Tunisie: Adoption du calendrier des travaux de l'ANC pour la période à venir au milieu des protestations de l'opposition

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Tap - Les élus de l'opposition et du Congrès pour la République (CPR) à l'Assemblée nationale constituante (ANC) ont protesté, vendredi, lors de la plénière de l'après-midi, contre la manière dont le « calendrier des travaux de l'ANC » pour la prochaine période, a été voté, sachant que 80 constituants sur les 140 présents ont voté en faveur du calendrier.
Trois dates du calendrier ont, cependant, fait l'unanimité, à savoir le 27 avril 2013 comme date butoir pour la finalisation du projet de la Constitution, le 8 juillet 2013 comme dernier délai pour la première lecture de la Constitution et entre le 15 octobre et le 15 septembre pour la tenue des élections, indique à la TAP, Karima Souid, assesseur chargée de l'information à l'ANC.
L'opposition a, pour sa part, refusé de voter ce calendrier, estimant qu'il ne fait pas l'objet de consensus et ne fixe pas la date exacte des élections.





Issam Chebbi (bloc démocratique) a appelé, dans une déclaration aux médias, à l'établissement de dates fixes pour les élections qui feraient office d'engagement politique pour tous les acteurs, estimant que la manière dont a été voté le calendrier des travaux de l'ANC est de nature « à induire le peuple en erreur». Il a regretté « l'obstination du président de l'ANC à vouloir avaliser les dates du calendrier au cours de la plénière ».

De son côté, Noomen Fehri (bloc démocratique) a réclamé d'adresser une motion de censure contre Mustapha Ben Jaafar.

Mouldi Riahi (Ettakattol) a, pour sa part, accusé les élus de l'opposition d'entraver les travaux de l'ANC, soulignant l'importance des échéances soumises au vote pour mener à bien à la phase transitoire.

Sahbi Atig (Ennahdha) a, quant à lui, estimé que l'adoption de ces dates est un message positif et un engagement à tenir les élections au cours de l'année 2013.

A noter que la séance a été levée après une sévère discussion entre Issam Chebbi et le président de l'ANC, avant de reprendre de nouveau pour passer au vote devant l'insistance de Ben Jaafar.




Comments


8 de 8 commentaires pour l'article 61946

Sadokdriss  (Tunisia)  |Samedi 16 Mars 2013 à 19:59           
"time is money;money is power;power is information;
selon francis bacon,auteur de"l'organum","time is
the author's authors."planifier,c'est décider pour
l'avenir,"et"décider,c'est choisir."

David  (Tunisia)  |Samedi 16 Mars 2013 à 17:23           
ناس ما عندها حتى وعي سياسي وما تخافش من ربي...واحد كيما القصاص ابتز ناس زواولة امنو بكذب الهاشمي وردوه نايب وهو ما يجيش سارح واذا بيه يرخ بيهم ويتنطر يجي في حزب التجمعيين الي من اجل اقصائهم جاءت الثورة...هاذم ناس تعمل عليهم لبناء الديمقراطية...لا ولن بستوي الظل والعود اعوج

Anti_rcd  (Tunisia)  |Samedi 16 Mars 2013 à 13:06           
بالله ثمّاشى واحد يفهمنى آش تحب بظّبت المعارضه بخلاف المعارضه على كل شي

Belfahem  (Tunisia)  |Samedi 16 Mars 2013 à 10:27           
وهل بقيت في عيون التونسيين معارضة بالمفهوم الصحيح أصبحنا نعرف نواياها واغراضهم وطريقة تدخلاتهم وأهدافهم .صياحهم هذا أصبح مألوف والهدف واضح هو اطالة المدة حتى يتمتعوا بهذه الرواتب الا ان السادة النواب المحترمين والصادقين والعازمين على اتمام الدستور في اقرب وقت قطعوا الطريق أمامهم فثارت ثائرتهم وعربدوا وهاجوا واخيرا مر كل شيء ووجدوا أنفسهم خارج المجلس.

3ABROUD  (Tunisia)  |Samedi 16 Mars 2013 à 08:59           
L'opposition a commencé à brouiller les pistes pour les élections, en refusant le calendrier adopté, pour prolonger au maximum la période du "siège en or". cette opposition disparate et sans programme économique et social, craint les dates fatidiques. elle est souvent unie contre la troika !

dans ces échéances, j'ai une phobie contre le mois de novembre qui a tant martelé ma ouïe. cette phobie, je l'ai aussi contre les ex-rcdistes qui avaient la priorité pour avoir des sacs de fourrage, des bourses pour leurs enfants, des autorisations et des permis de toutes sortes, des privilèges sociaux,...
je préfère supprimer le mois de novembre du calendrier, pour ne laisser que 11 mois dans l'années, ou, tout simplement, en changer nom. imaginez des élections le seven novembre ?

