l’ancien régime (la Tunisie des intouchables). Sommes-nous devons
une usurpation de la révolution ? Le temps de la transition, était organisé pour que nous continuons à être toujours gouvernés par des gouvernements faibles et sans réel pouvoir, ni projet national de développement. Convenir aux intérêts de certaines forces influentes locales et extérieures.
Pourquoi alors, la campagne winou le pétrole, win echafafiya « la transparence » était qualifiée d’une campagne contre l’état démocratique, ou censé l’être ?

Depuis cinq années nous vivons avec des gouvernements de transition, gestion des affaires, avec une logique de l’endettement qui ne régresse pas. La ‘’paix sociale’’ que nous vivons, c’est grâce à l’attente/patience du peuple. Mais l’avenir est sombre, et tous nous gérons des quotidiens, nul ne pourra se projeter (sauf la classe très riches, grande bourgeoisie et aristocratie). C’est la honte des partis (les 200 partis).

– l’absence des politiques sociales et économiques qui œuvrent pour l’intérêt des citoyens (surtout en direction de la classe populaire, et sa jeunesse). L’état des services publics, les hôpitaux, ne donnent pas envie d’y aller se soigner. Certaines écoles sont dans un état lamentable. …

– les politiques sociales et économiques du gouvernement attaquent aussi la classe moyenne,

– la présence du merchandising politique qui règne au niveau du l’alliance à 4 qui gouverne, comme chez les partis de l’opposition (surtout le Front populaire). Depuis la soi-disant stabilité politique et l’arrivée du gouvernement de M. Essid, nous assistons à une union sacrée entre les lobbyings, dans ses meilleures formules. Et le tout contre la classe populaire, contre la jeunesse sans emploi, diplômés et sans diplômes, et fondamentalement
contre la classe moyenne, qui vit dans une peur noire, vu le déclassement qui la menace d’un moment à l’autre.

La classe moyenne qui est censée participer plus plus au bon vivre ensemble, aujourd’hui elle développe des solutions individuelles.
La Tunisie passe par un moment très dangereux pour la cohésion sociale et la paix sociale.

En plus de ça, l’UGTT qui a toujours soutenu les demandes populaires, aujourd’hui, ses dirigeants ont tout fait « avec conscience ou inconscience » pour que le peuple s’éloigne de la centrale et du symbolique que présente cette centrale pour le peuple, en matière de lutte sociale. Et l’année scolaire 2014/2015 était le comble de la rupture du peuple avec ce syndicat et surtout sa branche de l’éducation. Il suffit d’écouter les parents d’élèves.
C’est horrible, c’est dommage. Nous tenons à cette centrale dans son rôle de médiateur –aider à faire société- et comme curseur au développement.

Je pense que nous sommes dans un moment où, le président de la république doit anticiper, rapidement, la descente à l’enfer à la qu'elle nous assistons. Et aussi l’ARP doit prendre toutes ses responsabilités au delà des positions de leurs partis respectifs. La transparence doit devenir le maître mot et le peuple a le droit à l’information, sur toutes les choses. (Associé sans être membre de l’OTAN), vous avez compris, je pense ? Mais aussi
les contrats concernant les gisements pétroliers, gaz, gaz de schiste,… la transparence ne doit pas faire peur, elle doit aider les gouvernants à mieux négocier/renégocier les contrats d’exploitation des richesses souveraines.

À mon sens le gouvernement Essid est un gouvernent d’échec et de gestion des affaires. Il est sans pouvoir et sans vision. Et s’il en a une, elle est très limitée. Ce gouvernement par sa nature il contribue à créer encore plus le vide qui amène notre jeunesse et même des adultes à se daechiser et à faire le choix du rêve individuel, individualiste et terrorisant. Il doit partir.

http://www.dicoplus.org/definition/droit
Définition(s) du mot usurpateur (trice.s)

Faites ce je vous dis ne faites pas ce que je fais chers amis d'enahda ayez un de pudeur vous avez sévi comme les autres vous avez dépouillez les caisses de létat et placez vos fidèles partout pauvre patrie ....