Jaloul est un mythomane et un incompétent notoire en la matière. Il a toutefois excelle dans la profonde connaissance de l'origine du piment et de la tomate. Bien évidemment il n'a pas manqué de nous dire que le tunisien s'était déjà accro à la zatla depuis bien longtemps. Vous appelez ça un ministre.?? Meskina tounis.

"le blanc" ne fait que parler pour se faire montrer, alors quand il était au ministère de l'éducation, il n'a rien fait a fin d'améliorer le système éducatif, la seule chose était de réduire le nombre d'heures des instituteurs a 15 heures.

Pour Kamal Taktak,

Je n'ai pas entendu l'emission à laquelle vous faites référence, mais il y a une chose qui me fait penser que vous n'avez pas tort quand vous dites que M. jaloul déborde d'une ambition politique :

Il a su garder son poste lors du changement de gouvernement alors qu'un autre ministre qui avait fait montre d'autant de sévérité, d'autant de détermination à relever la santé publique en Tunisie avait lui été soit congédié; à moins qu'il n'aie pas voulu faire quelques concessions qu'on lui demandait (et qui l'auraient amené à assouplir sa position vis à vis de shôpitaux, chose qui à mon avis il n'aurait jamais été capable de faire - il
était déterminé à redresser son ministère et rien que cela, et c'était beaucoup en soi) , concessions que M. Jaloul n'aurait pas hésiter à accepter rien que pour garder son ministère.

Mais alors on peut aussi imaginer qu'il a accepter de faire quelques concessions pour garder son ministère afin justement de mener à bien le redressement de l'enseignement, ce serait une stratégie que de se montrer ambitieux pour se donner le temps de réaliser son projet. L'ambition étalée serait alors un masque, un déguisement destiné à amuser le peuple pour se donner libre champ à l'exécution de son programme.

Dans les deux cas il y a ambition, mais le tout est de savoir en faveur de qui il l'a.

.... suite,


Enfin dire que parce que M. Jaloul a une formation et est archeologue il ne peut donc savoir gérer le ministère de l'enseignement est à mon sens parfaitement faux.

C'est justement quand on fait de longues études d'histoire que l'on se rend compte du gouffre, du vide de l'enseignement en Tunisie : les tunisiens sortent parfaitement ignorants de l'histoire de leur pays, de l'histoire du monde arabe, du monde musulman et n'ont aucune notion de civilisation arabe ou civilisation musulmane. Il faut se rendre à l'étranger et découvrir combien notre langue arabe, la civilisation arabe et islamique, ses
multiples formes d'arts et leur influence sur les autres civilisations telle l'europenne, pour découvrir qu'on enseigne la linguistique sémitique qui vous ouvre l'esprit sur un monde épatant, pour découvrir qu'on enseigne la musique arabe, la musique persanne, la musique ottomane (interdite par ataturk), et qu'on enseigne les philosophes arabes et musulmans, bref qu'en dehors de notre pays d'autres élèvent très haut le niveau
d'enseignement de tout ce que nos école nous refusent.

Ce sont les études d"histoire qui vous font découvrir combien l'enseignement en tunisie n'est pas formateur de citoyens équilibrés, bien dans leur peau, bien dans leur identité, et que cet enseignement ne forme que le désir de l'exil là où les peuples parlent leur langue légitime et entretiennent une culture qui leur a été confiée en héritage.

Quand on s'engoufre dans l'archéologie l'esprit devient plus technique, plus scientifique, très proche de la gestion d'un domaine dont le contenue vous intéresse dans le même temps. Il est donc tout à fait logique qu'un historien-archeologue soit un bon ministre de l'enseignement car il s'intéresse aussi bien au contenu des programmes qu'à l'organisation du système dans ses moindres détails (y compris l'aspect vestimentaire, la
gestuelle, la langue parlée par l'enseignat face à ses élèves).

Ceci étant dit je reprécise que je ne suis pas d'accord avec tout ce que M. Jaloul peut dire.

Pardon, mais entre le ministre El Mes'di et le ministre Jaloul il y a eu d'autres ministres de l'enseignement dont Charfi, le bien aimé du ministère de l'enseignement français, qui ont fait le nécessaire pour que le corps enseignant se transforme en école parallèle s'enrichissant à coup de cours particuliers équivalents à autant de chantage (soit tes parents paient soit tu ne passe pas, soit tes parents paient soit tu n'a pas le bac).

M. jaloul a eu le mérite d'imposer une discipline de fer, devenue nécessaire, pour arrêter cette école parallèle et pour obliger les enseignants à reprendre la seule place que l'état leur impose : enseigner dans les établissements de l'état, et enseigner au lieu de menacer et de fabriquer des générations de délinquants (tous s'étant fait embaucher par daesch tant leurs tes étaient vides et leur être évidés de tout sens identitaire).

Il en a eu la force, la verve, la tenacité, et n'a jamais cessé à leur chantage à la grève.

Et c'est une étape importante qu'il a su ainsi passer.

Et je pense que M. Jaloul s'attire beaucoup de jalousie de la part de ceux qui savent qu'ils n'auraient pas été, eux, capables de redresser ce pan de l'enseignement, cette première pierre fondamentale au redressement de l'enseignement, redressement qui demandera encore du temps et de la tenacité.

Je dis cela malgré le fait que je ne sois pas d'accord sur tout ce qu'il peut dire par ailleurs.

Après avoir regardé Jalloul chez "Samir le fini", j'ai compris que ce ministre souffre de la folie des grandeurs. ce n'est pas un problème de compétence ou de spécialisation, c'est un cas psychique, les ambitions politiques de cet homme paraissent illimitées et peu raisonnées. Ses mouvements irritent l'entourage. Tout cela rend sa façon de réfléchir opaque, la discussion avec lui pour la résolution de n'importe quel problème est ainsi
quasi impossible.Je rejoint l'avis de monsieur le ministre Labiadh, et pour l’intérêt de la pays, le premier ministre doit prendre ses responsabilités.