Kairouan  (Qatar)  |Samedi 16 Mars 2013 à 08:08           
نواب المعارضة في المجلس التأسيسي معظمهم مهرجون وإنتهازيون يريدون إطالة عمر هذا المجلس للمحافظة على رواتب لم ولن يحلموا بها طوال حياتهم وهم على يقين بان الشعب لن يرتكب حماقة أخرى بإنتخابهم من جديد لذلك يصورن على البقاء أطول مدة ممكنة من خلال تعطيل أعمال المجلس
وآخر حل قد يكون هو إعتصام مفتوح أمام المجلس التأسيسي حتي الانتهاء من كتابة الدستور

Elmejri  (Switzerland)  |Samedi 16 Mars 2013 à 06:24           
قاعدين يمصوا في فلوس و وقت الشّعب....الشعب قام بأكبر غلطة بتكليف أمثالهم من الهواة السياسيين بصياغة دستور البلاد..
...ستحاسبكم الأجيال القادمة على ما زرعتوه....الوضع الراهن لم يعد يحتمل...والبلاد على وشك الإفلاس...والنواب يتخاصموا على وراثة الشعب...والله شيء يوجع القلب

Mandhouj  (France)  |Samedi 16 Mars 2013 à 00:53           
Justice transitionnelle, réconciliation nationale, construction du pays, quel mode d’emploi ?
- la justice transitionnelle, on sait c’est quoi, et les modèles dans le monde sont multiples, chaque révolution a eu son mode d’emploi (cuba, iran, portugal…, la deuxième guerre mondiale nous a offert plusieurs exemples aussi, le cas allemand, le cas français, le cas italien, le cas japonais… ces sept pays ont trouvé une vie politique stable à un certain moment de leur histoire politique et sociale poste révolution, poste guerre. une vie
politique sous des démocraties différentes et avec des organisations administratives différentes (l’état nation pour le cas français, l’état fédéral pour le cas allemand… (le cas allemand, français, italien, portugais, japonais) nous ont offert des modes démocratiques, d’autres ont installé leurs nouveaux régimes politiques à travers un model unitaire gène et globaliste, c’est le cas de cuba et de l’iran.
- la réconciliation nationale on sait c’est quoi aussi. un vivre ensemble dans le cadre d’un état civil, démocratique où la citoyenneté est le seul et l’unique unité « valeur » de considération et où l’égalité femme-homme est sans négociation, idem pour l’égalité devant la loi. dans tout les cas ce c’est qui correspond le mieux à la tunisie.
- les époques historiques qui ont distingué ces 7 exemples sont différentes par apport à notre actuelle vécu, actuelle époque. la différence est au moins à 5 niveaux. 1er niveau intérieur : après la séquence historique révolution ou libération pour (la france) défaites (allemagne, italie, japon) après la 2eme guerre mondiale, la cohésion entre une grande majorité du peuple et les nouveau
gouvernants était presque totale (grandement majoritaire), et les nouveaux pouvoirs politiques ont pu engager un processus de justice transitionnelle et au même temps un processus de développement pour répondre d’une manière ou une autre aux besoins sociaux économiques et en liberté d’expression, d’association et syndicale, pour certains de ces pays (france, allemagne, japon, portugal). et d’autres pays se sont contentés d’un régime
totalitaire et dominant pour répondre aux exigences sociales et économiques et pour interpréter une justice transitionnelle propre à leurs justice par sa définition idéologie/politique totalitaire et globalisante choisie et qui était davantage des peines de mort élargies, c’est le cas cuba et iran. pour les deux exemples on n’est pas dans le cas tunisien.
2ème niveau de différence : l’opposition qui a émergé , par la voie des urnes, dans les pays démocratiques (france n allemagne, italie et le portugal, japon n’a pas fait usage à des mécanismes de contre révolution graves et dangereux qui ont touché l’économie, exemple : contre bande, circuits de distribution et de commercialisation parallèles…, le cas italien se distingue avec la force de la mafia mais ça n’a pas empêché l’italie de continuer
son développement industriel et social et d’être parmi les six qui ont fait l’europe du charbon (la 1ère forme de l’actuel ue). pour les cas iranien et cuba l’opposition n’a pas eu ni le temps ni l’espace pour développer de tels circuits parallèles fortement nuisant. pour cuba malgré la guerre froide et les menaces américaines de proximité (…), avec le soutien de l’empire urss cuba de fidel castro a pu continuer pour trouver au final une
stabilité politique (totalitaire certes). l’iran malgré des graves attentats qui ont éliminé plusieurs leadeurs du parti dominant –le parti de la république- , et malgré la guerre irak/iran soutenue par les pays du golf et l’occident, et avec la cohésion autour du guide suprême, les nouvelles institutions (les gardiens de la révolution, et jihad el bina…), le soutien de l’urss aussi, il a trouvé une stabilité politique et un chemin de
développement à l’échelle de tous les domaines de la vie (économique et industriel, technologique et nucléaire…), et le model totalitaire iranien pour le moment a su existé dans le cadre d’une démocratie élective propre à lui. comment ça va évoluer à cuba et en iran ? c’est un autre chapitre. mais voila on n’est pas dans le cas tunisien.
3ème niveau de différence: le model de développement mondial de l’époque (1945/1980), était disponible pour des relations économiques et des prêts financiers (d’une manière ou d’une autre, mais qui ne lamine pas la souveraineté nationale de la france , à titre d’exemple, de l’allemagne, de l’italie), malgré que le cas allemand, et japonais ‘’sous tutelle/contrôle/restriction militaire’’, les votes des peuples de ces pays, vainqueurs de la
2ème guerre mondiale ou vaincus, étaient souverains. c’est le contraire du cas grec actuellement où la majorité des urnes n’a aucun sens politique sauf si elle s’inscrit au plan d’austérité et de rigueur imposés par l’europe des grands –france, allemagne- (…). l’europe, le japon ont bénéficié de plan marchal, du soutien de la grande amérique qui était dans un moment ou elle peut aider plus plus plus. et puis le fait du bloc uni
économiquement (usa, europe occidentale, japon), mais aussi, à travers des formules comme l’otan, le droit de veto à l’onu, la banque mondial et les grandes institutions financières de l’époque ont fait grandement confiances à ces nouvelles formes de démocraties, malgré le statut particulier « militaire » du japon et de l’allemagne, afin d’être solidaires en cas (…). encore une fois ce n’est pas le cas tunisien.
4ème niveau de différence : l’interventionnisme impérialiste et les dérives, les diversions, les déclinaisons des intérêts stratégiques des nouveaux empires (usa, urss), n’ont pas affecté les acquis postes révolutionnaires de ces pays d’une manière à se soumettre totalement. en dernier, le cas portugais, est intervenu dans un moment ou l’europe avait intérêt que le portugal se modernise et rentre dans un futur proche à l’union
(…), de l’europe de 12 on passe à l’europe de 15 (…). ce n’est pas le cas tunisien, même si on passe à un statut de partenariat privilégié.
5ème niveau de différence : la culture du travail, et les aspirations de la grande majorité des gens. il n y a pas de honte de dire que les 60 ans de dictature on tunisie ont affecté le tunisien, surtout les jeunes. les 23 années du rcd, ont détruit chez le tunisiens la culture du travail qui existée, malgré la dictature, à l’époque de bourguiba (1956/1980). la mafiosisation des circuits économiques et d’échange depuis sayah/skheri sous le
gouvernement mazli, et puis ben ali/trabelsi (…), a fait naitre une génération qui ne privilégie pas le travail et l’investissement dans le pays. la nouvelle immigration depuis les années 1980 a vidé le pays de toutes ses forces et potentiels, la dictature a sa grande part, bien sûr. et le jeune, l’homme tunisien, ne voit plus son avenir en tunisie (…).
bien sur il y a d’autres données qui jouent et qui font d’autres différences (…), là ce n’est pas pour créer un amalgame ou une discussion byzantine, mais j’estime que ces 5 niveau de différences sont les grands différences qui jouent contre la tunisie poste révolution… avec le plan marchal, la france na pas perdu sa souveraineté. aujourd’hui la grèce n’a plus de souveraineté (il suffit de se rappeler les résultats des élections de ces deux
dernières années et les gouvernements qui ont suivi). on grèce on est dans l’impossible démocratie souveraine, on est dans la démocratie des prêts. c’est un message politique au citoyen grecque, dit souverain, ou que son vote et censé être libre et souverain. en grèce, devant les urnes on ne fait pas ce qu’on veut. a l’heure actuelle, ce message dépasse le territoire grecque. ce dépassement des frontières (ingérence) par les coups des prêts
financiers, est le nouvel acte de crime de la mondialisation et de l’actuel système de la finance internationale, et à sa tête l’fmi et banque européenne, la bce. dans la tunisie poste révolution, on a dit, le peuple veut. lucidité politique, maturité démocratique, mots valise, ou un choix partagés ?
c’est aux tunisiens de trouver la meilleure porte de sortie. le choix et hautement politique, il ne s’agit pas que des élections à gagner ou à perdre. ben ali harab. mandhouj tarek.


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